Le projet de fusion entre la communauté d'agglomération périgourdine et la communauté de communes Isle Manoire en Périgord a été acté par l'arrêté no 121329 du [1] et modifié par l'arrêté no 2013282-0005 du [2]. Cette modification administrative vient mettre un terme au clivage ancien de l'aire urbaine en deux blocs parfois qualifiés de "concurrents"[3]. Ce nouvel ensemble, qui prend effet le , comprend 33 communes. Le nom de la nouvelle entité, dont le siège est fixé à Périgueux, est « Le Grand Périgueux »[4],[2].
Située au centre du département de la Dordogne, la communauté d'agglomération Le Grand Périgueux regroupe 43 communes et présente une superficie de 993,3 km2[6].
À la création du Grand Périgueux en 2014, vingt-six communes disposent d'un siège au conseil communautaire. Les plus peuplées en ont plus (deux pour Notre-Dame-de-Sanilhac et Marsac-sur-l'Isle, trois pour Chancelade, quatre pour Boulazac, cinq pour Coulounieix-Chamiers et Trélissac et vingt pour Périgueux), ce qui fait un total de soixante-sept conseillers communautaires[9].
Le conseil communautaire élit ensuite le président et treize vice-présidents[N 1].
Avec l'arrivée de nombreuses nouvelles communes au , la représentation est modifiée par l'arrêté no 24-2016-12-16-006 du [10] :
Au renouvellement des conseils municipaux de mars 2020, le conseil communautaire de la communauté de communes se compose de 83 conseillers[11] représentant chacune des communes membres et élus pour une durée de six ans.
création, aménagement, entretien et gestion de zones d'activités industrielle, commerciale, tertiaire, artisanale, touristique, portuaire ou aéroportuaire ;
politique locale du commerce et soutien aux activités commerciales ;
animation et coordination des dispositifs contractuels de développement urbain, de développement local et d'insertion économique et sociale ainsi que des dispositifs locaux de prévention de la délinquance ;
programmes d'actions définis dans le contrat de ville.
assainissement collectif : études, réalisation des investissements et gestion du réseau structurant (tout réseau d'assainissement desservant au moins deux communes membres du Grand Périgueux) ;
assainissement non collectif : mise en place du service d'assainissement non collectif (SPANC) intercommunal (contrôle des systèmes d'assainissement autonome des permis de construire ; participation à l'instruction des certificats d'urbanisme ; contrôle des installations neuves).
Réhabilitation, entretien et aménagement des rivières et cours d'eau.
Développement des réseaux de communication très haut débit.
Programme de soutien et d'aides aux établissements d'enseignement supérieur et de recherche et aux programmes de recherche.
Soutien à la politique de l'emploi, de la formation et de l'insertion professionnelle : gestion et financement des structures locales et des dispositifs de soutien à l'emploi (maison de l'emploi, espace économie emploi, mission locale, et plan local pour l'insertion et l'emploi).
Construction, aménagement, entretien et gestion d'équipements de loisirs et de tourisme :
Soutien au développement de l'agriculture durable et au développement forestier, à l'approvisionnement de la restauration collective et l'aide à la promotion, à la transformation ou la commercialisation de produits locaux.
↑Olivier Ballesta, « Recompositions territoriales, enjeux politico-économiques et autoroute A 89 dans l'agglomération de Périgueux », Revue géographique des Pyrénées et du Sud-Ouest. Sud-Ouest Européen, vol. 12, no 1, , p. 37–51 (lire en ligne, consulté le )
↑H.C., « En attendant le Grand Périgueux », Sud Ouest édition Périgueux, 19 octobre 2013, p. 17.
Sandrine Lemasson (rédaction et photos) et F. Tessier (cartographie), « 1er janvier 2014 : naissance du Grand Périgueux », CAP Forum, no 46, , p. 9-16.