Le Concile de fer | ||||||||
Auteur | China Miéville | |||||||
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Pays | Royaume-Uni | |||||||
Genre | Roman Fantasy urbaine Steampunk |
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Version originale | ||||||||
Langue | Anglais britannique | |||||||
Titre | Iron Council | |||||||
Éditeur | Macmillan | |||||||
Lieu de parution | Londres | |||||||
Date de parution | ||||||||
ISBN | 978-0333989722 | |||||||
Version française | ||||||||
Traducteur | Nathalie Mège | |||||||
Éditeur | Fleuve noir | |||||||
Collection | Rendez-vous ailleurs | |||||||
Lieu de parution | Paris | |||||||
Date de parution | ||||||||
Type de média | Livre papier | |||||||
Nombre de pages | 564 | |||||||
ISBN | 978-2265083097 | |||||||
Chronologie | ||||||||
Série | Cycle de Bas-Lag | |||||||
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Le Concile de fer (titre original: Iron Council) est un roman de l'écrivain britannique China Miéville publié en 2004, et le troisième après Perdido Street Station et Les Scarifiés d'une série se situant dans le monde fictif de Bas-Lag, un monde où la magie (nommée « thaumaturgie ») et la technologie steampunk coexistent.
Faucheur quitte la ville de Nouvelle-Crobuzon en compagnie notamment de Frugis, Élise et Fejhechruiçel afin de trouver le légendaire Concile de fer, un train jadis aux mains du gouvernement mais qui a été détourné puis transformé en une habitation socialiste en mouvement perpétuel, ses habitants construisant sa voie ferrée au fur et à mesure tout en la détruisant après son passage.
Au même moment, à Nouvelle-Crobuzon, des groupes séditieux tentent de renverser le pouvoir en place.
En Grande-Bretagne, le roman reçoit une critique assez mitigée du journaliste Steven Poole dans la revue The Guardian. Il affirme qu' « en comparaison du roman Les Scarifiés, Le Concile de fer paraît trop sérieux, plus alourdi par le volume du bagage politique. […] Pourtant, la fantasy est généralement fabuleusement conservatrice et Le Concile de fer, avec son syndicalisme implicite, ainsi que le fait que de nombreux personnages soient négligemment bisexuels, résonne comme un reproche aux politiques médiévales du genre ». Il conclut néanmoins que « c'était une bonne lecture »[1]. La critique par Michael Dirda, dans The Washington Post, est plus positive, le journaliste y affirmant que « de multiples façons, la ville de Nouvelle-Crobuzon de China Miéville est un jardin non désherbé de délices surnaturels et Le Concile de fer un travail mêlant une conviction passionnée et un très grand talent artistique »[2].
En France, le Cafard cosmique décrit le roman comme « un coup gagnant pour Miéville qui a réussi à conserver toutes les qualités de ses romans précédents en y ajoutant ce petit quelque chose en plus »[3] alors qu'ActuSF considère que « China Miéville nous perd dans une jungle trop luxuriante, où le ravissement à la vue d’une orchidée trouvée au détour d’une piste, ne vaut pas, finalement, la tranquille sensation de familiarité d’une bonne boussole qui marque le Nord »[4].
Le Concile de fer a été proposé pour le prix Hugo du meilleur roman 2005[5] et le prix World Fantasy du meilleur roman 2005[5]. Il a remporté le prix Locus du meilleur roman de fantasy 2005[5] et le prix Arthur-C.-Clarke 2005[5].