Titre original |
Ледокол Ledokol |
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Réalisation | Nikolaï Khomeriki |
Scénario | Alekseï Onichtchenko |
Musique | Tuomas Kantelinen |
Acteurs principaux | |
Sociétés de production | Profit |
Pays de production | Russie |
Genre | Catastrophe |
Durée | 120 minutes |
Sortie | 2016 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.
Le Brise-glace (cyrillique : Ледокол, romanisation : Ledokol, littéralement « Brise-glace ») est un film catastrophe russe réalisé par Nikolaï Khomeriki, sorti en 2016. Il s'agit de l'adaptation d'événements réels survenus sur le brise-glace Mikhaïl Somov, piégé par les glaces pendant 133 jours en dérive forcée au large de l'Antarctique en 1985[1].
Au milieu du printemps 1985, la route du brise-glace Mikhaïl Gromov croise celle d'un énorme et puissant iceberg. Voulant éviter une collision fatale, le navire est pris dans les glaces et doit entamer une dérive forcée au large de l'Antarctique. L'équipage est à cran : un froid terrible règne tandis que le carburant touche à sa fin. Il leur est impossible de quitter le brise-glace sous peine de mourir de froid ou de se perdre. Le commandant du brise-glace (Piotr Fiodorov) n'a pas le droit à l'erreur. La moindre mauvaise décision peut les mener à la mort en se faisant écraser par les lourdes glaces.
L'équipage passe 133 jours dans l'isolement et le froid extrême en attendant du secours.
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Le tournage a lieu à Mourmansk, Saint-Pétersbourg, Sébastopol et dans les montagnes du Kola-Khibiny sous des conditions météorologiques extrêmes pendant trois mois et demi[1]. Le brise-glace à propulsion nucléaire « Lénine » est utilisé pour figurer celui du film. Ce navire est maintenant transformé en bateau musée dans le port de Mourmansk[3].
Le film est sorti le . Le premier week-end, il dépasse le box-office russe, battant Jack Reacher: Never Go Back d'Edward Zwick et rapportant 127,3 millions de roubles[4].
En France, il est présenté le [5] au festival « Regards de Russie » à Paris.
Le site russe Film.ru qualifie le film « de lourd et non passionnant »[6] et le Kommersant le décrit « intelligent, solide et limpide sur des hommes coincés dans la glace »[7].