La Ville-sous-Orbais | |
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Grand Est |
Département | Marne |
Arrondissement | Épernay |
Intercommunalité | Communauté de communes des Paysages de la Champagne |
Maire Mandat |
Bernard Lisch 2020-2026 |
Code postal | 51270 |
Code commune | 51639 |
Démographie | |
Population municipale |
40 hab. (2021 ![]() |
Densité | 3,6 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 57′ 44″ nord, 3° 40′ 47″ est |
Superficie | 11,05 km2 |
Type | Commune rurale à habitat très dispersé |
Unité urbaine | Hors unité urbaine |
Aire d'attraction | Hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Dormans-Paysages de Champagne |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
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La Ville-sous-Orbais est une commune française, située dans le département de la Marne en région Grand Est.
Le village se trouve dans la vallée du Surmelin.
La commune est dans la région hydrographique « la Seine de sa source au confluent de l'Oise (exclu) » au sein du bassin Seine-Normandie. Elle est drainée par le Surmelin, le ru des Grosses Pierres, le ruisseau des Cent Arpents, le Fossé 01 de la Maison Blanche et le Fossé 01 du Moulin de la Ville[1],[Carte 1].
Le Surmelin, d'une longueur de 41 km, prend sa source dans la commune de Loisy-en-Brie et se jette dans la Marne à Chartèves, après avoir traversé 17 communes[2].
Le ru des Grosses Pierres, d'une longueur de 12 km, prend sa source dans la commune de Le Baizil et se jette dans le Surmelin sur la commune, après avoir traversé six communes[3].
Deux plans d'eau complètent le réseau hydrographique : l'étang des Vacherons (0,4 ha) et l'étang du Milieu (0,2 ha)[Carte 1],[4].
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (3 °C)[6].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 747 mm, avec 11,7 jours de précipitations en janvier et 8 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Blesmes », sur la commune de Blesmes à 19 km à vol d'oiseau[7], est de 10,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 713,0 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 40,3 °C, atteinte le ; la température minimale est de −15,3 °C, atteinte le [Note 2],[8],[9].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[10]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[11].
Au , La Ville-sous-Orbais est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[12]. Elle est située hors unité urbaine[13] et hors attraction des villes[14],[15].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (60,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (60,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (44,1 %), forêts (39,6 %), prairies (13,4 %), zones agricoles hétérogènes (2,9 %), cultures permanentes (0,1 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Orbais : Formée sur le vieux haut allemand uro ("urus"], et bah ("ruisseau").
Thibaut II de Navarre, comte de Champagne et de Brie, donna la plus grande partie de la terre et seigneurie de Champ-Renaud, située dans la paroisse de la Ville sous Orbais, dans les bois, à une petite lieue d'Orbais à l'abbaye d'Orbais. Jean de Pilles, abbé commendataire d'Orbais, fit et donna cette terre à bail emphytéotique, ou pour quatre-vingt-dix-neuf ans, à Robert Baudiére, seigneur de la Chapelle-Monthaudon, elle est passés des mains de Robert de Baudiére, après plusieurs mutations, dans celles de Charles Denizet, marchand de Dormans, qui l'avait fait vendre par arrêt de justice sur le sieur de Courtival, son débiteur; mais les enfants de Charles Denizet ont du rendre la terre de Champ-Renaud à l'abbaye au mois de septembre 1702, ayant dû auparavant faire construire une ferme, suivant ledit bail[17].
Avant la Révolution, la cure (paroisse) du village est à la nomination et présentation (droit de patronage) des abbés et religieux de l'abbaye d'Orbais qui jouissent de la moitié des grosses dixmes, en qualité de curés primitifs, et des deux tiers des menues dixmes, à cause de l'office claustral de cellérier. Le prêtre qui administre la cure jouit de l'autre moitié de la grosse et d'un tiers des menues dixmes, en qualité de vicaire perpétuel[17].
Le , des combats ont lieu sur le plateau des Thomassets. Trois cents Français perdent la vie lors de ces « combats des Thomassets ». Une stèle commémorative est aujourd'hui érigée sur le plateau.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[21].
En 2021, la commune comptait 40 habitants[Note 3], en diminution de 23,08 % par rapport à 2015 (Marne : −1,22 %, France hors Mayotte : +1,84 %).