Le jeu des latroncules est un jeu de stratégie romain datant du IIIe siècle av. J.-C., variante de la petteia grecque et du senet égyptien.
Le jeu des latroncules serait une variante d'un jeu grec connu sous le nom de petteia. Il serait inspiré d'un exercice de tactique militaire élaboré par le roi d'Épire Pyrrhus pour former ses officiers[1]. Selon Cicéron et Vopiscus[réf. souhaitée], latrunculus signifie « vil brigand ». Le nom pourrait également venir de latrones qui signifiait « mercenaires » sous la République romaine. Le gagnant se proclame imperator[2]. Les jetons sont appelés calculi.
Toutes les règles sont extrapolées à partir des rares traces écrites (surtout des citations d’Ovide)[3]. Cette version est la plus classique mais il en existe d’autres qui ressemblent plus au jeu de dames[4].
Ils ne se déplacent que d’une case à la fois, vers l’avant et ne peuvent ni reculer, ni se déplacer vers les côtés. Un fantassin arrivé à la dernière rangée devient un cavalier.
Ils peuvent se déplacer d’une case dans tous les sens (même en diagonale) mais doivent respecter les indications s’ils se trouvent sur les cases noires.
Les joueurs doivent placer le plateau de façon que les cases aux angles droits du plateau soient blanches. Les joueurs prennent les pions de leur couleur et les placent sur les deux premières lignes du plateau, les cavaliers sur les cases noires et les fantassins sur les cases blanches.
Le but du jeu est de capturer tous les pions de l’adversaire. Un pion est capturé quand il se trouve entre deux pions adverses. Un joueur ne peut pas se mettre en situation d’être capturé.