Lachaussée-du-Bois-d'Écu

Lachaussée-du-Bois-d'Écu
Lachaussée-du-Bois-d'Écu
La gare.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Oise
Arrondissement Beauvais
Intercommunalité CA du Beauvaisis
Maire
Mandat
Bruno Gruel
2020-2026
Code postal 60480
Code commune 60336
Démographie
Gentilé Quenchillons, Quenchillonnes
Population
municipale
187 hab. (2021 en évolution de −15 % par rapport à 2015)
Densité 32 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 33′ 35″ nord, 2° 10′ 27″ est
Altitude Min. 142 m
Max. 172 m
Superficie 5,92 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Beauvais
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Saint-Just-en-Chaussée
Législatives 1re circonscription de l'Oise
Localisation
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Lachaussée-du-Bois-d'Écu
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Lachaussée-du-Bois-d'Écu
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Lachaussée-du-Bois-d'Écu
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Lachaussée-du-Bois-d'Écu

Lachaussée-du-Bois-d'Écu est une commune française située dans le département de l'Oise, en région Hauts-de-France.

Le nom de la commune est parfois orthographié (à tort) La Chaussée-du-Bois-d'Écu.

Géographie

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Localisation

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Lachaussée-du-Bois-d'Écu est un village rural du plateau picard, situé à 9 km à vol d'oiseau au sud-est de Crèvecœur-le-Grand, 12 km au sud-ouest de Breteuil, 20 km à l'ouest de Saint-Just-en-Chaussée, 16 km au nord de Beauvais et 16 km à l'est de Marseille-en-Beauvaisis.

Communes limitrophes

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Les communes limitrophes sont Francastel, Froissy, Luchy, Maulers, Noirémont et Puits-la-Vallée.

Communes limitrophes de Lachaussée-du-Bois-d'Écu
Francastel Puits-la-Vallée Froissy
Lachaussée-du-Bois-d'Écu
Luchy Maulers Noirémont

Hydrographie

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La commune est située dans le bassin Seine-Normandie. Elle n'est drainée par aucun cours d'eau[1],[Carte 1].

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseau hydrographique de Lachaussée-du-Bois-d'Écu[Note 1].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l'année et un hiver froid (°C)[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 745 mm, avec 11,5 jours de précipitations en janvier et 8,3 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Tillé à 11 km à vol d'oiseau[4], est de 11,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 655,5 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Au , Lachaussée-du-Bois-d'Écu est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle est située hors unité urbaine[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Beauvais, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 162 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[9],[10].

Occupation des sols

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Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (94,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (94,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (83 %), zones agricoles hétérogènes (11,5 %), zones urbanisées (5,1 %), forêts (0,4 %)[11]. L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Habitat et logement

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En 2020, le nombre total de logements dans la commune était de 85, alors qu'il était de 84 en 2015 et de 79 en 2010[I 2].

Parmi ces logements, 87 % étaient des résidences principales, 7,1 % des résidences secondaires et 5,9 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 100 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 0 % des appartements[I 3].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Lachaussée-du-Bois-d'Écu en 2020 en comparaison avec celle de l'Oise et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (7,1 %) supérieure à celle du département (2,4 %) mais inférieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 85,5 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (87 % en 2015), contre 61,4 % pour l'Oise et 57,5 pour la France entière[I 4].

Le logement à Lachaussée-du-Bois-d'Écu en 2020.
Typologie Lachaussée-du-Bois-d'Écu[I 2] Oise[I 5] France entière[I 6]
Résidences principales (en %) 87 90,5 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 7,1 2,4 9,7
Logements vacants (en %) 5,9 7,1 8,2

Voies de communication et transports

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Lachaussée-du-Bois-d'Écu est desservie par la RD 625 et tangentée au nord par la la RD 151. Elle est située à proximité de la RN 1 (actuelle RD 1001), et est aisément accessible par les sorties Sortie 15 ou Sortie 16 de l'autoroute A16 (France), dont le tracé tangente à l'est le territoire communal.

La commune est desservie, en 2023, par le service de transport à la demande Corolis à la demande - Zone Nord du réseau Corolis et par les lignes 6103, 6114 et 6140 du réseau interurbain de l'Oise[12].

Le nom de la localité est attesté sous les formes Escuts (1135) ; terram de escus (1139) ; descuz (1139) ; terra de bos decu (1139) ; boscus de cussi (1157) ; de eschuz (1157) ; in territorio descud (1164) ; in bosco descud (1171) ; in bosco de Esquid (vers 1180) ; in bosco de Escud (1183) ; in decima de Scutis (1189) ; in nemore de Escuz (1201) ; le bois descus (1201) ; de bosco de Escu (1202) ; calciata (1216) ; Escus (1220) ; in foresta de escuz (1222) ; in foresta d'Escus (1250) ; in nemore quod dicitur de Scutis (1255) ; du bos d'Escuz (1258) ; me forest d'Escuz (1258) ; in foresta de Scutis (1261) ; in territorio de scutis (1262) ; le bos d'Escus (vers 1270) ; la chauciee (1278) ; du bos descus (1278) ; aus freres du temple du bois descus (1278) ; domus d'Escus (1300) ; la maison dou temple dou boz descuz (1299) ; de boys descuz (1306) ; bos d'ecu (1347) ; le bosdescu (1368) ; la chaussee les Beauvais (1360) ; Bosdescu (1382) ; la baillie du bosdescus (1390) ; bos de l'Escu (XIVe) ; la chaussee du bois d'estus (1454) ; le cauchie du bois desteu (1469) ; bos de lecu (1470) ; au ditlieu du bosdescus (1495) ; bos d'Escu (vers 1540) ; la chauchie du bos descu (1544) ; le Bois l'Escu (1570) ; la Chaussée de Bordescu (1667) ; le bois de lescu (1685) ; la chaussée du bois de l'escu (1685) ; Commie du Bois d'Ecu (vers 1750) ; la Chaussée du Bois de l'Écu (1789) ; la Chaussée du Bois (1794) ; la Chaussée-du-bois-d'Écu (1840)[13].

Chaussée, un des premiers sens du mot est une « Levée de terre pour retenir l'eau d'une rivière, ou d'un étang, pouvant servir de chemin de passage »[réf. nécessaire]. La voie romaine reliant Caesaromagus (Beauvais) à Samarobriva (Amiens) passant à La Chaussée, est sans doute à l'origine du nom du village.

La localité est sitiuée sur le tracé de la voie romaine reliant Caesaromagus (Beauvais) à Samarobriva (Amiens).

Les templiers possédaient une maison du Temple dite du Bois-d'Écu qui est mentionnée en 1255[14] puis en 1278[15] et qui se trouvait légèrement à l'écart au nord-ouest du village[16]. Cette maison devient ensuite la commanderie du Bois-d'Écu après avoir été dévolue aux frères hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem au début du XIVe siècle[17].

Cette commanderie devient ensuite un élément de la commanderie de Fontaine-sous-Montdidier[18].

Temps modernes

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Le petit château de Lachaussée est détruit en 1592 par la garnison de Bresles durant les Guerres de Religion[19]

Sous l'Ancien Régime, Lachaussée était une dépendance et un vicariat de la paroisse de Maulers, dont l'abbé de Saint-Lucien avait la seigneurie spirituelle et temporelle[19].

Époque contemporaine

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En 1825 a lieu un important incendie qui détruit 80 maisons couvertes de chaume, ainsi qu'une grande part de l'église, qui avait été bâtie de 1546 à 1555[20],[19].

En 1836, le village compte un moulin à vent et une filature de leine peignée, située dans le village[19].

Le village est desservi par le chemin de fer secondaire à voie métrique du réseau des chemins de fer départementaux de l'Oise reliant Estrées-Saint-Denis - Froissy - Crèvecœur-le-Grand de 1911 à 1953[21],[22].

Politique et administration

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Rattachements administratifs et électoraux

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Rattachements administratifs

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La commune se trouve dans l'arrondissement de Beauvais du département de l'Oise.

Elle faisait partie depuis 1802 du canton de Crèvecœur-le-Grand[23]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux

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Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Saint-Just-en-Chaussée

Pour l'élection des députés, elle fait partie de la première circonscription de l'Oise.

Intercommunalité

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La commune faisait partie de la communauté de communes de Crèvecœur-le-Grand Pays Picard A16 Haute Vallée de la Celle créée fin 1992.

Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du , qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants[24], le préfet de l'Oise a publié en un projet de nouveau schéma départemental de coopération intercommunale, qui prévoit la fusion de plusieurs intercommunalités[25], et notamment celle de Crèvecœur-le-Grand (CCC) et celle des Vallées de la Brèche et de la Noye (CCVBN), soit une intercommunalité de 61 communes pour une population totale de 27 196 habitants[26].

Après avis favorable de la majorité des conseils communautaires et municipaux concernés[27](et malgré les souhaits de la commune, qui aurait souhaité être rattachée à la communauté d'agglomération du Beauvaisis[28]), cette intercommunalité dénommée communauté de communes de l'Oise picarde (CCOP) est créée au [29] et comprend la commune.

Toutefois, la commune et huit autres issues de l'ex-CCC, qui font partie de l'aire urbaine de Beauvais, protestent contre leur intégration au sein de la CCOP, et demandent leur rattachement à la communauté d'agglomération du Beauvaisis (CAB), en soulignant leur proximité territoriale avec la ville préfecture, et afin de voir leurs administrés profiter des équipements et des projets portés par la CAB[30] tout en évitant une forte augmentation de leur fiscalité locale liée à l'harmonisation des taux de ces impôts entre l'ex-CCC et l'ex-CCVBN[31].

Au terme de ce processus, la commune intègre le la communauté d'agglomération du Beauvaisis, la portant ainsi à 53 communes[32].

Liste des maires

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Liste des maires successifs[33]
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1888 1935 M. Leclerq   Arrière-grand-père de Francis Watripon[34]
1945 1977 Lucien Watripon   Père de Francis Watripon[34]
1977 mars 2008 Francis Watripon    
mars 2008[35] En cours
(au 6 juin 2023)
Bruno Gruel   Réélu pour le mandat 2020-2026[36],[37],[38]

Équipements et services publics

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Enseignement

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Les enfants de la commune sont scolarisés au sein d'un regroupement pédagogique intercommunal (RPI) qui regroupe Maulers, Lachaussée-du-Bois-d'Écu, Puits-la-Vallée, Oursel-Maison et Muidorge[39].

Justice, sécurité, secours et défense

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La commune conserve en 2017 son centre de première intervention (CPI) de sapeurs pompiers[40].

Population et société

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Démographie

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Évolution démographique

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[41]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[42].

En 2021, la commune comptait 187 habitants[Note 3], en évolution de −15 % par rapport à 2015 (Oise : +0,89 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
466447513446425406381384375
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
351342314313268260236244232
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
225224202178187152207207173
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
167157148139144166192199214
2018 2021 - - - - - - -
195187-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[23] puis Insee à partir de 2006[43].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

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La population de la commune est relativement jeune.

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 31,8 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 26,2 % la même année, alors qu'il est de 22,8 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 95 hommes pour 100 femmes, soit un taux de 51,28 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,11 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[44]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,1 
90 ou +
2,0 
10,5 
75-89 ans
8,0 
15,8 
60-74 ans
15,0 
33,7 
45-59 ans
28,0 
10,5 
30-44 ans
12,0 
18,9 
15-29 ans
23,0 
9,5 
0-14 ans
12,0 
Pyramide des âges du département de l'Oise en 2021 en pourcentage[45]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,4 
5,5 
75-89 ans
7,6 
15,6 
60-74 ans
16,3 
20,8 
45-59 ans
20 
19,4 
30-44 ans
19,4 
17,6 
15-29 ans
16,2 
20,6 
0-14 ans
19,1 
Défaite de Corréus, Tableau de Diogène Maillart, XIXe siècle.

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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  • Église Sainte-Restitute, reconstruite en 1829 après un incendie, en conservant le soubassement des murs de la nef et la façade ouverte par un portail en plein cintre roman avec claveaux en bossage, et qui comprend une fenêtre encadrée par une double moulure très profonde de style gothique.
    La reconstruction du début du XIXe siècle a reconstitué les fenêtres gothiques de la nef et réalisé un nouveau choeur en brique et pierre de style néogothique.
    Le retable avec fronton triangulaire et colonnes cannelées encadrant un tableau représentant le Christ emporté au ciel par un ange, représentatif du style de la Restauration. On note également deux vitraux illustrant la Sainte-Cène et Jésus bénissant les enfants[20].

Personnalités liées à la commune

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  • Diogène Maillart, peintre né le à Lachaussée-du-Bois-d'Écu, premier grand Prix de Rome en 1864, décédé en 1926, élève de Léon Cogniet, Cornu et Laemlein. Il a peint deux plafonds du musée Condé à Chantilly[46],[47].Il a peint aussi la Défaite de Corréus, événement lié à l'histoire locale.

Pour approfondir

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. « Réseau hydrographique de Lachaussée-du-Bois-d'Écu » sur Géoportail (consulté le 22 septembre 2024).
  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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Site de l'Insee

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Autres sources

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  1. « Fiche communale de Lachaussée-du-Bois-d'Écu », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines dans le bassin Seine-Normandie (consulté le )
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. « Orthodromie entre Lachaussée-du-Bois-d'Écu et Tillé », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Beauvais-Tillé » (commune de Tillé) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Beauvais-Tillé » (commune de Tillé) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  8. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  9. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Beauvais », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  10. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l'aire d'attraction d'une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  11. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  12. « Transports en commun à Lachaussée-du-Bois-d'Écu », sur oise-mobilite.fr, (consulté le ).
  13. Émile LAMBERT, Dictionnaire topographique de l'Oise, Amiens, (lire en ligne), p. 133.
  14. Victor Leblond éd., Cartulaire de la maladrerie de Saint-Lazare de Beauvais comprenant 406 chartes conservées aux Archives hospitalières de cette ville, Paris, coll. « Publications de la Société académique de l'Oise. Documents, 7 », (présentation en ligne), xliv
    L'auteur indique que frère Gui de Basenville, connu comme commandeur des maisons du Temple en France entre 1249 et 1255 est alors commandeur du Bois-d'Ecu (1255) mais cela parait peu plausible. Il est vraisemblablement toujours maître de cette province à moins qu'il s'agisse d'un homonyme.
    .
  15. Eugène Mannier, Ordre de Malte : Les commanderies du grand-prieuré de France d'après les documents inédits conservés aux Archives nationales à Paris, Aubry & Dumoulin, (lire en ligne), p. 599.
  16. 49° 33′ 45″ N, 2° 09′ 56″ E, cf. carte de Cassini
  17. Valérie Bessey, Les commanderies de l'hôpital en Picardie au temps des chevaliers de Rhodes: 1309-1522, , 409 p. (présentation en ligne), p. 204-206 ; Mannier 1872, p. 599-601.
  18. Mannier 1872, p. 592-....
  19. a b c et d Louis Graves, Précis statistique sur le canton de Crèvecoeur, arrondissement de Clermont (Oise), Beauvais, Achille Desjardins, , 96 p. (lire en ligne), p. 50-52, sur Google Livres.
  20. a et b Dominique Vermand, « La Chaussée-du-Bois-de-l'Ecu, église Sainte-Restitute : Diocèse : Beauvais », sur Églises de l'Oise - art roman et gothique, (consulté le ).
  21. Daniel Delattre et al., Les chemins de fer de l'Oise au début du XXe siècle, Grandvilliers, Éd. Delattre, , 168 p. (ISBN 978-2-915907-84-1), p. 74, 77, 79 et 86.
  22. Henri Domengie et José Banaudo, Les petits trains de jadis, t. IV : Nord de la France, Breil-sur-Roya, les Éd. du Cabri, , 251 p. (ISBN 2-908816-29-6), p. 54-59
  23. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  24. Section III de l'article L. 5210-1-1 du code général des collectivités territoriales, sur Légifrance
  25. « Projet de schéma départemental de coopération intercommunale de l'Oise » [PDF], Préfecture de l'Oise, (consulté le ), p. 13-25.
  26. « La nouvelle carte intercommunale de l'oise : intercommunalité à fiscalité propre au  », Le Bonhomme picard, édition de Grandvilliers,‎ , p. 15.
  27. R. Th., « La fusion des communautés de communes est définitive », Le Bonhomme picard, édition de Grandvilliers, no 3417,‎ , p. 6 « Les 6 projets de fusion de communautés de communes ou d'agglomération ont tous recueilli une majorité favorable ; ils pourront ainsi tous être conduits à leur terme ».
  28. Sylvie Godin, « Naissance de l'Oise picarde : Jacques Cotel dirige un territoire de 26 500 habitants », Le Bonhomme picard, édition de Grandvilliers, no 3430,‎ , p. 17 « Rappelons que plusieurs communes de l'ex-canton de Crèvecoeur, dont le chef- lieu, Francastel, Rotangy, Luchy, Maulers ou Muidorge ne souhaitaient pas rallier l'Oise picarde mais se rapprocher de la communauté d'agglo du Beauvaisis ».
  29. Sylvie Godin, « Naissance de l'Oise picarde : Jacques Cotel dirige un territoire de 26 500 habitants », Le Bonhomme picard, édition de Grandvilliers, no 3430,‎ , p. 17.
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  31. « Compte rendu du conseil municipal du 5 avril 2017 : Retrait de la communauté de communes de l'Oise Picarde et adhésion à la communauté d'agglomération du Beauvaisis », Crèvecœur Écoute - Bulletin municipal de Crèvecœur-le-Grand,‎ , p. 7 (lire en ligne [PDF], consulté le ).
  32. Vincent Gautronneau, « L'agglo du Beauvaisis accueille en ce 1er janvier 6 000 nouveaux habitants : Crèvecœur-le-Grand et huit autres communes rejoignent, ce lundi, l'agglomération du Beauvaisis. Avec des changements notables dans le quotidien des habitants », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ (www.leparisien.fr/oise-60/l-agglo-du-beauvaisis-accueille-en-ce-1er-janvier-6-000-nouveaux-habitants-01-01-2018-7478919.php, consulté le ).
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