La Trétoire | |||||
Roue de meule. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Île-de-France | ||||
Département | Seine-et-Marne | ||||
Arrondissement | Provins | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes des Deux Morin | ||||
Maire Mandat |
José Dervin 2020-2026 |
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Code postal | 77510 | ||||
Code commune | 77472 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Trétoriens | ||||
Population municipale |
479 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 52 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 52′ 25″ nord, 3° 15′ 07″ est | ||||
Altitude | Min. 68 m Max. 189 m |
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Superficie | 9,28 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Paris (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Coulommiers | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Seine-et-Marne
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
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Liens | |||||
Site web | latretoire.fr | ||||
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La Trétoire est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne en région Île-de-France.
La commune est située à environ 15,5 kilomètres au nord-est de Coulommiers[Carte 1].
L'altitude de la commune varie de 68 mètres à 189 mètres pour le point le plus haut, le centre du bourg se situant à environ 180 mètres d'altitude (mairie)[1]. Elle est classée en zone de sismicité 1, correspondant à une sismicité très faible[2].
Le réseau hydrographique de la commune se compose de trois cours d'eau référencés :
La longueur totale des cours d'eau sur la commune est de 3,06 km[7].
Afin d’atteindre le bon état des eaux imposé par la Directive-cadre sur l'eau du , plusieurs outils de gestion intégrée s’articulent à différentes échelles : le SDAGE, à l’échelle du bassin hydrographique, et le SAGE, à l’échelle locale. Ce dernier fixe les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine. Le département de Seine-et-Marne est couvert par six SAGE, au sein du bassin Seine-Normandie[8].
La commune fait partie du SAGE « Petit et Grand Morin », approuvé le . Le territoire de ce SAGE comprend les bassins du Petit Morin (630 km2) et du Grand Morin (1 185 km2)[9]. Le pilotage et l’animation du SAGE sont assurés par le syndicat mixte d'aménagement et de gestion des Eaux (SMAGE) des 2 Morin, qualifié de « structure porteuse »[10].
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[11]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (3 °C)[12].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 765 mm, avec 12,2 jours de précipitations en janvier et 8,6 jours en juillet[11]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Saint-Cyr-sur-Morin à 6 km à vol d'oiseau[13], est de 11,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 814,8 mm[14],[15]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[16].
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones spéciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États Membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[17].
Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la « directive Habitats »[18],[Carte 2] :
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Le territoire communal de Trétoire comprend une ZNIEFF de type 1[Note 1],[21],[Carte 3], le « Petit Morin » (30,09 ha), couvrant 10 communes du département[22]. , et une ZNIEFF de type 2[Note 2],[21], la « vallée du Petit Morin de Verdelot à la Ferte Sous-Jouarre » (4 988,89 ha), couvrant 15 communes du département[23].
Au , La Trétoire est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[24]. Elle est située hors unité urbaine[25]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[25]. Cette aire regroupe 1 929 communes[26],[27].
La commune compte 139 lieux-dits administratifs[Note 4] répertoriés consultables ici[28] (source : le fichier Fantoir).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (65 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (65,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (58,6% ), forêts (31,2% ), zones urbanisées (3,8% ), prairies (3,3% ), zones agricoles hétérogènes (3 %)[29].
Parallèlement, L'Institut Paris Région, agence d'urbanisme de la région Île-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover[30],[31],[Carte 4]. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[Carte 5].
La commune disposait en 2019 d'un plan local d'urbanisme approuvé. Un plan local d'urbanisme intercommunal couvrant le territoire de la communauté de communes des Deux Morin, prescrit le 28 juin 2018, était en élaboration[32],[33]. Le zonage réglementaire et le règlement associé peuvent être consultés sur le Géoportail de l'urbanisme[Carte 6].
En 2016, le nombre total de logements dans la commune était de 226 dont 97,3 % de maisons et 1,3 % d'appartements.
Parmi ces logements, 80,5 % étaient des résidences principales, 11,9 % des résidences secondaires et 7,5 % des logements vacants.
La part des ménages fiscaux propriétaires de leur résidence principale s'élevait à 89 % contre 8,2 % de locataires et 2,7 % logés gratuitement[34].
La Trétoire s'appelait par le passé Saint Christophe lez Rebets[35]. Son nom actuel, dont l'origine n'est pas élucidée, date au plus tôt du XVIe siècle.
Le nom de la localité est mentionné sous les formes Tretoria en 1513[36] ; La Tretouere en 1569[37] ; La Trestouere les Rebetz en 1574[38] ; La Trestoirre en 1582[39].
Les origines de La Trétoire sont mal connues. L’étymologie de Tretoria en 1513 est délicate à élucider. Ce nom apparaît pourtant dans les sources les plus anciennes où il alterne avec celui de Saint Christophe lès Rebets. Il existe peu d’archives touchant directement au site de La Trétoire.
L’histoire de la paroisse peut être appréhendée à travers celle de l’Abbaye Saint-Pierre de Rebais. Fondée au VIIe siècle, elle rayonne sur l’ensemble des territoires environnants et, dès le XIIe siècle, l’abbé de Rebais a la charge des églises Saint-Jean-Baptiste et Saint-Nicolas, à Rebais, ainsi que les paroisses de Saint Denis lès Rebais, de Saint Léger et de Saint Christophe de La Trétoire.
L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rôle des EPCI à fiscalité propre en leur transférant cette compétence. Ce transfert devait en principe être effectif au , mais la loi Ferrand-Fesneau du a introduit la possibilité d’un report de ce transfert au [43],[44].
En 2020, la commune de La Trétoire ne dispose pas d'assainissement collectif[45],[46].
L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[47]. Le Syndicat mixte d'assainissement du Nord-Est (SIANE) assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations[45],[48].
En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par le syndicat de l'Eau de l'Est seine-et-marnais (S2E77) qui gère le service en régie[45],[49],[50].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[51]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[52].
En 2021, la commune comptait 479 habitants[Note 5], en évolution de +1,27 % par rapport à 2015 (Seine-et-Marne : +3,45 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
En 2018, le nombre de ménages fiscaux de la commune était de 175, représentant 474 personnes et la médiane du revenu disponible par unité de consommation de 23 330 euros[55].
En 2017 , le nombre total d’emplois dans la zone était de 42, occupant 221 actifs résidants. Le taux d'activité de la population (actifs ayant un emploi) âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 70,5 % contre un taux de chômage de 7,7 %. Les 21,8 % d’inactifs se répartissent de la façon suivante : 11,5 % d’étudiants et stagiaires non rémunérés, 5,3 % de retraités ou préretraités et 5 % pour les autres inactifs[56].
En 2019, le nombre d’unités légales et d’établissements par secteur d'activité était de 36 dont 3 dans l’industrie manufacturière, industries extractives et autres, 7 dans la construction, 7 dans le commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration, 1 dans l’Information et communication, 1 dans les activités immobilières, 9 dans les activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien, 3 dans l’administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale et 5 étaient relatifs aux autres activités de services[57].
En 2020, 8 entreprises ont été créées sur le territoire de la commune, dont 6 individuelles.
Au , la commune ne disposait pas d’hôtel et de terrain de camping[58].
La Trétoire est dans la petite région agricole dénommée la « Brie laitière » (anciennement Brie des étangs), une partie de la Brie à l'est de Coulommiers[Carte 7]. En 2010, l'orientation technico-économique[Note 6] de l'agriculture sur la commune est la culture de céréales et d'oléoprotéagineux (COP)[59].
Si la productivité agricole de la Seine-et-Marne se situe dans le peloton de tête des départements français, le département enregistre un double phénomène de disparition des terres cultivables (près de 2 000 ha par an dans les années 1980, moins dans les années 2000) et de réduction d'environ 30 % du nombre d'agriculteurs dans les années 2010[60]. Cette tendance se retrouve au niveau de la commune où le nombre d’exploitations est passé de 12 en 1988 à 8 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 57 ha en 1988 à 85 ha en 2010[59]. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Trétoire, observées sur une période de 22 ans :
1988 | 2000 | 2010 | |
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Dimension économique[59],[Note 7] | |||
Nombre d’exploitations (u) | 12 | 6 | 8 |
Travail (UTA) | 16 | 11 | 11 |
Surface agricole utilisée (ha) | 687 | 520 | 677 |
Cultures[61] | |||
Terres labourables (ha) | 581 | 450 | 606 |
Céréales (ha) | 403 | s | 428 |
dont blé tendre (ha) | 262 | 188 | 261 |
dont maïs-grain et maïs-semence (ha) | 54 | 48 | 82 |
Tournesol (ha) | 0 | ||
Colza et navette (ha) | 21 | s | s |
Élevage[59] | |||
Cheptel (UGBTA[Note 8]) | 233 | 179 | 60 |