Lapenne | |||||
Église Saint Jean-Baptiste de Lapenne. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Occitanie | ||||
Département | Ariège | ||||
Arrondissement | Pamiers | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays de Mirepoix | ||||
Maire Mandat |
Lucien Palmade 2020-2026 |
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Code postal | 09500 | ||||
Code commune | 09153 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Lapennois | ||||
Population municipale |
119 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 5,5 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 08′ 48″ nord, 1° 45′ 04″ est | ||||
Altitude | Min. 244 m Max. 410 m |
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Superficie | 21,57 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat très dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Pamiers (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Mirepoix | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Ariège
Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative)
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Lapenne (La Pena en occitan languedocien) est une commune française, située dans le nord-est du département de l'Ariège en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune fait partie du Lauragais, l'ancien « Pays de Cocagne », lié à la fois à la culture du pastel et à l’abondance des productions, et de « grenier à blé du Languedoc ».
Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par l'Hers-Vif, le ruisseau de Gorgues, Nom inconnu et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (« Garonne, Ariège, Hers, Salat, Pique et Neste ») et quatre zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Lapenne est une commune rurale qui compte 119 habitants en 2021, après avoir connu un pic de population de 810 habitants en 1851. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Pamiers. Ses habitants sont appelés les Lapennois ou Lapennoises.
Le patrimoine architectural de la commune comprend un immeuble protégé au titre des monuments historiques : l'église Saint-Jean-Baptiste, classée en 1921.
La commune de Lapenne se trouve dans le département de l'Ariège, en région Occitanie[I 1].
Elle se situe à 23 km à vol d'oiseau de Foix[1], préfecture du département, à 12 km de Pamiers[2], sous-préfecture, et à 12 km de Mirepoix[3], bureau centralisateur du canton de Mirepoix dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Pamiers[I 1].
Les communes les plus proches[Note 1] sont[4] : Saint-Félix-de-Tournegat (1,6 km), Trémoulet (2,8 km), La Bastide-de-Lordat (3,1 km), Gaudiès (3,6 km), Ludiès (4,2 km), Saint-Amadou (4,4 km), Le Carlaret (4,5 km), Vals (5,6 km).
Sur le plan historique et culturel, Lapenne fait partie du Lauragais, occupant une vaste zone, autour de l’axe central que constitue le canal du Midi, entre les agglomérations de Toulouse au nord-ouest et Carcassonne au sud-est et celles de Castres au nord-est et Pamiers au sud-ouest. C'est l'ancien « Pays de Cocagne », lié à la fois à la culture du pastel et à l’abondance des productions, et de « grenier à blé du Languedoc »[5]. Les communes limitrophes sont La Bastide-de-Lordat, Gaudiès, Manses, Mirepoix, Saint-Félix-de-Tournegat, Trémoulet et Plaigne.
Commune du piémont pyrénéen située à l'est de Pamiers, Lapenne se situe à la jonction entre la Plaine d'Ariège à l'ouest, et les collines de la Piège à l'est. Elle est limitrophe avec le département de l'Aude.
La commune est située dans le Bassin aquitain, le deuxième plus grand bassin sédimentaire de la France après le Bassin parisien, certaines parties étant recouvertes par des formations superficielles. Les terrains affleurants sur le territoire communal sont constitués de roches sédimentaires datant du Cénozoïque, l'ère géologique la plus récente sur l'échelle des temps géologiques, débutant il y a 66 millions d'années. La structure détaillée des couches affleurantes est décrite dans les feuilles « n°1057 - Pamiers » et « n°1058 - Mirepoix » de la carte géologique harmonisée au 1/50 000ème du département de l'Ariège[7],[8] et leurs notices associées[9],[10].
La superficie cadastrale de la commune publiée par l’Insee, qui sert de références dans toutes les statistiques, est de 21,57 km2[11],[Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 22,05 km2[8]. L'altitude du territoire varie entre 244 m et 410 m[14].
La commune est dans le bassin versant de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[15]. Elle est drainée par l'Hers-Vif, le ruisseau de Gorgues, le ruisseau de Ferrié, le ruisseau d'Empenne le ruisseau Gourque et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 27 km de longueur totale[16],[17].
L'Hers-Vif, d'une longueur totale de 134,9 km, prend sa source dans la commune de Prades et s'écoule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans l'Ariège à Cintegabelle, après avoir traversé 41 communes[18].
En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen altéré, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[19]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique altéré et le climat de montagne et est dans la région climatique Pyrénées centrales, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 000 à 1 200 mm[20].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 829 mm, avec 9,7 jours de précipitations en janvier et 5,8 jours en juillet[19]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Montaut à 10 km à vol d'oiseau[21], est de 13,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 677,1 mm[22],[23]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[24].
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 3]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : « Garonne, Ariège, Hers, Salat, Pique et Neste »[26], d'une superficie de 9 581 ha, un réseau hydrographique pour les poissons migrateurs, avec des zones de frayères actives et potentielles importantes pour le Saumon en particulier qui fait l'objet d'alevinages réguliers et dont des adultes atteignent déjà Foix sur l'Ariège[27].
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 4] sont recensées sur la commune[28] : les « coteaux de Gaudiès et de Saint-Félix-de-Tournegat » (842 ha), couvrant 5 communes dont 3 dans l'Ariège et 2 dans l'Aude[29], et le « cours de l'Hers » (891 ha), couvrant 41 communes dont 32 dans l'Ariège, 7 dans l'Aude et 2 dans la Haute-Garonne[30] et deux ZNIEFF de type 2[Note 5],[28] :
Au , Lapenne est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[33]. Elle est située hors unité urbaine[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Pamiers, dont elle est une commune de la couronne[Note 6],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 52 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[34],[35].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (65,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (65,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (35,2 %), forêts (32,6 %), prairies (26,7 %), terres arables (3,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,6 %)[36]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Broques, Campels, Cathala, Château, Laborde Bas, Montagnol, Nabouly, Péchérie, Pery, Peyretraouade, Rouzaud, Sourrouillé, Vergé...
En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 79, alors qu'il était de 69 en 2013 et de 72 en 2008[I 2].
Parmi ces logements, 24,6 % étaient des résidences principales, 63,8 % des résidences secondaires et 11,6 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 94,9 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 5,1 % des appartements[I 2].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Lapège en 2018 en comparaison avec celle de l'Ariège et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (63,8 %) supérieure à celle du département (24,6 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 93,3 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (76,5 % en 2013), contre 66,3 % pour l'Ariège et 57,5 % pour la France entière[I 3].
Typologie | Lapège[I 2] | Ariège[I 4] | France entière[I 5] |
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Résidences principales (en %) | 24,6 | 65,7 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 63,8 | 24,6 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 11,6 | 9,7 | 8,2 |
Le territoire de la commune de Lapenne est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (grand froid ou canicule), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage[37],[38].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement, crue torrentielle d'un cours d'eau, ou ruissellement d'un versant[39].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des chutes de blocs, soit des glissements de terrains, soit des effondrements liés à des cavités souterraines, soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles. Près de 50 % de la superficie du département est concernée par l'aléa retrait-gonflement des argiles, dont la commune de Lapenne[40]. L'inventaire national des cavités souterraines permet par ailleurs de localiser celles situées sur la commune[41].
Dans le département de l’Ariège on dénombre cinq grands barrages susceptibles d’occasionner des dégâts en cas de rupture. La commune fait partie des 80 communes susceptibles d’être touchées par l’onde de submersion consécutive à la rupture d’un de ces barrages[42].
Lapenne est un site gallo-romain avec la découverte des restes d’un four de potier et le passage de la voie romaine.
Les Lévis-Mirepoix eurent la seigneurie, souvent citée sous le nom de La Penne ou de Pennes : cf. Thibaud de Lévis, seigneur de Montbrun et de Pennes (ou La Penne), fl. vers 1300[43].
En 1115, Bertrand de Lapenne donne au prieuré bénédictin Saint-Jean de Manses une partie des revenus de l’église Saint-Martin, alors située à l’est du village mais mentionnée en ruines sur la carte de Cassini à la fin du XVIIIe siècle ; elle est aujourd’hui disparue. C’est aussi le cas d’une église Saint-Pierre d’Alexandrie attestée, au nord-ouest du finage à la fin du XVe siècle[44].
En 1747, La Penne fut comprise dans le marquisat de Portes (à Manses), érigé pour François-Joseph de Portes de Paradeilhan, président au parlement de Toulouse. En 1836, le 4e marquis, Adolphe (1790-1852), député de l'Ariège, depuis pair de France (en 1845) et sénateur, soutint un procès contre la commune[45].
La commune de Lapenne est membre de la communauté de communes du Pays de Mirepoix[I 1], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Mirepoix. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[46].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Pamiers, au département de l'Ariège, en tant que circonscription administrative de l'État, et à la région Occitanie[I 1].
Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Mirepoix pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 1], et de la deuxième circonscription de l'Ariège pour les élections législatives, depuis le redécoupage électoral de 1986[47].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[48]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[49]. En 2021, la commune comptait 119 habitants[Note 7], en évolution de −8,46 % par rapport à 2015 (Ariège : +1,38 %, France hors Mayotte : +1,84 %). |
Division | 2008 | 2013 | 2018 |
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Commune[I 6] | 9,6 % | 13,5 % | 8,7 % |
Département[I 7] | 8,9 % | 11,1 % | 11,2 % |
France entière[I 8] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 71 personnes, parmi lesquelles on compte 76,8 % d'actifs (68,1 % ayant un emploi et 8,7 % de chômeurs) et 23,2 % d'inactifs[Note 8],[I 6]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département, alors qu'en 2008 la situation était inverse.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Pamiers, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 2],[I 9]. Elle compte 18 emplois en 2018, contre 18 en 2013 et 16 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 49, soit un indicateur de concentration d'emploi de 36,4 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 51,9 %[I 10].
Sur ces 49 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 14 travaillent dans la commune, soit 29 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 79,2 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 10,4 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 10,4 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].
11 établissements[Note 9] sont implantés à Lapenne au [I 13]. Le secteur des autres activités de services est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 27,3 % du nombre total d'établissements de la commune (3 sur les 11 entreprises implantées à Lapenne), contre 8,8 % au niveau départemental[I 14].
La commune fait partie de la petite région agricole dénommée « Coteaux de l'Ariège »[52]. En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 10] sur la commune est la polyculture et le polyélevage[53].
1988 | 2000 | 2010 | |
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Exploitations | 22 | 20 | 12 |
Superficie agricole utilisée (ha) | 947 | 946 | 689 |
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 22 lors du recensement agricole[Note 11] de 1988 à 20 en 2000 puis à 12 en 2010[53], soit une baisse de 45 % en 22 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 48 % de ses exploitations[55]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 947 ha en 1988 à 689 ha en 2010. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 43 à 57 ha[53].
Blason | De gueules au pal flamboyant d'or. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |