Le Mesnil-Raoult est dans le bassin de la Vire qui délimite le territoire à l'est. Un de ses affluents marque la limite nord et un sous-affluent la limite ouest.
Le point culminant (122 m) se situe en limite sud, près du lieu-dit la Faverie. Le point le plus bas (19 m) correspond à la sortie de la Vire du territoire, au nord. La commune est bocagère.
Le nom de la localité est attesté sous la forme Mesnil Radulfi vers 1210 (Feoda)[5]
L'ancien françaismesnil « domaine rural », est à l'origine de nombreux toponymes en Normandie. Dans le département de la Manche, on trouve cet appellatif dans une trentaine de nom de communes, d'anciennes communes ou d'anciennes paroisses[5]. Le second élément -Raoult, selon le cas général, représente un nom de personne[5]. Il s'agit ici de l'anthroponyme germanique occidental Radulf(us) > Raoult[5],[6].
La prononciation est [ləmeniʁo] ou [ləmɛniʁo][6],[8]. Mesnil-Raoult (Seine-Maritime, Maisnillum Radulphi 1191, Mesnil RaultXVIIIe siècle) se prononce traditionnellement de la même façon[5][meniʁo].
Le gentilé est Mesnilrodin par rétablissement savant du -d- intervocalique.
On note sur la paroisse plusieurs familles seigneuriales : Raoult, nom des premiers seigneurs, de Carbonnel, de Miette, de Lauberie et Frestel[9].
Un acte de 1201 concernant le Manoir mentionne l'existence d'un Godefroy du Mesnil-Raoult. Suivront les Carbonnel de Canisy et les Miette de Laubrie. La seigneurie du Manoir était au XVe siècle la possession de Pierre Miette de Laubrie anoblie en 1470[10].
En 1789, Pierre Clément et Jean-Baptiste Le Prêtre étaient les députés du Mesnil-Raoult à la signature des cahiers de doléances, et furent maire de la commune par la suite[10].
Courant 2015, les communes du Mesnil-Raoult et de Condé-sur-Vire décident créer une commune nouvelle créée sous le régime juridique des communes nouvelles instauré par la loi no 2010-1563 du de réforme des collectivités territoriales et baptisée « Condé-sur-Vire », qui voit le jour le . L'arrêté préfectoral fixant les conditions est publié le [11]. Les communes de Condé-sur-Vire et Le Mesnil-Raoult deviennent des communes déléguées et Condé-sur-Vire est le chef-lieu de la commune nouvelle.
Les électeurs de la commune placent Laurent Pien et Patricia Auvray-Levillain (Divers droite) en tête au premier et au second tour des élections départementales de 2015[12].
Une partie des données est issue d'une liste établie par Jean Pouëssel et Nathalie Jamard[10]
Le conseil municipal était composé de onze membres dont le maire et trois adjoints[19]. Ces conseillers intègrent au complet le conseil municipal de Condé-sur-Vire le jusqu'en 2020 et Stéphane Margrite devient maire délégué.
En 2018, la commune comptait 367 habitants. Depuis 2004, les enquêtes de recensement dans les communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans (en 2007, 2012, 2017, etc. pour Le Mesnil-Raoult[20]) et les chiffres de population municipale légale des autres années sont des estimations[Note 1].
Le Mesnil-Raoult a compté jusqu'à 465 habitants en 1806.
Jusqu'en , le Football club de Mesnil-Ro faisait évoluer une équipe de football en division de district. Le club n'aligne aucune équipe en championnat pour la saison 2011-2012[24].
La base de l'ASEV de canoë-kayak, située au nord-est du territoire communal, permet de pratiquer cette activité sur les eaux de la Vire.
Daniel Delattre et Emmanuel Delattre, La Manche les 602 communes, Grandvilliers, Éditions Delattre, , 280 p. (ISBN978-2-9159-0709-4), p. 139.
René Gautier et al. (préf. Jean-François Le Grand, postface Danièle Polvé-Montmasson), 601 communes et lieux de vie de la Manche : Le dictionnaire incontournable de notre patrimoine, Bayeux, Éditions Eurocibles, coll. « Inédits & Introuvables », , 704 p. (ISBN978-2-35458-036-0), p. 338.
↑Dans le tableau des recensements et le graphique, par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu, pour les populations légales postérieures à 1999 de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique que les populations correspondant à l'année 2006, première population légale publiée calculée conformément aux concepts définis dans le décret no 2003-485 du 5 juin 2003, et les années correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee.