La Madeleine-sur-Loing | |||||
La place Centrale et la mairie. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Île-de-France | ||||
Département | Seine-et-Marne | ||||
Arrondissement | Fontainebleau | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Gâtinais-Val de Loing | ||||
Maire Mandat |
Jean-Jacques Hyest 2020-2026 |
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Code postal | 77570 | ||||
Code commune | 77267 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Magdaléniens | ||||
Population municipale |
351 hab. (2022 ) | ||||
Densité | 57 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 12′ 14″ nord, 2° 42′ 18″ est | ||||
Altitude | Min. 62 m Max. 123 m |
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Superficie | 6,16 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Paris (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Nemours | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Seine-et-Marne
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
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Liens | |||||
Site web | la-madeleine-sur-loing.fr | ||||
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Madeleine-sur-Loing est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne, en région Île-de-France.
En 2022, elle compte 351 habitants.
La commune de Madeleine-sur-Loing se trouve dans le département de Seine-et-Marne, en région Île-de-France[1].
Elle se situe à 40,61 km par la route[Note 1] de Melun[2], préfecture du département, à 24,09 km de Fontainebleau[3], sous-préfecture, et à 8,03 km de Nemours[4], bureau centralisateur du canton de Nemours dont dépend la commune depuis 2015. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Souppes-sur-Loing[1].
Les communes les plus proches[Note 2] sont[5] : Bagneaux-sur-Loing (3,2 km), Souppes-sur-Loing (3,2 km), Bougligny (3,6 km), Faÿ-lès-Nemours (3,9 km), Poligny (3,9 km), Chenou (5,4 km), Ormesson (5,9 km), Château-Landon (6,0 km).
Le territoire de la commune se situe dans le sud du Bassin parisien, plus précisément au nord de la région naturelle du Gâtinais.
Géologiquement intégré au bassin parisien, qui est une région géologique sédimentaire, l'ensemble des terrains affleurants de la commune sont issus de l'ère géologique Cénozoïque (des périodes géologiques s'étageant du Paléogène au Quaternaire) et du Crétacé supérieur[6],[7].
Ères | Périodes géologiques | Époques géologiques | Nature des sols | ||||||||
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Cénozoïque | Quaternaire | Holocène |
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Pléistocène | |||||||||||
Néogène | Pliocène | non présent | |||||||||
Miocène | non présent. | ||||||||||
Paléogène | Oligocène |
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Éocène |
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Paléocène | non présent. | ||||||||||
Mésozoïque | Crétacé | Supérieur |
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inférieur | non présent. |
Le réseau hydrographique de la commune se compose de six cours d'eau référencés :
La longueur totale des cours d'eau sur la commune est de 5,23 km[14].
Afin d’atteindre le bon état des eaux imposé par la Directive-cadre sur l'eau du , plusieurs outils de gestion intégrée s’articulent à différentes échelles : le SDAGE, à l’échelle du bassin hydrographique, et le SAGE, à l’échelle locale. Ce dernier fixe les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine. Le département de Seine-et-Marne est couvert par six SAGE, au sein du bassin Seine-Normandie[15].
La commune fait partie du SAGE « Nappe de Beauce et milieux aquatiques associés », approuvé le . Le territoire de ce SAGE couvre deux régions, six départements et compte 681 communes, pour une superficie de 9 722 km2[16]. Le pilotage et l’animation du SAGE sont assurés par le Syndicat mixte du pays Beauce Gâtinais en Pithiverais, qualifié de « structure porteuse »[17].
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[18]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (3 °C)[19].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 736 mm, avec 11,3 jours de précipitations en janvier et 7,6 jours en juillet[18]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Nemours à 7 km à vol d'oiseau[20], est de 12,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 690,3 mm[21],[22]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[23].
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[24],[25].
La réserve de biosphère « Fontainebleau et Gâtinais », créée en 1998 et d'une superficie totale de 150 544 ha, est un espace protégé présent sur la commune. Cette réserve de biosphère, d'une grande biodiversité, comprend trois grands ensembles : une grande moitié ouest à dominante agricole, l’emblématique forêt de Fontainebleau au centre, et le Val de Seine à l’est. La structure de coordination est l'Association de la Réserve de biosphère de Fontainebleau et du Gâtinais, qui comprend un conseil scientifique et un Conseil Education, unique parmi les Réserves de biosphère françaises[26],[27],[28].
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones spéciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États Membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[29].
Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la « directive Habitats »[30],[Carte 1] :
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Le territoire communal de Madeleine-sur-Loing comprend une ZNIEFF de type 1[Note 3],[33],[Carte 2], le « Marais de la Madeleine » (22,49 ha), couvrant 2 communes du département[34]. , et une ZNIEFF de type 2[Note 4],[33], la « vallée du Loing entre Nemours et Dordives » (1 059,63 ha), couvrant 7 communes dont 1 dans le Loiret et 6 en Seine-et-Marne[35].
Au , La Madeleine-sur-Loing est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[36]. Elle est située hors unité urbaine[1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 5],[1]. Cette aire regroupe 1 929 communes[37],[38].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (77,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (77,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (68,29 %), forêts (22,64 %), zones agricoles hétérogènes (8,98 %), zones urbanisées (0,09 %)[39].
Type d’occupation | 1990 | 2018 | Bilan | ||
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Territoires artificialisés (zones urbanisées, zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication, mines, décharges et chantiers, espaces verts artificialisés ou non agricoles) |
0,00 ha | 0,00 % | 0,54 ha | 0,09 % | 0,54 ha |
Territoires agricoles (terres arables, cultures permanentes, prairies, zones agricoles hétérogènes) |
476,79 ha | 77,36 % | 476,26 ha | 77,27 % | −0,54 ha |
Forêts et milieux semi-naturels (forêts, milieux à végétation arbustive et/ou herbacée, espaces ouverts sans ou avec peu de végétation) |
139,54 ha | 22,64 % | 139,54 ha | 22,64 % | 0 ha |
Parallèlement, L'Institut Paris Région, agence d'urbanisme de la région Île-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover[40],[41],[Carte 3]. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[Carte 4].
La loi SRU du a incité les communes à se regrouper au sein d’un établissement public, pour déterminer les partis d’aménagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document d’orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle et à un horizon de 20 ans et s'imposant aux documents d'urbanisme locaux, les PLU (Plan local d'urbanisme). La commune est dans le territoire du SCOT Nemours Gâtinais, approuvé le et porté par le syndicat mixte d’études et de programmation (SMEP) Nemours-Gâtinais[42].
La commune disposait en 2019 d'un plan local d'urbanisme en révision[43]. Le zonage réglementaire et le règlement associé peuvent être consultés sur le Géoportail de l'urbanisme[Carte 5].
La commune compte 51 lieux-dits administratifs[Note 6] répertoriés consultables ici[44] (source : le fichier Fantoir) dont la Groue, le Colombier.
En 2017, le nombre total de logements dans la commune était de 185 dont 99,3 % de maisons[Note 7].
Parmi ces logements, 85,5 % étaient des résidences principales, 8 % des résidences secondaires et 6,5 % des logements vacants.
La part des ménages fiscaux propriétaires de leur résidence principale s'élevait à 90,6 % contre 6,9 % de locataires et 2,5 % logés gratuitement[45].
La ligne de chemin de fer de Moret - Veneux-les-Sablons à Lyon-Perrache traverse du nord au sud le territoire de la commune.
Une seule route départementale relie La Madeleine-sur-Loing aux communes voisines : la D 40, à Bagneaux-sur-Loing, au nord ; à Souppes-sur-Loing, au sud.
Le canal du Loing traverse l'extrémité est de la commune du sud au nord.
La Madeleine-sur-Loing est desservie par deux lignes du réseau de bus Vallée du Loing - Nemours :
Le nom de la localité est mentionné sous les formes La Magdelene en 1489[46] ; La Madeleine de Corbeval en 1790[47] ; La Madeleine-sur-Loing (Décret du ).
Une madeleine, est un vieil hospice chrétien proche d'une voie ou d'une route ancienne qui a pu évoluer à l'époque médiévale en maladrerie, léproserie, hôpital, chapelle… souvent à l'origine de toponymes actuels.
Loing désigne la rivière traversant les départements de l'Yonne, du Loiret et de Seine-et-Marne.
L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rôle des EPCI à fiscalité propre en leur transférant cette compétence. Ce transfert devait en principe être effectif au , mais la loi Ferrand-Fesneau du a introduit la possibilité d’un report de ce transfert au [50],[51].
En 2020, la commune de La Madeleine-sur-Loing ne dispose pas d'assainissement collectif[52],[53].
L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[54]. La commune assure le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations[52],[55].
En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par la commune qui en a délégué la gestion à la SAUR, dont le contrat expire le [52],[56],[57].
Les habitants sont appelés les Magdaléniens et Magdaléniennes[58].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[59]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[60].
En 2022, la commune comptait 351 habitants[Note 8], en évolution de −0,28 % par rapport à 2016 (Seine-et-Marne : +3,92 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
La Madeleine-sur-Loing est dans la petite région agricole dénommée le « Gâtinais », à l'extrême sud-ouest du département, s'étendant sur un large territoire entre la Seine et la Loire sur les départements du Loiret, de Seine-et-Marne, de l'Essonne et de l'Yonne[Carte 6]. En 2010, aucune orientation technico-économique[Note 9] de l'agriculture ne se dégage sur la commune[63].
Si la productivité agricole de la Seine-et-Marne se situe dans le peloton de tête des départements français, le département enregistre un double phénomène de disparition des terres cultivables (près de 2 000 ha par an dans les années 1980, moins dans les années 2000) et de réduction d'environ 30 % du nombre d'agriculteurs dans les années 2010[64]. Cette tendance se retrouve au niveau de la commune où le nombre d’exploitations est passé de 4 en 1988 à 0 en 2010[63]. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Madeleine-sur-Loing, observées sur une période de 22 ans :
1988 | 2000 | 2010 | |
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Dimension économique[63],[Note 10] | |||
Nombre d’exploitations (u) | 4 | 1 | 0 |
Travail (UTA) | 5 | 1 | 0 |
Surface agricole utilisée (ha) | 232 | 151 | 0 |
Cultures[65] | |||
Terres labourables (ha) | 232 | s | 0 |
Céréales (ha) | 187 | s | |
dont blé tendre (ha) | 80 | s | |
dont maïs-grain et maïs-semence (ha) | 34 | ||
Tournesol (ha) | 12 | ||
Colza et navette (ha) | 16 | s | |
Élevage[63] | |||
Cheptel (UGBTA[Note 11]) | 0 | 0 |
L'architecte Pierre Dufau, grand prix de Rome, a rénové et habité le manoir de Beaumoulin.