Réalisation | Jean-François Pouliot |
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Scénario | Ken Scott |
Musique | Jean-Marie Benoît |
Acteurs principaux | |
Sociétés de production | Max Films |
Pays de production | Québec ( Canada) |
Genre | Comédie dramatique |
Durée | 110 minutes |
Sortie | 2003 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.
La Grande Séduction est un film québécois de Jean-François Pouliot sorti en 2003.
Sainte-Marie-la-Mauderne est un petit village situé en Basse-Côte-Nord, accessible uniquement par les voies aériennes et maritimes (c'est le village réel de Harrington Harbour[1] qui tient lieu de plateau de tournage). Traditionnellement axée vers la pêche, l'économie est complètement à plat dans cette bourgade de 120 habitants. Un projet d'implantation d'une usine de contenants de plastique permettrait de relancer ce village où l'exode se fait fort et redonner une fierté perdue à tous les habitants.
Toutefois, un obstacle se dresse quant à l'arrivée de cette industrie à Sainte-Marie : aucun médecin n'y réside. Le nouveau maire du village, Germain Lesage (Raymond Bouchard), aidé de son ami pêcheur Yvon Brunet (Pierre Collin) et du directeur « guichet automatique » de la caisse populaire du coin, Henri Giroux (Benoît Brière), de leurs épouses respectives et de tous les habitants du village, tentera de convaincre le docteur Christopher Lewis (David Boutin) de Montréal, grand amateur de cricket et de jazz-fusion, de s'installer à Sainte-Marie-la-Mauderne. Les techniques aussi sophistiquées qu'hilarantes utilisées par le maire et les habitants ressemblent toutefois à une grotesque tromperie, une grande séduction qui ne tient qu'à un mince fil.
Source : IMDb et Films du Québec[2]
Le village d'Harrington Harbour et la Basse-Côte-Nord en général ont connu un regain d'intérêt de la part des Québécois et d'autres touristes[4]. Le Nordik Express[5], navire qui faisait la liaison entre Havre-Saint-Pierre et les villages de la Basse-Côte-Nord, a été pris d'assaut par les touristes qui voulaient absolument visiter Harrington Harbour. Le village est maintenant desservi par le Bella Desgagnés[6] depuis 2013.
Cet intérêt a aussi touché l'Europe francophone, où a également été présenté le film, notamment au Festival de Cannes de 2003[7], comme film de clôture de la Quinzaine des réalisateurs.
Un remake canadien anglophone du film, La Grande Séduction à l'anglaise (The Grand Seduction), réalisé par Don McKellar et écrit par le même Ken Scott, sort en 2013. L'action y est localisée à Terre-Neuve[8].
Le remake français Un village presque parfait réalisé par Stéphane Meunier, sort en 2015, et est transposé dans un village pyrénéen imaginaire : Saint-Loin-la-Mauderne[9].
Le remake italien Un paese quasi perfetto est réalisé en 2016 par Massimo Gaudioso[10]. Il transpose l'histoire dans un petit village imaginaire : Pietramezzana, dont le nom résulte de la fusion de ceux de Pietrapertosa et Castelmezzano en Basilicate[11].
Le remake mexicain La gran seducción est dirigé en 2023 par Celso R. Garcia. L'histoire se passe dans un village de pêcheurs appelé Santa Maria. Dans cette version, le docteur est amateur de musique rock et de football américain.