Esther Williams s'est cassé le cou lors de l'impact quand elle a effectué le fameux grand plongeon en hauteur (35 mètres) de la scène finale du film. Elle a écrit dans ses mémoires qu'au sommet de la plate-forme, elle se sentait déjà désorientée, après sept perforations du tympan - le tribut de ses années de travail sous l'eau. Quand elle a plongé, elle savait que la coiffe de son costume était trop lourde et qu'elle allait au devant de problèmes. Elle a entendu son cou faire un claquement sec au contact de l'eau. Lorsqu'elle a refait surface, elle pouvait bouger les jambes mais le haut de son corps était paralysé, et il a fallu l'aider à sortir de la piscine. Une radiographie a révélé qu'elle avait cassé trois vertèbres cervicales. Esther Williams écrit : « Je n'avais pas pu avoir été plus près d'avoir eu la moelle épinière brisée et de devenir paraplégique, sans pourtant que cela ne soit arrivé. »[1] Elle a porté un plâtre pendant sept mois ; bien qu’elle se soit complètement rétablie, elle a, depuis, toujours souffert de maux de tête[2].
Million Dollar Mermaid (« la sirène valant un million de dollars ») est non seulement devenu le surnom d'Esther Williams à Hollywood, mais c'est également le titre que l'actrice a choisi pour son autobiographie. Esther Williams a souvent appelé La Première Sirène comme étant son film préféré[3].
Dans une interview, Esther Williams déclare qu'elle a rencontré et parlé avec Annette Kellerman avant le début du tournage, tout en essayant d'obtenir son approbation pour le choix d'Esther Williams dans le rôle principal. Après l'entretien, Kellerman lui a donné son entière approbation et a déclaré qu'elle était satisfaite du choix du casting, même si elle s'est plainte avec bonhomie que Williams était beaucoup plus jolie qu'elle[4].
↑The Million Dollar Mermaid: An Autobiography par Esther Williams et Digby Diehl. Editeur : Harcourt Trade, 2000, (ISBN0-15-601135-2), (ISBN978-0-15-601135-8)
↑Philip K. Scheuer : Annette Kellerman's All for Esther Now: Original One-Piece Bathing Suit Girl Recalls 'Indecent Exposure' Furor. Article du Los Angeles Times du 23 mars 1952. Page D3.