Lassouts

Lassouts
Lassouts
Tympan de l'église de Lassouts.
Blason de Lassouts
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Aveyron
Arrondissement Rodez
Intercommunalité Communauté de communes Comtal Lot et Truyère
Maire
Mandat
Elodie Gardes
2020-2026
Code postal 12500
Code commune 12124
Démographie
Gentilé Lassoutois(e)
Population
municipale
318 hab. (2021 en évolution de +6,71 % par rapport à 2015)
Densité 10 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 29′ 14″ nord, 2° 51′ 53″ est
Altitude Min. 360 m
Max. 863 m
Superficie 30,74 km2
Type Commune rurale à habitat très dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Espalion
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Lot et Palanges
Législatives Première circonscription
Localisation
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Lassouts
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Lassouts est une commune française, située dans le département de l'Aveyron en région Occitanie.

Le patrimoine architectural de la commune comprend deux immeubles protégés au titre des monuments historiques : l'église Saint-Jacques, classée en 1927, et la chapelle du château de Roquelaure, classée en 1981.

Géographie

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Généralités

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Vue sur la vallée du Lot et Saint-Côme-d'Olt depuis Roquelaure.

Dans le quart nord-est du département de l'Aveyron, la commune de Lassouts s'étend sur 30,74 km2. Bordée au nord-est et au nord sur environ dix kilomètres par le Lot, dont une partie importante dans la retenue du barrage de Castelnau-Lassouts, elle est arrosée par son affluent, le Dourdou de Conques, qui prend sa source sur le territoire communal.

L'altitude minimale, 360 mètres, se trouve à l'extrême-nord, là où le Lot quitte la commune et sert de limite entre celles de Castelnau-de-Mandailles et Saint-Côme-d'Olt. L'altitude maximale avec 863 mètres est localisée à l'est, sur les pentes du Puy de Campèch, en limite de la commune de Sainte-Eulalie-d'Olt.

Le bourg de Lassouts, traversé par la route départementale (RD) 6, se situe, en distances orthodromiques, neuf kilomètres au sud-est d'Espalion.

Le territoire communal est également desservi par les RD 59, 206, 306 et 664.

Le sentier de grande randonnée GR 620 traverse ou longe le territoire communal au nord-ouest, sur environ quatre kilomètres.

Communes limitrophes

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Lassouts est limitrophe de six autres communes. Les communes limitrophes sont Castelnau-de-Mandailles, Palmas d'Aveyron, Espalion, Gabriac, Saint-Côme-d'Olt et Sainte-Eulalie-d'Olt.

Communes limitrophes de Lassouts
Saint-Côme-d'Olt Castelnau-de-Mandailles
Espalion Lassouts
Gabriac Palmas-d'Aveyron Sainte-Eulalie-d'Olt

Hydrographie

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Réseau hydrographique

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Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier de Lassouts.

La commune est drainée par le Lot, le Dourdou de Conques, le ruisseau de Cabassat, le Malrieu, le Moulinet, le Neyrou, le Rival, le ravin de Mas Nouvel, le ruisseau de Bertouyre, le ruisseau de malavals, le ruisseau du Lauras et par divers petits cours d'eau[1].

Le Lot prend sa source à 1272 m d’altitude sur la montagne du Goulet (nord du Mont Lozère), dans la commune de Cubières (48), et se jette dans la Garonne à Monheurt (47), après avoir parcouru 484 km et traversé 129 communes[2].

Le Dourdou de Conques, d'une longueur totale de 83,7 km, prend sa source au sud du village de Lassouts et se jette dans le Lot à Grand-Vabre, après avoir arrosé 12 communes[3].

La retenue de Castelnau-Lassouts est un lac de retenue lié au barrage de Castelnau-Lassouts. Longue de quinze kilomètres, elle s'étend sur 2,18 km2. Outre les deux communes entre lesquelles est érigé le barrage, elle baigne également Prades-d'Aubrac, Sainte-Eulalie-d'Olt et Saint-Geniez-d'Olt. Elle est également alimentée par une quinzaine de petits ruisseaux, dont le plus important est le Merdanson[4].

Gestion des cours d'eau

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Afin d’atteindre le bon état des eaux imposé par la Directive-cadre sur l'eau du , plusieurs outils de gestion intégrée s’articulent à différentes échelles pour définir et mettre en œuvre un programme d’actions de réhabilitation et de gestion des milieux aquatiques : le SDAGE (Schéma directeur d'aménagement et de gestion des eaux), à l’échelle du bassin hydrographique, et le SAGE (Schéma d'aménagement et de gestion des eaux), à l’échelle locale. Ce dernier fixe les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine. Trois SAGE sont mis en œuvre dans le département de l'Aveyron[5].

La commune fait partie du SAGE Lot amont, approuvé le , au sein du SDAGE Adour-Garonne. Le périmètre de ce SAGE concerne le bassin d'alimentation du Lot depuis sa source jusqu'à Entraygues-sur-Truyère dans l'Aveyron, où il reçoit la Truyère en rive droite. Il couvre ainsi 91 communes, sur deux départements (Lozère et Aveyron) et 2 régions – une superficie de 2 616 km2 et 1 400 km de cours d'eau permanents auxquels s'ajoutent jusqu'à 576 km de cours d'eau temporaires[6],[7]. Le pilotage et l’animation du SAGE sont assurés par le Syndicat mixte Lot-Dourdou (SMLD), qualifié de « structure porteuse ». Cet organisme a été créé le par rapprochement de trois syndicats de rivières[Note 1] et est constitué de quatorze communautés de communes[8].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[9]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne et est dans la région climatique Sud-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 000 à 1 500 mm, minimale en été, maximale en automne[10].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 178 mm, avec 12 jours de précipitations en janvier et 6,5 jours en juillet[9]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Saint-Côme-d'Olt à 5 km à vol d'oiseau[11], est de 12,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 951,5 mm[12],[13]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[14].

Milieux naturels et biodiversité

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Sites Natura 2000

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Sites Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones spéciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États Membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[15].

Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la « directive Habitats »[16] : La « Haute vallée du Lot entre Espalion et Saint-Laurent-d'Olt et gorges de la Truyère, basse vallée du Lot et le Goul », d'une superficie de 5 653 ha, comprend une partie de la vallée du Lot ainsi que deux de ses affluents : la Truyère et le Goul. Le site est remarquable d'une part du fait de la présence de deux espèces d'intérêt communautaire, la Loutre d'Europe et le Chabot, et de plusieurs habitats aquatiques et forestiers d'intérêts communautaires qui se rapportent aux trois entités paysagères du site[17].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

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L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Le territoire communal de Lassouts comprend une ZNIEFF de type 1[Note 2],[18], la « Rivière Lot (partie Aveyron) » (2 552 ha), couvrant 33 communes dont 30 dans l'Aveyron, 2 dans le Cantal et 1 dans la Lozère[19] , et une ZNIEFF de type 2[Note 3],[18], la « Vallée du Lot (partie Aveyron) » (19 239 ha), qui s'étend sur 47 communes dont 39 dans l'Aveyron, 5 dans le Cantal, 2 dans le Lot et 1 dans la Lozère[20].

Au , Lassouts est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[21]. Elle est située hors unité urbaine[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Espalion, dont elle est une commune de la couronne[Note 4],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 7 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[22],[23].

Occupation des sols

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Infrastructures et occupation des sols de la commune de Lassouts.

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (55,8 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (54,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (55,2 %), forêts (32,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (9,3 %), eaux continentales (2,2 %), zones agricoles hétérogènes (0,6 %)[24].

Planification

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La commune disposait en 2017 d'une carte communale approuvée[25].

Risques majeurs

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Le territoire de la commune de Lassouts est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), feux de forêts et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, et la rupture d'un barrage, et à deux risques particuliers, les risques radon et minier[26],[27].

Risques naturels

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Zones inondables de la commune de Lassouts.

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement du Lot. Les dernières grandes crues historiques, ayant touché plusieurs parties du département, remontent aux 3 et (dans le bassin du Lot, de l'Aveyron, du Viaur et du Tarn) et au (bassins de la Sorgues et du Dourdou)[28]. Ce risque est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du Plan de prévention du risque inondation (PPRI) Lot amont 3[29], approuvé le [30].

Le Plan départemental de protection des forêts contre les incendies découpe le département de l’Aveyron en sept « bassins de risque » et définit une sensibilité des communes à l’aléa feux de forêt (de faible à très forte). La commune est classée en sensibilité faible[31].

Risques technologiques

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Dans le département de l'Aveyron on dénombre huit grands barrages susceptibles d’occasionner des dégâts en cas de rupture. La commune fait partie des 64 communes susceptibles d’être touchées par l’onde de submersion consécutive à la rupture d’un de ces barrages[32].

Risques particuliers

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La commune est concernée par le risque minier, principalement lié à l’évolution des cavités souterraines laissées à l’abandon et sans entretien après l’exploitation des mines[33].

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon le dossier départemental des risques majeurs du département établi en 2013, la commune de Lassouts est classée à risque moyen à élevé[34]. Un décret du a modifié la terminologie du zonage définie dans le code de la santé publique[35] et a été complété par un arrêté du portant délimitation des zones à potentiel radon du territoire français. La commune est désormais en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[36].

Lassouts est un nom typiquement occitan, « Las Sots » (prononcer 'soutts'), et désigne des abris pour les cochons. L'origine du mot est sans doute gauloise, sutegia, le mot latin correspondant étant suile.

Durant la Révolution, la commune porte le nom de Montrouge[37].

Préhistoire

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Des galets aménagés, outils du Paléolithique (environ 100 000 ans), ont été découverts près du hameau de Roquelaure.

Aux environs immédiats de Lassouts, dans la vallée du Dourdou, ont été repérés plusieurs sites contenant des vestiges gallo-romains (tegulae, fragments d’amphores, meule, bas-fourneaux métallurgiques).

Bénéfice de l’église « Sancti Jacobi de Sudibus » ancien nom de Saint-Jacques de Lassouts. En 1147, le prieuré de Lassouts fut donné au chapitre cathédral de Rodez par le pape Eugène III.

Les seigneurs de Lassouts, sous l’Ancien Régime, se partageaient des droits sur l’actuel territoire de la commune de Lassouts. Le village et une grande partie de la paroisse de Lassouts appartenaient au domaine du chapitre cathédral de Rodez. Depuis 1310, la justice appartient au roi en paréage avec le chapitre. En 1786, le roi céda ses droits sur Lassouts aux Roquelaure de Bessuéjouls.

Le hameau de Roquelaure et la paroisse de Notre-Dame d’Albillac dépendaient de la famille de Roquelaure de Bessuéjouls, cette seigneurie était suzeraine de la puissante baronnie de Calmont d’Olt près d’Espalion. La Dômerie d’Aubrac avait des droits (taille, justice), sur les hameaux situés le long de la vallée du Lot (Le Cros, le Poujet La Fage, Le Gua, Saint-Savy (Sant-Sabi ou lo Gleial "le lieu de l'église"][38]…). En 1326 Lassouts était nommé Castri de Sudibus qui pourrait se traduire par « le Fort de Lassouts », en effet en ces temps-là Lassouts était entouré de murailles à l’intérieur desquelles s’appuyaient les maisons. Aujourd’hui encore nous pouvons voir les traces de ces murailles dans le village. Les chanoines possédaient une résidence à Lassouts, où ils venaient se retirer, il s’agit de la maison que l’on nomme de nos jours le château. Roquelaure dépend de la paroisse de Notre-Dame d’Albiac, village situé en contrebas du château, l’église contient une très belle vierge (en noyer) du XVe siècle.

Époque moderne

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Époque contemporaine

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Entre 1790 et 1794, la commune voisine de Saint-Saby est réunie à celle de Lassouts[37].
En 1837, la commune de Lassouts absorbe celle de Roquelaure[37] peuplée de 200 habitants au recensement de 1800[39].

Elle comprend les paroisses de Lassouts et de Notre-Dame d’Albiac, auparavant ce territoire appartenait à la commune de Gabriac.[réf. souhaitée]

Politique et administration

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Découpage territorial

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La commune de Lassouts est membre de la communauté de communes Comtal Lot et Truyère[I 1], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Espalion. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[40].

Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Rodez, au département de l'Aveyron et à la région Occitanie[I 1]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Lot et Palanges pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 1], et de la première circonscription de l'Aveyron pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[41].

Élections municipales et communautaires

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Élections de 2020

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Le conseil municipal de Lassouts, commune de moins de 1 000 habitants, est élu au scrutin majoritaire plurinominal à deux tours[42] avec candidatures isolées ou groupées et possibilité de panachage[43]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges à pourvoir lors des élections municipales de 2020 est de 11. La totalité des onze candidats en lice[44] est élue dès le premier tour, le , avec un taux de participation de 66,56 %[45]. Élodie Gardes est élue nouvelle maire de la commune le [46].

Dans les communes de moins de 1 000 habitants, les conseillers communautaires sont désignés parmi les conseillers municipaux élus en suivant l’ordre du tableau (maire, adjoints puis conseillers municipaux) et dans la limite du nombre de sièges attribués à la commune au sein du conseil communautaire[47]. Deux sièges sont attribués à la commune au sein de la communauté de communes Comtal Lot et Truyère[48].

Liste des maires

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1837 1860 Jean-Joseph Ayral    
1860 1865 Théodore Combes    
1865 1876 Jean-Antoine Lacan    
1876 1884 Pierre Lemouzy    
1884 1892 Régis Delbosc    
1892 1904 Pierre Lacan    
1904 1924 Jacques Talon    
1925 1935 André de Temontels    
1935 1942 Marius Gayraud    
1942 1964 Gabriel Savy    
1964 1971 Marcel Lacaze    
1971 2008 Hubert Savy   Pharmacien
2008 mai 2020 Elodie Gardes[49]   Agricultrice exploitante
mai 2020 En cours Élodie Gardes[49],[50]   Agricultrice sur moyenne exploitation
Les données manquantes sont à compléter.

Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[51]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[52].

En 2021, la commune comptait 318 habitants[Note 5], en évolution de +6,71 % par rapport à 2015 (Aveyron : +0,17 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1841 1846 1851 1856 1861 1866 1872
8506251 1391 1401 1271 1451 1731 0931 048
1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906 1911 1921
1 0901 0701 0651 000965921919900812
1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975 1982
778791801744691613513420382
1990 1999 2005 2006 2010 2015 2020 2021 -
349326318313320298315318-
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[37] puis Insee à partir de 2006[53].)
Histogramme de l'évolution démographique

Le sport de quilles de huit est une évolution des anciens jeux à 9 quilles. C'est dans la région d'Espalion que les joueurs avaient pris l'habitude de "prendre quille", c’est-à-dire de prendre une des 9 quilles debout pour la frapper avec la boule. Aujourd'hui les quilles de huit sont la deuxième discipline sportive en Aveyron après le football et compte près de 4 500 licenciés en France.

Le jeu de quille de huit est le sport traditionnel à Lassouts.

En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 135 ménages fiscaux[Note 6], regroupant 305 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 17 050 [I 2] (20 640  dans le département[I 3]).

Taux de chômage
Division 2008 2013 2018
Commune[I 4] 4,7 % 5,3 % 5,2 %
Département[I 5] 5,4 % 7,1 % 7,1 %
France entière[I 6] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 165 personnes, parmi lesquelles on compte 77,6 % d'actifs (72,4 % ayant un emploi et 5,2 % de chômeurs) et 22,4 % d'inactifs[Note 7],[I 4]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction d'Espalion, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 1],[I 7]. Elle compte 61 emplois en 2018, contre 71 en 2013 et 64 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 124, soit un indicateur de concentration d'emploi de 49,2 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 51,9 %[I 8].

Sur ces 124 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 53 travaillent dans la commune, soit 43 % des habitants[I 9]. Pour se rendre au travail, 65,6 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 8,4 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 26 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 10].

Activités hors agriculture

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24 établissements[Note 8] sont implantés à Lassouts au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 9],[I 11]. Le secteur de l'industrie manufacturière, des industries extractives et autres est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 45,8 % du nombre total d'établissements de la commune (11 sur les 24 entreprises implantées à Lassouts), contre 17,7 % au niveau départemental[I 12].

Agriculture

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La commune est dans la « Viadène et vallée du Lot », une petite région agricole occupant le nord-ouest du département de l'Aveyron[54]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 10] sur la commune est l'élevage de bovins, pour la viande[Carte 2].

1988 2000 2010 2020
Exploitations 64 43 34 29
SAU[Note 11] (ha) 2 085 1 955 2 081 1 971

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 64 lors du recensement agricole de 1988[Note 12] à 43 en 2000 puis à 34 en 2010[56] et enfin à 29 en 2020[Carte 3], soit une baisse de 55 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 51 % de ses exploitations[57],[Carte 4]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué de 2 085 ha en 1988 à 1 971 ha en 2020[Carte 5]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 33 à 68 ha[56].

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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  • Église Notre-Dame de Notre-Dame-d'Albiac.

Église Saint-Jacques

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Dédiée à saint Jacques le Majeur, l’église de Lassouts fut construite à la fin du XVe siècle. De style gothique, elle remplaçait un édifice roman du XIIe siècle dont il subsiste plusieurs vestiges.

Elle a été classé au titre des monuments historiques en 1927.

Château de Roquelaure

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Le château, datant au moins du XIe siècle, remanié plusieurs fois, fut la résidence de la famille de Roquelaure. Cette famille se fondit à la famille de Bessuéjouls en 1592. À la Révolution, le château fut vendu par l’État. Peu à peu abandonné, il servit de carrière. Il finit par s’écrouler dans les années 1950. Depuis 1966, il est restauré par son actuel propriétaire. Il est classé au titre des monuments historiques depuis 1981 pour sa chapelle castrale[58].

Chapelle Saint-Laurent à Roquelaure

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La chapelle romane du XIIe siècle est dédiée à saint Laurent. Classée au titre des monuments historiques en 1981[58], elle recèle un bas-relief représentant la Mise au tombeau du Christ (XVIe siècle).

Clapas de Thubiès

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Amas de débris d'orgues basaltiques à l'ouest de Roquelaure où la végétation ne peut pas prendre racine à cause de ruisseaux souterrains balayant les débris fins.

Personnalités liées à la commune

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Héraldique

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Blason de Lassouts Blason
D’azur à trois rocs d’échiquier d’argent. L’écu est timbré d'une couronne murale d’or à trois tours crénelées et soutenu par deux branches de châtaignier d’or fruitées d’argent, croisées et liées en pointe en sautoir.
Détails
Armes parlantes. Les armoiries sont celles de la famille de Roquelaure qui possédait des terres dans la commune. Les armoiries ont été adoptées par délibération municipale du 17 octobre 1954, approuvée par le préfet le 4 décembre 1954.
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Bibliographie

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  • (oc + fr) Christian-Pierre Bedel, Espaliu : Bessuèjols, Lo Cairòl, Castèlnau, Sant-Cosme, Las Sots / Christian-Pierre Bedel e los estatjants del canton d'Espaliu, Rodez, Mission départementale de la culture, coll. « Al canton », , 312 p., ill., couv. ill. ; 28 cm (ISBN 2-907279-16-5, ISSN 1151-8375, BNF 36678785)

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Le Syndicat mixte Lot-Dourdou est issu de la fusion des trois syndicats de rivières -Syndicat mixte Lot Colagne (Lozère), SIAH de la Haute Vallée du Lot et SIAH de la Vallée du Dourdou de Conques (Aveyron).
  2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  3. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  6. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  7. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  8. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  9. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  10. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  11. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  12. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[55].
  • Cartes
  1. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  2. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  3. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  4. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références

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Site de l'Insee

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Autres sources

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  2. Sandre, « le Lot »
  3. Sandre, « le Dourdou de Conques »
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