Titre original | Le Coup du parapluie |
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Réalisation | Gérard Oury |
Scénario |
Gérard Oury Danièle Thompson |
Acteurs principaux | |
Sociétés de production | Gaumont International |
Pays de production | France |
Genre | Comédie |
Durée | 90 min. |
Sortie | 1980 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.
Le Coup du parapluie est un film comique français réalisé par Gérard Oury en 1980.
Grégoire Lecomte, comédien sans envergure - ses contrats étant le plus souvent des spots publicitaires tel « Ragoutoutou » - et coureur de jupons, se rend à un rendez-vous pour obtenir un rôle de tueur dans un film comique. À la suite d'un quiproquo, il se retrouve engagé par de véritables mafiosi comme tueur à gages, tout en croyant que le « contrat » en question est celui de son rôle dans le film. Il part ainsi pour Saint-Tropez où il doit éliminer lors d'une soirée un trafiquant d'armes en usant d'un parapluie dont la pointe contient du cyanure. Mais Grégoire ignore que Moskovitz, le vrai tueur, est à ses trousses.
Dans un grand magasin du Boulevard Haussmann le tueur à gages Moskovitz abat un homme dans un photomaton. Éternel maladroit et coureur de jupons, Grégoire Lecomte n'a que quelques figurations et publicités à son actif. Il se rend à une audition, accompagné par son ami Frédo, dans l'espoir de décrocher le rôle d'un tueur. Le hasard veut que Moskovitz se rend dans le même immeuble pour rencontrer Don Barberini et son « filleul » Lorenzo, des mafiosi. Le prenant pour un acteur concurrent, Frédo s’arrange pour le souiller de peinture afin de se débarrasser de lui. Se trompant de porte, Grégoire se rend chez Don Barberini, qui lui expose les termes d’un « contrat » pour le compte de politiciens africains, à savoir d’éliminer Otto Krampe, un trafiquant d'armes surnommé « La Baleine », qui fête son anniversaire à Saint-Tropez.
Déjà pisté en permanence par les contractuelles – collègues de sa jalouse compagne Josyane – Grégoire est désormais suivi par la DST. En mission pour ce service secret, Sylvette, dite « Bunny », tombe délibérément dans les bras de Grégoire au café-théâtre où il joue un petit rôle. Elle s’arrange pour le séduire et l’accompagner à Saint-Tropez. Croyant toujours partir pour un film, l'acteur passe chez le tailleur Salvatore Bozzoni afin de récupérer l’accessoire demandé par Don Barberini, un parapluie, qui est en réalité équipé d'une aiguille empoisonnée. Pratiquant un double-jeu, Bozzoni prévient Krampe de l’arrivée d’un tueur. Quant au véritable tueur, Moskovitz, il se met également sur la piste de Grégoire.
Après avoir salué son épouse Juliette, fleuriste, Grégoire prend l'avion avec Bunny. Sans s'en rendre compte, à bord de l’avion il élimine d'un coup de son parapluie Stanislas, dit « la folle », envoyé par Krampe pour l'éliminer. Accueillis à l’aéroport de Nice par Frédo, son épouse Mireille et leurs cinq enfants, ils provoquent sans le savoir l'accident fatal de l'homme de main, « le docteur », envoyé par Krampe pour les tuer. Devenue incontrôlable la voiture finit ses cascades sur la plage.
Grégoire et Bunny arrivent sains et saufs au Byblos, un hôtel où Krampe donne une réception pour son anniversaire. Cette fête somptueuse sur le thème de Gatsby le Magnifique a attiré les caméras, renforçant la conviction de l'acteur de se trouver sur les lieux d'un tournage. Croyant avoir affaire à un partenaire, Grégoire joue à Guillaume Tell avec Radj Kahn, le garde du corps hindou de Krampe. Découvrant la présence de Josyane dans sa chambre d'hôtel, il devra user de multiples stratagèmes pour empêcher qu’elle et Bunny ne se rencontrent.
Krampe cherche à proposer un marché à Grégoire, et envoie pendant ce temps Radj Kahn récupérer le parapluie dans sa chambre. Mais Moskovitz l’a devancé et tue Radj Kahn. Cherchant à échapper à ses deux maîtresses, Grégoire remonte vers sa chambre et tombe sur Moskovitz, qu’il affronte pour récupérer son précieux accessoire. Projeté dans la piscine, il amuse de nouveau la galerie et est rejoint par Krampe dans l'eau. Moskovitz lance ensuite le parapluie et réussit à tuer Krampe. Bunny abat ensuite Moskovitz, puis avoue tout à son bien-aimé Grégoire.
Un an plus tard, le festival de Cannes célèbre le succès de l'acteur (désormais marié à Sylvette), qui a écrit, réalisé et interprété cette histoire vécue, grâce au soutien financier de Don Barberini.