Laroquebrou | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Cantal | ||||
Arrondissement | Aurillac | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes de la Châtaigneraie Cantalienne | ||||
Maire Mandat |
Pascal Malvezin 2020-2026 |
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Code postal | 15150 | ||||
Code commune | 15094 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Roquais, Roquaises | ||||
Population municipale |
798 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 47 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 58′ 10″ nord, 2° 11′ 33″ est | ||||
Altitude | Min. 429 m Max. 693 m |
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Superficie | 17,15 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Aurillac (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Saint-Paul-des-Landes | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Cantal
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Liens | |||||
Site web | www.laroquebrou.fr | ||||
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Laroquebrou (La Ròca Brau en occitan[1]) est une commune, située dans le département du Cantal en région Auvergne-Rhône-Alpes. Elle était le chef-lieu de la communauté de communes Entre deux lacs en Châtaigneraie, jusqu'en 2016.
Ses habitants sont appelés les Roquais et les Roquaises.
La commune de Laroquebrou, traversée par le 45e parallèle nord, est de ce fait située à égale distance du pôle Nord et de l'équateur terrestre (environ 5 000 km).
Montvert | Nieudan | |||
Siran | N | |||
O Laroquebrou E | ||||
S | ||||
Saint-Gérons |
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Ouest et nord-ouest du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 900 à 1 500 mm, maximale en automne et en hiver[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 288 mm, avec 12,7 jours de précipitations en janvier et 7,7 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Camps »sur la commune de Camps-Saint-Mathurin-Léobazel à 16 km à vol d'oiseau[4], est de 11,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 432,2 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].
Au , Laroquebrou est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle est située hors unité urbaine[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Aurillac, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 85 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[9],[10].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (55,6 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (49 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (39,7 %), zones agricoles hétérogènes (31,1 %), prairies (24,5 %), zones urbanisées (4,6 %), eaux continentales[Note 2] (0,1 %)[11]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 656, alors qu'il était de 614 en 2013 et de 608 en 2008[I 2].
Parmi ces logements, 59,2 % étaient des résidences principales, 26,3 % des résidences secondaires et 14,5 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 75,8 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 24,2 % des appartements[I 3].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Laroquebrou en 2018 en comparaison avec celle du Cantal et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (26,3 %) supérieure à celle du département (20,4 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 64 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (64,4 % en 2013), contre 70,4 % pour le Cantal et 57,5 pour la France entière[I 4].
Typologie | Laroquebrou[I 2] | Cantal[I 5] | France entière[I 6] |
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Résidences principales (en %) | 59,2 | 67,7 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 26,3 | 20,4 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 14,5 | 11,9 | 8,2 |
Le toponyme est mentionné pour la première fois en 1275 : Castrum de Larocabrou. Il apparaît par la suite sous diverses formes : Rappesbrau (1370), Roquebraou ou Rupesbraou (1449), Rocabrao, Roquabroa, Rupesbrao (1486), la Roqbrou (1617), Roquebroal (1653), la Roquebro (1666). Il vient de l'occitan ròca (roche, château fort) et brau (taureau)[12].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[16].
En 2021, la commune comptait 798 habitants[Note 3], en évolution de −10,03 % par rapport à 2015 (Cantal : −1,36 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
La population de la commune est relativement âgée. En 2020, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 18,2 %, soit un taux inférieur à la moyenne départementale (26,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (47,9 %) est supérieur au taux départemental (36,3 %).
En 2020, la commune comptait 391 hommes pour 413 femmes, soit un taux de 51,37 % de femmes, supérieur au taux départemental (51,16 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit :
Depuis 1998 a lieu en août, le festival de boogie-woogie qui attire des milliers de visiteurs[20].