Lazzaro Calvi[2] est un peintre actif à la fin de la Renaissance. Il est né à Gênes et s'est formé auprès de son père Agostino Calvi et Perin del Vaga. Des sources anciennes affirment qu'il aurait vécu jusqu'à l'âge de 105 ans[3]
Son frère aîné Pantaleone (mort en 1595) était aussi un peintre. Ils ont travaillé ensemble à Gênes et dans différentes villes de la république Génoise, ainsi qu'à Monaco et Naples. Pantaleone agissant en tant que décorateur pour des œuvres de Luzzato.
Lazzaro Calvi, irrité par le succès de certains de ses contemporains, a mandaté l'empoisonnement de Giacomo Bargone et il a soudoyé des personnes afin de vilipender les œuvres des plus habiles peintres de l'époque et à exalter les siennes.
Mortifié pour avoir été mis en challenge avec des artistes contemporains, Lazzaro abandonne la peinture pour s'adonner à la navigation et l'escrime[4]. Vingt ans plus tard il revient à la peinture qu'il exerce jusqu'à sa 85e année, ses dernières œuvres étant pour l'église Santa Caterina[5].
Les fils de son frère Pantaleone: Aurelio, Marcantonio, Benedetto, et Felice sont également devenus peintres.
(en) Michael Bryan et Robert Edmund Graves (éditeur), Dictionary of Painters and Engravers, Biographical and Critical, vol. 1 : A-K, York St. #4, Covent Garden, London, George Bell and Sons, , Original de Fogg Library, numérisé le 18 mai 2007 (lire en ligne), p. 218
(it) Filippo de' Boni, Biografia degli artisti ovvero dizionario della vita e delle opere dei pittori, degli scultori, degli intagliatori, dei tipografi e dei musici di ogni nazione che fiorirono da'tempi più remoti sino á nostri giorni. Seconda Edizione., Venise, Presso Andrea Santini e Figlio, (lire en ligne), p. 171
(it) Maria Teresa Orengo et Gianluca Zanelli, Lazzaro Calvi. San Martino e il povero. Il restauro, Gênes, Museo Diocesano, 4 juin - 10 septembre 2009. Cinisello Balsamo,, Silvana Editoriale, , 85 p. (ISBN978-88-366-1416-5 et 88-366-1416-7), p. 88 (EAN9788836614165)