Lacapelle-Pinet | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Occitanie | ||||
Département | Tarn | ||||
Arrondissement | Albi | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Val 81 | ||||
Maire Mandat |
David Delmar 2020-2026 |
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Code postal | 81340 | ||||
Code commune | 81122 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
73 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 9 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 04′ 05″ nord, 2° 20′ 20″ est | ||||
Altitude | Min. 352 m Max. 602 m |
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Superficie | 8,15 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat très dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Albi (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Carmaux-1 Le Ségala | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Tarn
Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative)
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Lacapelle-Pinet (La Capèla Pinet en Occitan) est une commune française, située dans le nord-est du département du Tarn en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Ségala, un territoire s'étendant sur les départements du Tarn et de l'Aveyron, constitué de longs plateaux schisteux, morcelés d'étroites vallées.
Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le Cérou et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Lacapelle-Pinet est une commune rurale qui compte 73 habitants en 2021, après avoir connu un pic de population de 373 habitants en 1866. Elle fait partie de l'aire d'attraction d'Albi.
Commune située dans le nord-est du département du Tarn, dans le Massif central et le Ségala.
Les communes limitrophes sont Crespin, Lédas-et-Penthiès, Montauriol, Padiès et Tréban.
La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[2]. Elle est drainée par le Cérou et le ruisseau de Merderié et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 11 km de longueur totale[3],[Carte 1].
Le Cérou, d'une longueur totale de 87,1 km, prend sa source dans la commune de Saint-Jean-Delnous et s'écoule d'est en ouest. Il traverse la commune et se jette dans l'Aveyron à Varen, après avoir traversé 23 communes[4].
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est toujours exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Sud-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 000 à 1 500 mm, minimale en été, maximale en automne[6].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 052 mm, avec 11,3 jours de précipitations en janvier et 6,7 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Tanus », sur la commune de Tanus à 4 km à vol d'oiseau[7], est de 12,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 866,6 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 38,9 °C, atteinte le ; la température minimale est de −12,7 °C, atteinte le [Note 1],[8],[9].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[10]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[11].
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 2] est recensée sur la commune[12] : la « haute vallée du Cérou » (1 427 ha), couvrant 7 communes du département[13] et une ZNIEFF de type 2[Note 3],[12] : la « haute vallée du Cérou » (3 007 ha), couvrant 13 communes dont deux dans l'Aveyron et 11 dans le Tarn[14].
Au , Lacapelle-Pinet est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 1]. Elle est située hors unité urbaine[I 2]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Albi, dont elle est une commune de la couronne[Note 4],[I 2]. Cette aire, qui regroupe 91 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 3],[I 4].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (74 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (74,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (48,9 %), forêts (25,6 %), zones agricoles hétérogènes (22,9 %), prairies (2,1 %), eaux continentales[Note 5] (0,4 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Le territoire de la commune de Lacapelle-Pinet est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses, et à un risque particulier : le risque de radon[16]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[17].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Cérou. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[18]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1988 et 2007[19],[16].
Lacapelle-Pinet est exposée au risque de feu de forêt. En 2022, il n'existe pas de Plan de Prévention des Risques incendie de forêt (PPRif). Le débroussaillement aux abords des maisons constitue l’une des meilleures protections pour les particuliers contre le feu[Note 6],[20].
La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[21]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 70,5 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (76,3 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 39 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 32 sont en aléa moyen ou fort, soit 82 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[22],[Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[23].
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[24].
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Lacapelle-Pinet est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[25].
Bessoles | Etienne | 1823 | 1825 | |
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Serin | François | 1825 | 1832 | |
Delpoux | Antoine | 1833 | ||
Bessoles | Pierre | aout 1853 | ||
Feral | Jean Antonin | aout 1853 | 1866 | |
Serin | Celestin | 1866 | 1878 | |
Negrier | Guilhaume | |||
Besombes | Jean de Dieu | 1880 | ||
Lacroix | Antoine | 1881 | 1883 | |
Fouillade | Joseph | 1883 | ||
Serin | Celestin | |||
Roquefeuil | Prosper | sept 1894 | ||
Vidal | Jean Pierre | sept 1894 | ||
Besombes | François | aout 1905 | ||
Revellat | Jean Baptiste | aout 1908 | ||
Boutonnet | Pierre | |||
Bernadou | Urbain | |||
Cuq | Pierre Noel | Conseiller général de Valence d'albigeois 1952_1976
Détenteur en 2002 du plus long mandat de France | ||
Durand | Christian |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1800. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[27]. En 2021, la commune comptait 73 habitants[Note 7], en évolution de −1,35 % par rapport à 2015 (Tarn : +1,82 %, France hors Mayotte : +1,84 %). |
2008 | 2013 | 2018 | |
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Commune[I 5] | 7,5 % | 2,8 % | 7,5 % |
Département[I 6] | 8,2 % | 9,9 % | 10 % |
France entière[I 7] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 43 personnes, parmi lesquelles on compte 75 % d'actifs (67,5 % ayant un emploi et 7,5 % de chômeurs) et 25 % d'inactifs[Note 8],[I 5]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction d'Albi, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4],[I 8]. Elle compte 7 emplois en 2018, contre 15 en 2013 et 17 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 29, soit un indicateur de concentration d'emploi de 25,9 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 47,6 %[I 9].
Sur ces 29 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 7 travaillent dans la commune, soit 26 % des habitants[I 10]. Pour se rendre au travail, 81,5 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 3,7 % les transports en commun et 14,8 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 11].
9 établissements[Note 9] sont implantés à Lacapelle-Pinet au [I 12]. Le secteur de l'industrie manufacturière, des industries extractives et autres est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 66,7 % du nombre total d'établissements de la commune (6 sur les 9 entreprises implantées à Lacapelle-Pinet), contre 13 % au niveau départemental[I 13].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
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Exploitations | 23 | 16 | 11 | 9 |
SAU[Note 10] (ha) | 595 | 442 | 401 | 348 |
La commune est dans le Segala, une petite région agricole située dans le nord-est du département du Tarn. C’est la relative pauvreté du sol de cette région où ne poussait jadis que le seigle qui a donné son nom à cette aire géographique. Situé en moyenne altitude, le Ségala s’étend sur des territoires vallonnés et riches en schiste[30]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 11] sur la commune est l'élevage de bovins, pour la viande[Carte 5]. Neuf exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 12] (23 en 1988). La superficie agricole utilisée est de 348 ha[32],[Carte 6],[Carte 7].