La Tour de Nesle relate l'histoire de Marguerite de Bourgogne, reine de France, qui, après des nuits agitées, tuait ses partenaires afin de ne laisser aucun témoin de ses débauches nocturnes.
En 1840, Charles-Alexandre Debacq expose au Salon La Tour de Nesle. Des pécheurs trouvent un cadavre au pied de cette tour[4].
En 1842, le peintre exploite le même sujet en présentant Marguerite de Bourgogne et Blanche, sa sœur, convaincues d'adultère, sont conduites au Château-Gaillard, forteresse de Normandie[5].
En 1845, Frédéric Peyson expose au Salon Marguerite de Bourgogne écoutant Buridan (ou Marguerite de Bourgogne et Buridan dans la prison de la Tour de Nesle), dont il fera don l'année suivante au musée Fabre[6]. Le même musée conserve aussi de Peyson une Marguerite de Bourgogne assise, non datée [7].
Frédéric Peyson, Marguerite de Bourgogne assise, vers 1844
Frédéric Peyson, Marguerite de Bourgogne écoutant Buridan, 1844
↑Explication des ouvrages de peinture, sculpture, architecture, gravure et lithographie des artistes vivans [sic], exposés au Musée royal, le 1er mars 1833, Paris, imprimerie Vinchon, (lire en ligne), p. 229, no 2981.
↑C. V., « Exposition au Louvre (huitième article) », Journal des artistes et des amateurs, 7e année, vol. 1, no 16 (21 avril 1833), p. 275-276 [lire en ligne]
↑Explication des ouvrages de peinture et dessins, sculpture, architecture et gravure des artistes vivans [sic] exposés au Musée royal, le 5 mars 1840, Paris, Vinchon, (lire en ligne), p. 45, no 381.
↑Explication des ouvrages de peinture, sculpture, architecture, gravure et lithographie des artistes vivants, exposés au Musée royal, le 15 mars 1842, Paris, imprimerie Vinchon, (lire en ligne), p. 58, no 496.
↑Notice de l'oeuvre, Musée Fabre, Montpellier (page consultée le 8 décembre 2017)
↑Notice de l'oeuvre, Musée Fabre, Montpellier (page consultée le 8 décembre 2017).
Alexandre Dumas, Frédéric Gaillardet, La Tour de Nesle, drame en cinq actes et en neuf tableaux, Paris, Imprimerie normale de J. Didot l'aîné, 1832 (OCLC14401227).
Alexandre Dumas, La Tour de Nesle, édition de Claude Schopp, Paris, Gallimard, 2013, «Folio théâtre».
Fernande Bassan, « Histoire de La Tour de Nesle de Dumas père et Gaillardet », Nineteenth-Century French Studies, vol. 3, nos 1-2, 1974-1975, p. 40-57 (JSTOR23536225)
(en) Barbara T. Cooper, « Alexandre Dumas père’s La Tour de Nesle (1832): tragedy or melodrama? », European Romantic Review, vol. 20, no 5, , p. 593-601 (DOI10.1080/10509580903407480)
(en) Amnon Kabatchnik, Blood on the Stage, 1800 to 1900 : Milestone Plays of Murder, Mystery, and Mayhem, Rowman & Littlefield, , 720 p. (ISBN978-1-5381-0617-4 et 978-1-5381-0618-1), « The Tower (1832) », p. 125-145.
Odile Krakovitch, « Les femmes de pouvoir dans le théâtre de Dumas : de Christine à Messaline », Revue d'histoire littéraire de la France, vol. 104, no 4, (lire en ligne)
(en) Alexander Yale Kroff, « The Critics, the Public and the Tour de Nesle », Romanic Review, vol. 34, no 4, , p. 346-364 (lire en ligne)
Stéphane Le Couëdic, « Mais où sont les drames d'antan? La Tour de Nesle dans le roman et le drame populaire », dans Florent Montaclair, dir., Roman-feuilleton et théâtre : L'adaptation du roman-feuilleton au théâtre : colloque de Cerisy-la-Salle des 17-23 août 1998, Besançon, Presses du centre UNESCO de Besançon, (ISBN9782912295071 et 2912295076), p. 153-173