Titre original | Bodom |
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Réalisation | Taneli Mustonen |
Scénario |
Aleksi Hyvärinen Taneli Mustonen |
Musique | Panu Aaltio |
Acteurs principaux |
Mimosa Willamo |
Sociétés de production |
Don Films Münchhausen Productions |
Pays de production |
Finlande Estonie |
Genre | Horreur |
Durée | 85 minutes |
Sortie | 2016 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.
Lake Bodom (Bodom) est un film d'horreur finlando-estonien réalisé par Taneli Mustonen, sorti en 2016. Il est inspiré, et non adapté, d’une affaire non résolue sur les meurtres du lac Bodom en [1].
Quatre jeunes amis décident de camper au lac Bodom dans le but de reconstituer les meurtres survenus en , et cette reconstitution se déroule mal…
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Le tournage a lieu à Espoo pour le quartier de Nuuksio — non pas directement au lac Bodom, mais celui du Nuuksion Pitkäjärvi — en Finlande et également en Estonie[4],[5].
Début , Lake Bodom est invité au Festival de Cannes pour un événement organisé par le Marché du film, où les films sont sélectionnés par un jury conjoint des organisateurs de l'événement[6]. Il sort le en Finlande, où le designer sonore Panu Riikonen récolte le prix Jussi du meilleur son[7].
Quant à la France, il est sélectionné dans la catégorie « Variété » et projeté le au Festival international du film de La Roche-sur-Yon[3] avant de le distribuer en vidéo à la demande dès le .
Jon Asp de Variety mentionne que Taneli Mustonen, le réalisateur du « film d'horreur visuellement éblouissant », est « l’un des dix talents nordiques à suivre »[8].
En , un menuisier fait du jogging au lac Bodom, près du village d'Oittaa, non loin de la ville d'Espoo, découvre, à la fin de la matinée, des corps inertes des quatre adolescents finlandais, dont deux jeunes filles ayant quinze ans accompagnées par leur petit-ami de dix-huit ans. Ces jeunes campaient le long du rivage du lac avant d’être attaqués, poignardés et battus à mort en pleine nuit sauf un des garçons ayant survécu au massacre, victime de commotion cérébrale, de fractures de la mâchoire et des os du visage, d'ecchymoses au visage[10].
Aucun coupable n'a pu être identifié. En 2004, soit quarante-quatre ans après les faits, le seul survivant est accusé des meurtres mais déclaré non coupable à l'issue du procès en 2005.