L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans.
Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[1]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[2],[Note 1].
En 2013, la commune comptait 1 644 habitants, en évolution de +5,66 % par rapport à 2008 (Aveyron : +0,58 %, France hors Mayotte : +2,49 %).
Chaque année, au mois d'avril, le village organise le Roc Laissagais, une des plus grandes courses de VTT du Sud-Ouest de la France[réf. nécessaire]. Cette épreuve se déroule en partie dans la forêt des Palanges.
Plusieurs monuments peuvent être observés à Laissac, notamment :
La tour Rességuier (XVIe siècle)
L'église Saint-Félix(XIXe siècle), avec des vitraux, une peinture murale de Paul Baillaud daté de 1990, et un chemin de croix en métal.
La Capelette ou chapelle Notre-Dame-de-Pitié érigée en 1860 lors de la rénovation de l'église du village
La Gaillolière
Maquefabes, un ancien moulin datant de 1305 transformé en château en 1656
Le marché aux bestiaux (inauguré en par Fernand Causse, ancien maire de Laissac), second marché aux bestiaux de France avec près de 105 000 têtes de bétail vendues en 2010 (ovins et bovins). Les négociations ont lieu tous les mardis
La croix de Boucays
L'oppidum de Montmerlhe, occupé par les Rutènes entre le milieu du IIe siècle av. J.-C. et le milieu du Ier siècle av. J.-C. Il a été abandonné lors de l'invasion de la Gaule par Jules César entre 58 et 50 av. J.-C.
La grotte du Clos-del-Pous, découverte le . Elle s'étend sur 3 156 m.
Les armes de la commune de Laissac se blasonnent ainsi : Parti : au 1er de gueules au léopard lionné d'or, au 2e aussi de gueules à la croix cléchée, vidée et pommetée de douze pièces d'or, le tout sommé d'un chef d'argent chargé de quatre pals de gueules.
(oc + fr) Christian-Pierre Bedel (préf. Yves Boyer), Laissac : Bertolena, Cossèrgas, Cruèjols, Galhac, Palmàs, Severac, Vimenet / Christian-Pierre Bedel e los estatjants del canton de Laissac, Rodez, Mission départementale de la culture, coll. « Al canton », , 312 p., ill., couv. ill. ; 28 cm (ISBN2-907279-45-9, ISSN1151-8375, BNF37108950)
André Colomb, Laissac : petite reine du Causse, Rodez, Subervie, , 389 p., ill., couv. ill. ; 24 cm (BNF35319425)
↑Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.