L. tagicum, la plus ancienne espèce de Lartetotherium, a été découverte dans le Miocène inférieur d'Europe. Elle possède déjà une corne nasale, comme le rhinocéros de Sumatra actuel et même chez certains spécimens, une corne frontale[3] ;
L. sansaniense, est l'espèce type, décrite en 1974 par le paléontologue français Léonard Ginsburg[1]. C'est aussi l'espèce la plus connue et celle dont la répartition géographique, au Miocène moyen et supérieur, est la plus vaste (Europe et Afrique) ;
L'espèce africaine L. leakeyi, du Burdigalien du Kenya, possède comme certaines espèces africaines actuelles deux cornes, une petite frontale et une plus grande nasale. Elle est considérée comme une des premières espèces de rhinocéros de type moderne. En 2010, D. Geraads l'attribue à un nouveau genre monotypique, sous le nom de Rusingaceros leakeyi[4].
↑ ab et cGinsburg L., Les faunes de Mammifères burdigaliens et vindoboniens des bassins de la Loire et de la Garonne, Mém. BRGM 78 (1974) 153–167
↑(en) Hooijer, D.A., 1966. Fossil mammals of Africa no. 21. Miocene rhinoceroses of East Africa. Bulletin of the British Museum (Natural History), Geology 13 (2): 119-190, tables 1-5
↑ a et b(en) Donald R. Prothero et Robert M. Schoch, 2002, Horns, Tusks, and Flippers: The Evolution of Hoofed Mammals
↑(en) Geraads, D. (2010). "Chapter 34: Rhinocerotidae". In Werdelin, L.; Sanders, W.J. Cenozoic Mammals of Africa. University of California Press. pp. 675–689. (ISBN978-0-520-25721-4)