Manet avait son atelier dans le quartier de la rue Mosnier (actuelle rue de Berne)[4].
Contrairement à La Rue Montorgueil de Claude Monet, réalisée le même jour sur le même sujet[5], la rue pavoisée, sur une autre voie parisienne, la toile de Manet frappe par son aspect austère et presque aride, dénotant une vision assez noire du Paris estival, où se traîne « la silhouette furtive d'un mutilé de guerre »[6].
↑Bruno Cabanes, « Le retour du soldat », p.648, in Une histoire de la guerre, sous la direction de Bruno Cabanes, Points Seuil, 2021 (ISBN978-2-7578-9217-6).