Langues sudarabiques modernes | |
Pays | Yémen, Oman |
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Nombre de locuteurs | 136 000 à 200 000[1] |
Typologie | VSO, flexionnelle |
Classification par famille | |
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Codes de langue | |
Glottolog | mode1252
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Carte | |
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Les langues sudarabiques modernes sont un ensemble de six langues parlées à l'est du Yémen et en Oman : le mehri, le hobyot, le harsusi, le bathari, le shehri (ou jibbali) et le soqotri. Avec les langues sudarabiques anciennes et les langues éthiosémitiques, elles forment la branche méridionale de la famille des langues sémitiques.
Il n'existe pas de statistiques officielles sur le nombre de personnes parlant ces langues. Les chiffres existants varient entre 136 000 et environ 200 000 locuteurs.
Bien que les langues sudarabiques modernes soient apparentées aux langues sudarabiques anciennes, parlées plus à l'ouest au Yémen dans l'Antiquité, il semble qu'elles n'en descendent pas directement. Toutes sont actuellement en voie de disparition : aucune n'a de tradition écrite ni n'est enseignée officiellement, et leur usage décline au profit de celui de l'arabe. Le mehri est celle qui se maintient le mieux.
Typologiquement, ce sont des langues sémitiques typiques, dont la morphologie repose sur l'association d'une racine consonantique, le plus souvent trilitère, avec divers schèmes de dérivation. L'organisation de la phrase suit l'ordre verbe-sujet-objet.
Elles préservent toutefois un certain nombre de traits archaïques qui ne se retrouvent plus dans les autres langues sémitiques contemporaines :
Marie-Claude Simeone-Senelle distingue trois sous-groupes selon le degré de proximité linguistique :