Labastide-de-Lévis

Labastide-de-Lévis
Labastide-de-Lévis
Pigeonnier du Pradinas à Labastide-de-Lévis.
Blason de Labastide-de-Lévis
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Tarn
Arrondissement Albi
Intercommunalité Gaillac Graulhet Agglomération
Maire
Mandat
François Vergnes
2020-2026
Code postal 81150
Code commune 81112
Démographie
Gentilé Bastidois
Population
municipale
958 hab. (2021 en évolution de +5,04 % par rapport à 2015)
Densité 67 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 55′ 39″ nord, 2° 00′ 42″ est
Altitude 151 m
Min. 135 m
Max. 220 m
Superficie 14,29 km2
Type Bourg rural
Unité urbaine Marssac-sur-Tarn
(banlieue)
Aire d'attraction Albi
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton des Deux Rives
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Liens
Site web Site officiel

Labastide-de-Lévis, connu sous la Révolution sous le nom de La Bastide-du-Tarn[1], est une commune française située dans le département du Tarn en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Gaillacois, un pays qui doit sa notoriété à la qualité de ses vins.

Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le Tarn, le Luzert, le Ruisseau de Vieulac et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Labastide-de-Lévis est une commune rurale qui compte 958 habitants en 2021. Elle est dans l'agglomération de Marssac-sur-Tarn et fait partie de l'aire d'attraction d'Albi. Ses habitants sont appelés les Bastidois ou Bastidoises.

Géographie

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La commune de l'aire urbaine d'Albi est située dans la vallée du Tarn, entre Gaillac et Albi en Albigeois.

Communes limitrophes

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Labastide-de-Lévis est limitrophe de sept autres communes. Les communes limitrophes sont Fayssac, Bernac, Castelnau-de-Lévis, Lagrave, Marssac-sur-Tarn, Rivières et Senouillac.

Communes limitrophes de Labastide-de-Lévis[2]
Fayssac Bernac
Senouillac Labastide-de-Lévis Castelnau-de-Lévis
Rivières Lagrave Marssac-sur-Tarn

Géologie et relief

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La superficie de la commune est de 1 429 hectares ; son altitude varie de 135 à 220 mètres[3].

Voies de communication et transports

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La desserte de la commune est assurée par deux lignes régulières du réseau régional liO : la ligne 702 la relie à Albi et à Saint-Sulpice-la-Pointe ; la ligne 721 la relie à Albi et à Montauban.

La gare de Labastide-de-Lévis, sur la ligne Tessonnières - Albi, est située sur la commune. Elle est fermée et non desservie.

Hydrographie

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La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[4]. Elle est drainée par le Tarn, le Luzert, le ruisseau de Vieulac et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 15 km de longueur totale[5],[Carte 1].

Le Tarn, d'une longueur totale de 380 km, prend sa source sur le mont Lozère, dans le nord de la commune du Pont de Montvert - Sud Mont Lozère en Lozère, et se jette dans la Garonne à Saint-Nicolas-de-la-Grave, en Tarn-et-Garonne.

Le Luzert, d'une longueur totale de 12,7 km, prend sa source dans la commune de Sainte-Croix et s'écoule du nord-est au sud-ouest. Il traverse la commune et se jette dans le Tarn à Lagrave, après avoir traversé 7 communes[6].

Le ruisseau de Vieulac, d'une longueur totale de 12,8 km, prend sa source dans la commune de Castanet et s'écoule du nord-est au sud-ouest. Il traverse la commune et se jette dans le Tarn à Brens, après avoir traversé 7 communes[7].

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier de Labastide-de-Lévis.

En 2010, le climat de la commune est de type climat du Bassin du Sud-Ouest, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[8]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[9].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 831 mm, avec 10 jours de précipitations en janvier et 5,5 jours en juillet[8]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Albi », sur la commune du Sequestre à 7 km à vol d'oiseau[10], est de 13,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 733,9 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 42,3 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −20,4 °C, atteinte le [Note 1],[11],[12].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[13]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[14].

Milieux naturels et biodiversité

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L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 2] est recensée sur la commune[15] : les « bords du Tarn à l'embouchure de la Saudronne » (75 ha), couvrant 3 communes du département[16] et une ZNIEFF de type 2[Note 3],[15] : la « basse vallée du Tarn » (3 623 ha), couvrant 49 communes dont huit dans la Haute-Garonne, 20 dans le Tarn et 21 dans le Tarn-et-Garonne[17].

Au , Labastide-de-Lévis est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 1]. Elle appartient à l'unité urbaine de Marssac-sur-Tarn[Note 4], une agglomération intra-départementale regroupant quatre communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 5],[I 2],[I 3]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Albi, dont elle est une commune de la couronne[Note 6],[I 3]. Cette aire, qui regroupe 91 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 4],[I 5].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (90,3 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (95,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (63,9 %), cultures permanentes (14,8 %), zones agricoles hétérogènes (11,6 %), zones urbanisées (5,4 %), eaux continentales[Note 7] (2,1 %), forêts (1,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,9 %)[18]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs

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Le territoire de la commune de Labastide-de-Lévis est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[19]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[20].

Risques naturels

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Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Tarn, le Luzert et le ruisseau de Vieulac. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[21]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1988, 1992, 1994, 1996 et 2003[22],[19].

Labastide-de-Lévis est exposée au risque de feu de forêt. En 2022, il n'existe pas de Plan de Prévention des Risques incendie de forêt (PPRif). Le débroussaillement aux abords des maisons constitue l’une des meilleures protections pour les particuliers contre le feu[Note 8],[23].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Labastide-de-Lévis.

La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[24]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 99,9 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (76,3 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 457 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 457 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[25],[Carte 3].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[26].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1992, 2003, 2011, 2016 et 2017, par des mouvements de terrain en 2015 et par des glissements de terrain en 1992[19].

Risques technologiques

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Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[27].

L'étymologie de « Labastide » est transparente : la ville est une bastide. Ce nom désigne trois à cinq cents villes neuves, fondées principalement dans le Sud-ouest de la France entre 1222 et 1373, dont un certain nombre portent le nom de Bastide ou Labastide : ainsi, le Tarn en compte cinq.

Pour distinguer ces villes entre elles, il fallait ajouter un qualificatif ou un second nom. La commune dont il est ici question sera longtemps appelée Labastide-de-Montfort, ou Labastide-Montfort. La Révolution la rebaptise « Labastide du Tarn » puis « Labastide-de-Lévis » en mémoire de la famille éponyme qui eut la ville sous sa juridiction[28].

Fondation de la bastide

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La bastide est construite par Doat Alaman. Cette fondation date de l'époque de la croisade des albigeois puisque Guillaume de Puylaurens, dans sa chronique[b 1], relate qu'en 1223, Amaury VI de Montfort détruit la bastide de Donat Alaman[a 1]. (« bastitam Deodati Alamanni »)

Sicard Alaman hérite de la bastide de son père et la cède à son dernier héritier, Sicard le jeune. Mort sans héritier, la bastide échoit à son oncle Bertrand, vicomte de Lautrec. La bastide finit par tomber dans l'escarcelle de la maison de Lévis.

Héraldique

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Labastide-de-Lévis

Son blasonnement est : Écartelé : au premier d'azur au demi-vol d'or, au deuxième de gueules au lion couronné d'or, au troisième de gueules au lion d'argent, au quatrième d'or aux trois chevrons de sable.

En haut à gauche se trouve le demi-vol de la maison Alaman. En haut à droite, le lion d'or est de la famille de Lautrec et celui d'en bas à gauche est celui de la maison de Montfort-l'Amaury. Le dernier quart est aux armes de la maison de Lévis.

Politique et administration

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Administration municipale

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La Mairie.
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 2001 en cours François Vergnes[29]. sans étiquette Professeur du secondaire
mars 1989 2001 Bernard Brune[30] sans étiquette Retraité de la marine
Les données manquantes sont à compléter.

Intercommunalité

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La commune fait partie de la communauté d'agglomération Gaillac-Graulhet.

Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[32]. En 2021, la commune comptait 958 habitants[Note 9], en évolution de +5,04 % par rapport à 2015 (Tarn : +1,82 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
9269341 0551 1361 2041 1841 0751 1021 052
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 0051 005937900898849868886888
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
809817803658703702667631675
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
705758766763780861941947983
2015 2020 2021 - - - - - -
912950958------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[33] puis Insee à partir de 2006[34].)
Histogramme de l'évolution démographique
Évolution du rang de la commune
selon la population municipale des années : 1968[35] 1975[35] 1982[35] 1990[35] 1999[35] 2006[36] 2009[37] 2013[38]
Rang de la commune dans le département 72 75 77 75 71 70 71 76
Nombre de communes du département 326 324 324 324 324 323 323 323

Enseignement

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Labastide-de-Lévis fait partie de l'académie de Toulouse.

En 2018, la commune compte 418 ménages fiscaux[Note 10], regroupant 959 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 22 160 [I 6] (20 400  dans le département[I 7]).

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 8] 6 % 6,4 % 8 %
Département[I 9] 8,2 % 9,9 % 10 %
France entière[I 10] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 546 personnes, parmi lesquelles on compte 76,1 % d'actifs (68,1 % ayant un emploi et 8 % de chômeurs) et 23,9 % d'inactifs[Note 11],[I 8]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction d'Albi, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4],[I 11]. Elle compte 179 emplois en 2018, contre 196 en 2013 et 195 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 375, soit un indicateur de concentration d'emploi de 47,5 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 55 %[I 12].

Sur ces 375 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 56 travaillent dans la commune, soit 15 % des habitants[I 13]. Pour se rendre au travail, 89,1 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,6 % les transports en commun, 3,9 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 4,4 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 14].

Activités hors agriculture

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Secteurs d'activités

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69 établissements[Note 12] sont implantés à Labastide-de-Lévis au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 13],[I 15].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 69 100 % (100 %)
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
6 8,7 % (13 %)
Construction 13 18,8 % (12,5 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
16 23,2 % (26,7 %)
Information et communication 3 4,3 % (2,1 %)
Activités financières et d'assurance 3 4,3 % (3,3 %)
Activités immobilières 3 4,3 % (4,2 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
11 15,9 % (13,8 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
1 1,4 % (15,5 %)
Autres activités de services 13 18,8 % (9 %)

Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 23,2 % du nombre total d'établissements de la commune (16 sur les 69 entreprises implantées à Labastide-de-Lévis), contre 26,7 % au niveau départemental[I 16].

Entreprises et commerces

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Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[39] :

  • Etablissements Hermet, fabrication d'éléments en béton pour la construction (16 889 k€)
  • Etablissements Malaterre - P Plus, autres travaux de finition (488 k€)
  • TM Invest, activités des sociétés holding (168 k€)
  • Lecalier, activités des parcs d'attractions et parcs à thèmes (3 k€)
  • Marcel, activités des sociétés holding (0 k€)

Agriculture

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La commune est dans le Gaillacois, une petite région agricole au sous-sol argilo-graveleux et/ou calcaire dédiée à la viticulture depuis plus de 2000 ans, située dans le centre-ouest du département du Tarn[40]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 14] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 5].

1988 2000 2010 2020
Exploitations 56 39 34 24
SAU[Note 15] (ha) 1 071 856 872 773

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 56 lors du recensement agricole de 1988[Note 16] à 39 en 2000 puis à 34 en 2010[42] et enfin à 24 en 2020[Carte 6], soit une baisse de 57 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 58 % de ses exploitations[43],[Carte 7]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 1071 ha en 1988 à 773 ha en 2020[Carte 8]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 19 à 32 ha[42].

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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  • Le pigeonnier du Pradinas (ou des Vialles[44]) datant de 1779 et classé Monument historique en 1992[45],
  • L'église Saint-Blaise de Labastide-de-Lévis, édifice gothique en pierre blanche et en moellon, bâti à la fin du XVe ou au début du XVIe siècle. Il se compose d'une nef à trois travées voûtées, avec autant de chapelles de chaque côté, et de deux chapelles latérales dans le sanctuaire. Les voûtes sont à arêtes ogivales. Le sanctuaire est à cinq pans et élevé de deux degrés au-dessus de la nef. L'édifice a été inscrit au titre des monuments historiques en 1950[46].

Personnalités liées à la commune

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Pour approfondir

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Bibliographie

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  • Charles Higounet, « Les Alaman seigneurs bastidors et péagers du XIIIe siècle », Annales du Midi : revue archéologique, historique et philologique de la France méridionale, vol. 68, no 34,‎ , p. 227-253 (lire en ligne)
  1. p. 232.
  • (la) Guillaume de Puylaurens traduit en français par Charles Lagarde, Chronique de maître Guillaume de Puylaurens sur la guerre des Albigeois, Béziers, Imprimerie Delpech, 354 p. (lire en ligne)
  1. p. 175.

Articles connexes

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Liens externes

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Site officiel

Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  3. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  4. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  5. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Marssac-sur-Tarn comprend deux villes-centres (Lagrave et Marssac-sur-Tarn) et deux communes de banlieue.
  6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  7. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  8. Le principe d’un débroussaillement efficace consiste à couper et éliminer tous les bois morts, les broussailles et les herbes sèches 50 mètres autour des habitations et 2 mètres de part et d’autre des voies, élaguer les branches basses des arbres, espacer les arbres et les arbustes situés dans la zone à débroussailler pour éviter que le feu ne se propage d’arbre en arbre, éliminer les arbustes sous les grands arbres pour éviter que le feu ne se propage vers la cime des arbres, toujours se débarrasser des végétaux coupés par compostage, par évacuation en décharge autorisée ou par incinération en respectant la réglementation sur le brûlage et entretenir régulièrement la zone débroussaillée, tous les 2 ou 3 ans maximum sur le pourtour, tous les ans à proximité de l’habitation
  9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  10. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  11. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  12. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  13. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  14. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  15. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  16. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[41].
  • Cartes
  1. « Réseau hydrographique de Labastide-de-Lévis » sur Géoportail (consulté le 10 décembre 2021).
  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
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  8. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références

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Site de l'Insee

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Autres sources

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