Lachapelle-Graillouse

Lachapelle-Graillouse
Lachapelle-Graillouse
Église Notre-Dame-de-l'Assomption.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Ardèche
Arrondissement Largentière
Intercommunalité Communauté de communes de la Montagne d'Ardèche
Maire
Mandat
Roland Jallat
2020-2026
Code postal 07470
Code commune 07121
Démographie
Gentilé Chapelous
Population
municipale
189 hab. (2021 en évolution de −7,8 % par rapport à 2015)
Densité 9,2 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 48′ 48″ nord, 4° 01′ 15″ est
Altitude Min. 868 m
Max. 1 233 m
Superficie 20,48 km2
Type Commune rurale à habitat très dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Haute-Ardèche
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Lachapelle-Graillouse
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Lachapelle-Graillouse

Lachapelle-Graillouse est une commune française située dans le département de l'Ardèche, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Géographie

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Situation et description

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La commune est située entre les communes du Lac-d'Issarlès et de Coucouron, dans les monts du Vivarais, proche du mont Gerbier-de-Jonc, de la source de la Loire et du mont Mézenc, qui culmine à 1 754 mètres. À vol d'oiseau, elle se situe à 16,2 kilomètres au nord-est de Langogne[1], 27,4 kilomètres au sud-est du Puy-en-Velay[2] et à 36,4 kilomètres au nord-ouest d'Aubenas[3].

Géologie et relief

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La superficie de la commune est de 2 048 hectares ; son altitude varie entre 868 et 1 233 mètres[4].

Le bourg est situé à 1 111 mètres d'altitude au sein du plateau ardéchois.

Communes limitrophes

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Rose des vents Issarlès Le Lac-d'Issarlès Rose des vents
Lafarre (Haute-Loire) N
O    Lachapelle-Graillouse    E
S
Coucouron Issanlas Saint-Cirgues-en-Montagne

La commune bénéficie de la proximité du lac d'Issarlès qui est la principale attraction touristique du plateau ardéchois.

Elle jouxte la commune de Coucouron, ancien chef-lieu de canton et siège de la communauté de communes de la Montagne d'Ardèche, qui concentre la plupart des activités administratives et commerciales du plateau ardéchois.

En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Sud-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 000 à 1 500 mm, minimale en été, maximale en automne[6].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 7,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 117 mm, avec 9,8 jours de précipitations en janvier et 6,5 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Issanlas_sapc », sur la commune d'Issanlas à 5 km à vol d'oiseau[7], est de 7,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 017,1 mm[8],[9]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].

Hydrographie

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Le chef-lieu de la commune est traversé par la rivière Le Nadalès, un affluent de la Loire en rive gauche. La Loire assure la limite de la commune avec celles d'Issarlès, du Lac-d'Issarlès et du Cros-de-Géorand.

La commune est aussi bordée à l'ouest par la Langougnole, autre affluent de la Loire (rive gauche).

Voies de communication

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Au , Lachapelle-Graillouse est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[11]. Elle est située hors unité urbaine[12] et hors attraction des villes[13],[14].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (63,7 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (67,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (49,4 %), prairies (33,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (14,3 %), zones agricoles hétérogènes (3 %)[15].

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Morphologie urbaine

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La population se disperse entre le chef-lieu (Lachapelle-Graillouse proprement dite) et un grand nombre de hameaux : Boissandroux, la Mouline, Lapessade, la Roche, le Crosromeau, Vazeilles, le Ventalon, Riou-Cros, le Pont de la Borie, les Chazornes, la Couleyre, Vente, la Gaselle, Villeneuve, Maisonseule, Chanteperdrix, le Pièbre, le Monteil.

Quelques lieux-dits isolés, jadis habités, sont désormais désertés : les Rhodes (toujours habités), Moulin de Courbet, Moulin de Givel, Beaumier.

En 2009, le nombre total de logements dans la commune était de 276, alors qu'il était de 238 en 1999[I 1].

Parmi ces logements, 39,5 % étaient des résidences principales, 60,1 % des résidences secondaires et 0,4 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 99,3 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 0,7 % des appartements[I 2].

La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 89,0 %, en hausse importante par rapport à 1999 (69,6 %)[I 3].

La graphie du nom de Graillouse a beaucoup évolué au cours des siècles : Graculosa vers l'an 900, Grattalosa au xie siècle, Gralhosa en 1516, Grallouse sur Loire en 1793 (durant quelques années), Graihouse au XIXe siècle, puis Graillouse.[réf. nécessaire]

Hypothèses

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L'origine du toponyme est controversée : il pourrait provenir du provençal gralha (corneille)[16]ou de « grais », de « grailles » signifiant corbeaux et grenouilles en patois ou encore de la Capella Gratiosa (Tchapello Gracillouso en patois), chapelle gracieuse en français[réf. nécessaire].

On évoque également le nom latin le plus ancien, utilisé dans le cartulaire de Saint-Chaffre qui est Graculosa[17].

Ce mot latin correspond aux geais, mainates ou choucas qui font partie de la famille des corvidés. Les corvidés était très nombreux dans la région jusqu'aux années 1980. Sur un des quatre chapiteaux du chœurs de l'église de Lachapelle Graillouse est représenté un oiseau en relief. De même, la sculpture d'un oiseau, aussi en relief, est présente à la base de l'arc en pierres taillées d'une des chapelles latérales. En patois local, les corvidés sont nommés les « Grails ». Ces nombreux indices peuvent laisser à penser que Lachapelle-Graillouse était à l'origine La Chapelle aux oiseaux.[réf. nécessaire]

Orthographe

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Pour ce qui est du nom complet de la commune, la bonne orthographe est « Lachapelle-Graillouse » et non « La Chapelle Graillouse »[18]. En effet, c'est par erreur que le nom orthographié « La Chapelle Graillouse » figure depuis quelques années sur les deux panneaux indicateurs situés aux entrées du village. Le classement alphabétique utilisé dans l'annuaire du téléphone, le nom utilisé pour le titre de la rubrique locale dans les journaux et sur les cartes géographiques I.G.N et Michelin, les anciens panneaux routiers (qui indiquent la direction du village et qui sont situés aux carrefours de la départementale côté Coucouron et côté Issarlès) et enfin l'usage par les habitants de la commune confirment que l’orthographe du nom du bourg est Lachapelle-Graillouse.

Lachapelle-Graillouse apparaît pour la première fois dans un document écrit en 879 sous le nom de capella Graculosa. Le village possède depuis l'an 1041 une église avec clocher peigne donnant sur une petite place entourée de maisons en pierres.

La révolution de 1848 est l'occasion de faire éclater de vieilles rivalités, jusque-là contenues. L'ancien maire, révoqué par les nouvelles autorités, contre-attaque et fait circuler une pétition en blanc contre le nouveau maire, abusant une partie des signataires. Le nouveau maire lui-même fonde peu d'espoirs dans le suffrage universel, tous les habitants de la commune étant liés par un réseau d'obligations mutuelles et de parentés, les votes sont acquis d'avance[19].

En 1892, le village est frappé par une épidémie qui fait plus de cent morts dont le prêtre curé de la paroisse. La croix de mission située à la sortie nord du village au bord de la route départementale est érigée en remerciement pour la fin de ce fléau. Durant la Première Guerre mondiale, 101 personnes perdent la vie, soit environ 10 % de la population. À la différence de 1892, il s'agit ici pour la plupart de jeunes gens, le déclin démographique amorcé en 1892 n'en est que plus accentué. Avec la mécanisation du travail agricole, la commune subit un fort exode rural, touchant principalement les jeunes générations les mieux formées, qui culmine dans les années 1950-1960. Cet exode se fait principalement vers la basse Ardèche (Aubenas), le bassin houiller d'Alès et le midi de la France. Le Puy-en-Velay et la région lyonnaise accueillent aussi de nombreux Chapelous. Certains d'entre eux, devenus fonctionnaires, montent à Paris par le jeu des mutations de début de carrière. La plupart ne reviennent pas sur le plateau et s'établissent loin du pays. La population est alors toujours en très forte baisse par rapport aux années 1920. Les générations ne se renouvellent plus sur place. Les écoles publiques des hameaux (Villeneuve, le Pièbre…) ferment dans les années 1960. Les deux écoles (une publique et une privée) du chef-lieu disparaissent durant la décennie 1980. Les quelques enfants vivant dans la commune rejoignent alors les écoles de Coucouron ou du Lac-d'Issarlès. En conséquence, faute de clients, les nombreux commerces que le village possédait jusque dans les années 1970 ferment durant la décennie suivante. En 1979, le bourg comptait trois épiceries (dont une avec distribution de journaux), deux boulangeries, deux hôtels avec restaurants, quatre débits de boisson (dont un avec débit de tabac), un marchand de boissons en gros, un commerce de chaussures, une agence postale gérée par les P.T.T et environ huit petites exploitations agricoles (pour la plupart de moins de dix vaches). Il n'y avait pas de commerce dans les autres hameaux de la commune. Quelques commerces ambulants (boucherie, épicerie, boulangerie) sillonnaient la commune pour des tournées bi-hebdomadaires. Il existait de nombreuses exploitations agricoles dans chacun des hameaux de la commune. L'été, quelques habitants des villages ainsi que les deux hôtels de la commune proposaient aux touristes des hébergements au confort souvent sommaire. Ce type d'hébergement qui avait l'avantage d’être très peu coûteux et permettait à des familles d'ouvriers ou d'employés de pouvoir faire un séjour prolongé (souvent un mois entier) à la campagne a disparu.[réf. nécessaire]

Politique et administration

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Administration municipale

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Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre 100 et 499, le nombre de membres du conseil municipal est de 11[20].

Liste des maires

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Liste des maires successifs[21]
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
  1824 Jean Marie Ambroise Breysse    
1824 1829 Jean Baptiste Agreil    
1830 1834 Jean François Régis Charreyre    
1835 1838 Etienne Jolivet    
1838 1852 Jean-Pierre Hilaire    
1852 1865 Claude Valette    
1865 1875 Jean-Pierre Hilaire    
1875 1878 Théodore Victor Malartre    
1878 1888 Charles Cottiau    
1888 après 1903 Célestin Hilaire    
1904 1915 Aimè de Saint Crouzette    
1916 1919 Antoine Pasquier    
1920 environ juillet 1943[Note 1] Victorin Hilaire    
août 1943 août 1944 Romieux ? Commerçant
avril 1945 mars 1965 Baptiste Arnaud SE Hôtelier (Hôtel restaurant Arnaud)
avril 1965 mars 2001 Roger Veysseyre SE Instituteur public
avril 2001 26 décembre 2013[Note 2] Michel Bernard[23] PS Agent d'assurance
janvier 2014 28 mars 2014 Maryse Breysse   Agent de la poste,
Assure l'intérim en tant que
première adjointe.
28 mars 2014[24] En cours
(au 10 juillet 2020)
Roland Jallat SE Agriculteur

Finances communales

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Instances judiciaires et administratives

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Lachapelle-Graillouse relève du conseil de prud'hommes d'Aubenas, de la Cour administrative d'appel de Lyon, de la Cour d'appel de Nîmes, de la Cour d'assises de l'Ardèche, du tribunal administratif de Lyon, du tribunal d'instance d'Aubenas, du tribunal de commerce d'Aubenas, du tribunal de grande instance de Privas, du tribunal paritaire des baux ruraux d'Aubenas et du tribunal pour enfants de Privas[25].

Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[27].

En 2021, la commune comptait 189 habitants[Note 3], en évolution de −7,8 % par rapport à 2015 (Ardèche : +2,22 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
7227519298769469629611 0381 111
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 2001 2021 1451 1721 2581 3321 3801 4101 211
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 1861 2211 1451 023864919860754622
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
535546452376293237222230245
2014 2019 2021 - - - - - -
207192189------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[28] puis Insee à partir de 2006[29].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement

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La commune est rattachée à l'académie de Grenoble.

Manifestations culturelles et festivités

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Fête votive

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Avant les années 1980, la fête votive du village, le samedi et dimanche suivant le 15 août rassemblait la jeunesse du plateau, habitants du plateau ardéchois et quelques touristes fidèles pour clore la période du 14 juillet au 15 août, qui correspondait au pic de fréquentation touristique. Un bal se déroulait le samedi soir, des manèges étaient installés. Un tir de feu d'artifice avait lieu le dimanche soir.

Animations au village et aux alentours

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  • Feu de la Saint-Jean ;
  • Fête votive le premier dimanche suivant le  ;
  • Marché à la belle saison sur la place du village le premier dimanche de chaque mois ;
  • Marché à Coucouron chaque mercredi matin ;
  • Nombreux concours de pétanque durant les mois de juillet et d'août.

La municipalité a créé au chef-lieu depuis 2010, trois terrains de pétanque en plein air. Elle a aussi financé la construction d'un hangar qui sert de terrain couvert.

Jusque dans les années 1990, quand le temps le permettait, la place du village voyait souvent, en soirée, une bonne trentaine de personnes s'affronter en tournoi de boules amical[réf. nécessaire]. Il en était de même dans les hameaux du Pièbre ou de Vente notamment. Actuellement[Quand ?], on joue encore un peu les soirs d'été sur la place de l’église ou dans le récent "pétanquodrome"[réf. nécessaire].

Alors qu'elle était le siège de l'association « La boule du plateau », la commune voyait se dérouler de très nombreux concours de pétanque (quasiment 1 par semaine, durant les 2 mois d'été) dans les années 1980. Ce temps est maintenant révolu et seuls quelques rares concours subsistent encore au chef-lieu, au Ventalon et au Pièbre.

Deux organes de presse écrite sont distribués dans la commune :

Il s'agit d'un journal hebdomadaire français basé à Valence et diffusé à Privas depuis 1999. Il couvre l'actualité pour tout le département de l'Ardèche.
Il s'agit d'un journal quotidien de la presse écrite française régionale distribué dans la plupart des départements de l'ancienne région Rhône-Alpes, notamment l'Ardèche. La commune est située dans la zone d'édition du centre-Ardèche (Privas).

La communauté catholique et l'église de Lachapelle-Graillouse (propriété de la commune) sont rattachées à la paroisse Notre-Dame de la Montagne, elle-même rattachée au diocèse de Viviers[30].

Revenus de la population et fiscalité

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En 2011, le revenu fiscal médian par ménage était de 18 441 , ce qui plaçait Lachapelle-Graillouse au 31 525e rang parmi les 31 886 communes de plus de 49 ménages en métropole[31].

En 2009, 75,2 % des foyers fiscaux n'étaient pas imposables[I 4].

En 2009, la population âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 152 personnes, parmi lesquelles on comptait 63,2 % d'actifs dont 53,9 % ayant un emploi et 9,2 % de chômeurs[I 5].

On comptait 37 emplois dans la zone d'emploi, contre 38 en 1999. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la zone d'emploi étant de 82, l'indicateur de concentration d'emploi[Note 4] est de 45,2 %, ce qui signifie que la zone d'emploi offre moins d'un emploi pour deux habitants actifs[I 6].

Entreprises et commerces

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Au , Lachapelle-Graillouse comptait 39 établissements : 21 dans l’agriculture-sylviculture-pêche, 2 dans l'industrie, 6 dans la construction, 8 dans le commerce-transports-services divers et 2 étaient relatifs au secteur administratif[I 7].

En 2011, deux entreprises ont été créées à Lachapelle-Graillouse[I 8], dont 7 par des autoentrepreneurs[I 9].

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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La commune ne compte pas de monument répertorié à l'inventaire des monuments historiques[32] mais six objets y sont répertoriés[33] et aucun lieu, monument ou objet répertorié à l'inventaire général du patrimoine culturel[34],[35].

Tous les objets inscrits à l'inventaire des monuments historiques se situent au sein de l'Église Notre-Dame-de-l'Assomption édifiée sur un promontoire qui englobe aussi la place principale du village et quelques maisons anciennes. Cette église, construite au XIe siècle, contient :

  • une statue de saint Claude, datée du XVIIIe siècle, en bois taillé, peint et doré ; inscrite depuis le 26 août 1988[36] ;
  • un lustre d'église en verroterie, daté du XVIIIe siècle, en verre et métal ; inscrit depuis le 26 août 1988[37] ;
  • deux lustres d'église en verroterie, datés du XVIIIe siècle, en verre et métal ; inscrits depuis le 26 août 1988[38] ;
  • un autel de Saint-Joseph et son retable, datés du XVIIIe siècle, en bois taillé peint ; inscrits depuis le 26 août 1988[39] ;
  • un bénitier sur chapiteau renversé, daté du XVIIe siècle, en pierre taillée ; inscrit depuis le 10 juin 1978[40] ;
  • des fonts baptismaux : cuve avec son coffre, datés du XVIIe siècle, en pierre taillée ; inscrits depuis le 10 juin 1978[41] ;
  • une statue de la Vierge de l'Immaculée Conception, datée du XIXe siècle, en bois taillé, peint et doré ; inscrite depuis le 10 juin 1978[42] ;
  • une croix de confrérie, datée du XIXe siècle, en bois taillé, peint et doré ; inscrite depuis le 10 juin 1978[43].

Personnalités liées à la commune

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Héraldique

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Lachapelle-Graillouse possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles.

Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références

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  1. Comme d'autres maires à cette époque, Victorin Hilaire fut révoqué d'office par le régime de Vichy en application de la loi du 17 juillet 1940. (Arrêté du 27 juillet 1943 publié au journal officiel de l'état français le 28 juillet 1943. (B.H no 153 du 3 août 1943)).
  2. La démission du maire, Michel Bernard, est acceptée par le préfet le 26 décembre 2013[22].
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  4. L'indicateur de concentration d'emploi est égal au nombre d'emplois dans la zone pour 100 actifs ayant un emploi résidant dans la zone, selon la définition de l'Insee.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. LOG T1M - Évolution du nombre de logements par catégorie.
  2. LOG T2 - Catégories et types de logements.
  3. LOG T7 - Résidences principales selon le statut d'occupation.
  4. REV T1 - Impôts sur le revenu des foyers fiscaux.
  5. EMP T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité.
  6. EMP T5 - Emploi et activité.
  7. CEN T1 - Établissements actifs par secteur d'activité au 31 décembre 2010.
  8. DEN T1 - Créations d'entreprises par secteur d'activité en 2011.
  9. DEN T2 - Créations d'entreprises individuelles par secteur d'activité en 2011.

Autres sources

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  1. « Orthodromie entre "Lachapelle-Graillouse" et "Langogne" », sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
  2. « Orthodromie entre "Lachapelle-Graillouse" et "Puy-en-Velay" », sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
  3. « Orthodromie entre "Lachapelle-Graillouse" et "Aubenas" », sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
  4. Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
  5. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  6. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  7. « Orthodromie entre Lachapelle-Graillouse et Issanlas », sur fr.distance.to (consulté le ).
  8. « Station Météo-France « Issanlas_sapc », sur la commune d'Issanlas - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  9. « Station Météo-France « Issanlas_sapc », sur la commune d'Issanlas - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  10. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  11. « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
  12. Insee, « Métadonnées de la commune ».
  13. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  15. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  16. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Page 1507
  17. « Église Notre-Dame-de-l'Assomption de Lachapelle-Graillouse », sur le site "Patrimoine d'Ardèche" (consulté le ).
  18. nom de la commune dans le Code officiel géographique.
  19. Éric Darrieux, « L'accueil de la Seconde République au village en Ardèche », in Rives nord-méditerranéennes, Paysans et pouvoirs local, le temps des révolutions, mis en ligne le 22 juillet 2005, consulté le 16 mai 2013.
  20. art L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales.
  21. « Les maires de Lachapelle-Graillouse », sur le site de l'association FranceGenWeb, (consulté le ).
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  29. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
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  33. « Liste des objets historiques de la commune de Lachapelle-Graillouse », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
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  35. « Liste des objets de la commune de Lachapelle-Graillouse à l'inventaire général du patrimoine culturel », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  36. « statue : Saint Claude », notice no PM07001340, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  37. « lustre d'église en verroterie », notice no PM07001339, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  38. « 2 lustres d'église en verroterie », notice no PM07001338, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  39. « autel : de Saint-Joseph ; retable », notice no PM07001337, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  40. « bénitier sur chapiteau renversé », notice no PM07000643, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  41. « fonts baptismaux : cuve avec son coffre », notice no PM07000642, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  42. « statue : statue de la Vierge de l'Immaculée Conception », notice no PM07000641, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  43. « croix de confrérie », notice no PM07000641, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.