Genre | Oratorio |
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Nbre d'actes | 3 |
Musique | Franz Schubert |
Livret | August Hermann Niemeyer |
Langue originale |
Allemand |
Sources littéraires |
Évangile selon Jean |
Durée (approx.) | 120 minutes |
Dates de composition |
1820 |
Création |
1863 Société philharmonique de Vienne |
Lazarus est un drame religieux[1] de Franz Schubert sur un livret d'August Hermann Niemeyer.
Un jardin devant une maison de campagne.
Marie et Marthe, les sœurs de Lazare, conduisent le frère malade hors de la maison, sous un palmier ombragé et l'inclinent doucement sur une pelouse fleurie. Son visage est pâle, mais pas défiguré. Ici, dans le jardin, avant de mourir, Lazare veut « se réjouir une fois de plus de la création de Dieu » et réconforte ses sœurs Maria et Marthe de ne pas pleurer pour lui. Peu à peu, Nathanael, Jemina et d'autres amis les rejoignent. Lazare meurt.
Un champ verdoyant de pierres tombales, planté de palmiers et de cèdres. Au fond un bosquet et au loin le chemin de la demeure de Lazare.
Simon, l'ami de Lazare, arrive. Ensemble, les amis mettent Lazare dans sa tombe et pleurent sa mort.
La même scène qu'au premier acte.
Marthe se précipite et rapporte qu'elle « a volé à la rencontre du saint » et l'a supplié : « Oh, si tu avais été ici, mon frère ne serait pas mort. » Il répond en demandant si Martha croit qu'il est « le releveur et la vie ». Maria est heureuse de la nouvelle de cette rencontre et suscite l'espoir. Au milieu du tonnerre et des louanges des personnes présentes, Lazare apparaît. Lazare rapporte avoir été renvoyé par le « releveur » et accueille ses sœurs et amis.
Premier acte
Deuxième acte
Troisième acte
Le livret de ce drame musical est écrit par August Hermann Niemeyer pour le compositeur de Magdebourg Johann Heinrich Rolle, qui le met en musique pour la première fois en 1778[2]. Il raconte la résurrection de Lazare de Béthanie d'après l'Évangile selon Jean.
Franz Schubert compose Lazarus en [2]. L'œuvre est écrite pour six solistes, chœur et orchestre. Composé de trois actes, elle est un mélange de cantate, d'oratorio et d'une sorte d'opéra sacré. Lazarus n'a survécu que sous forme de fragments. La partie survivante de la musique s'interrompt à l'enterrement. En plus de la première « intrigue », qui se trouvait dans la succession de Schubert, le fragment se compose de la deuxième « intrigue » fragmentaire, qui apparaît dans la collection de l'expert de Beethoven Alexander Wheelock Thayer en 1860[2], et du dernier feuillet, qui apparaît en 1863 chez Johann von Herbeck.
L'œuvre est présentée pour la première fois sous cette forme en 1863 par Johann von Herbeck (avec la participation du Wiener Singverein) à la Société philharmonique de Vienne.