La Trinité-de-Réville | |
église de la Trinité | |
Administration | |
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Pays | France |
Région | Normandie |
Département | Eure |
Arrondissement | Bernay |
Intercommunalité | Communauté de communes Intercom Bernay Terres de Normandie |
Maire Mandat |
Patrick Delanoue 2020-2026 |
Code postal | 27270 |
Code commune | 27660 |
Démographie | |
Gentilé | Trinirévillais |
Population municipale |
236 hab. (2021 ) |
Densité | 21 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 58′ 16″ nord, 0° 30′ 52″ est |
Altitude | Min. 145 m Max. 206 m |
Superficie | 11,15 km2 |
Type | Commune rurale à habitat très dispersé |
Unité urbaine | Hors unité urbaine |
Aire d'attraction | Bernay (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Breteuil (Eure) |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
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La Trinité-de-Réville est une commune française située dans le département de l'Eure, en région Normandie.
Le Village de Réville est situé sur la rive gauche de la Charentonne. La Trinité du Mesnil Josselin est situé sur la rive droite de la Charentonne.
La Guiel y rejoint la Charentonne[2].
La commune est traversée par les routes départementales RD 33 et RD 107.
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Côtes de la Manche orientale » et « Normandie (Cotentin, Orne) »[4]. Parallèlement le GIEC normand, un groupe régional d’experts sur le climat, différencie quant à lui, dans une étude de 2020, trois grands types de climats pour la région Normandie, nuancés à une échelle plus fine par les facteurs géographiques locaux. La commune est, selon ce zonage, exposée à un « climat contrasté des collines », correspondant au Pays d’Auge, Lieuvin et Roumois, moins directement soumis aux flux océaniques et connaissant toutefois des précipitations assez marquées en raison des reliefs collinaires qui favorisent leur formation[5].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 823 mm, avec 12,6 jours de précipitations en janvier et 8,5 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de La Ferté-en-Ouche à 14 km à vol d'oiseau[6], est de 10,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 797,5 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].
Au , La Trinité-de-Réville est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[10]. Elle est située hors unité urbaine[11]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bernay, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[11]. Cette aire, qui regroupe 36 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[12],[13].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (78,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (78,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (50,4 %), prairies (27,7 %), forêts (21,7 %), zones agricoles hétérogènes (0,2 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Réville est une ancienne commune rattachée en 1842 à celle de la Trinité du Mesnil Josselin[15].
La Trinité est attestée sous les formes Sancta Trinitas de Mesnillo Jocelini (L. P.) et La Trinité-près-la-Roussière (invent. des titres du Bec)[15].
La Trinité est un hagiotoponyme commun à une douzaine de communes en France[16].
Réville est attesté sous les formes Villa Remigii vers 1000 (dotalitium de la duchesse Judith), Roilvilla(Orderic Vital) en 1050 (Fauroux 122)[17], Revilla en 1128 (cartulaire de Saint-Évroult, charte de Henri Ier, roi d’Angleterre)[18], Reville-sur-Charentonne en 1828 (Louis Du Bois)[19].
Il s'agit d'une formation toponymique médiévale qui parait homonyme de Réville (Manche, Regis villa 1226) au sens apparent de « domaine rural du roi »[17], l'élément Ré- s'expliquant par l'ancien français et normand rei « roi » cf. rei, seconde moitié du Xe siècle (St Léger, éd. J. Linskill, 14), terme issu du latin regem, accusatif de rex, regis « souverain » et « chef, maître »[20]. Cependant la forme la plus ancienne Roilvilla semble s'opposer à cette explication[17].
Son église est placée sous l'invocation de la Sainte Trinité.
Les deux communes de La Trinité-du-Mesnil-Josselin et de Réville, (Roilvilla en 1050), ont été réunies en 1842[21].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[23].
En 2021, la commune comptait 236 habitants[Note 2], en évolution de −2,48 % par rapport à 2015 (Eure : −0,5 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
L'acteur Jacques Villeret et sa femme Irina Tarassov y acquièrent une propriété l'été 1981. Ils y vécurent jusqu'à leur séparation en 1998.
Puis, Jacques Villeret quitta la commune en pour rejoindre Croth où il venait d'acquérir une autre maison en bordure de rivière. Un mois plus tard, le , il y meurt d'une hémorragie interne alors qu'il entrait dans sa 55e année.
Irina Tarassov-Villeret fait revivre dans son livre Un jour tout ira bien édité chez Flammarion, l'amour qu'ils portaient tous deux à cette région de l'Eure.