Ce film retrace la vie du tueur en série Henri Désiré Landru. Pendant la Première Guerre mondiale, il séduit des femmes seules et riches. Ayant réussi à leur faire signer une procuration, il les assassine dans sa maison de campagne, puis fait disparaître leurs corps en les brûlant dans un fourneau.
Christian Lude et Roger Vincent (ce dernier mort en 1959), parfois cités (Catalogues 1961-1965) n'apparaissent pas dans le film. N'apparaît pas non plus dans le film Giulietta Masina qui tourna une séquence, qui fut coupée au montage. Michel Etchevery (le curé dans le train) n'est pas crédité.
En , Fernande Segret, 70 ans, qui fut la maîtresse de Landru, attaque en justice les producteurs du film. Elle apparaît dans de nombreuses séquences du film sous les traits de Stéphane Audran. Dans le film, lors du procès aux assises, cette dernière est violemment prise à partie par le public qui lui lance une injure grossière. Fernande Segret se dit très éprouvée par cette scène[1]. Elle est partiellement déboutée, le tribunal de la Seine estimant que « Claude Chabrol s'est conformé au scénario pour accomplir une œuvre d'art et a donné une idée juste des relations existant entre Landru et Fernande Segret ». En revanche, il condamne le producteur du film à lui verser 10.000 francs de dommages et intérêts pour « la projection de photographies représentant en gros plan Fernande Segret, à moitié nue, couchée dans un lit, près de Landru[2]. »