Le Perréon | |
Vue du centre du village en avril 2019. | |
Administration | |
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Pays | France |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Rhône |
Arrondissement | Villefranche-sur-Saône |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Villefranche Beaujolais Saône |
Maire Mandat |
Gérard Tachon 2020-2026 |
Code postal | 69460 |
Code commune | 69151 |
Démographie | |
Gentilé | Perréonnais, Perréonnaises |
Population municipale |
1 488 hab. (2021 ) |
Densité | 102 hab./km2 |
Population agglomération |
8 928 hab. (2021) |
Géographie | |
Coordonnées | 46° 03′ 49″ nord, 4° 36′ 04″ est |
Altitude | Min. 253 m Max. 783 m |
Superficie | 14,58 km2 |
Type | Bourg rural |
Unité urbaine | Saint-Étienne-des-Oullières (ville-centre) |
Aire d'attraction | Hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Gleizé |
Localisation | |
Liens | |
Site web | leperreon.fr |
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Le Perréon est une commune française, située dans le département du Rhône en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Le village est situé à l'ouest de Villefranche-sur-Saône, sur les contreforts des monts du Beaujolais. Ces derniers forment une barrière relativement peu franchissable à l'ouest, et le village est plutôt ouvert vers l'est, Villefranche et l'axe de transports méridien de la vallée de la Saône.
On peut signaler néanmoins que le sentier de grande randonnée 76 longe les limites communales sur quelques kilomètres à l'ouest.
Le Perréon est un village installé dans un fond de vallée perpendiculaire à la ligne des monts du Beaujolais, à une altitude comprise en 260 et 300 m d'altitude.
Le relief y est marqué au nord (crêt de Morion au culminant à 606 m, colline du Devant et crêt des Chaux au nord-ouest) et au sud (colline de Vaux-en-Beaujolais culminant au Sotison à 507 m). Les pentes sont plantées de nombreuses vignes d'appellation Beaujolais.
L'habitat y est semi-dispersé, avec une concentration de maisons dans le centre-bourg et en chapelet le long de la rive gauche du ruisseau de la Ponsonnière qui conflue avec la rivière Vauxonne sur le territoire communal.
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Nord-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 800 à 1 200 mm, bien répartie dans l’année[2].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 833 mm, avec 9,8 jours de précipitations en janvier et 7 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Cyr-Chatoux », sur la commune de Saint-Cyr-le-Chatoux à 5 km à vol d'oiseau[3], est de 10,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 959,9 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].
Au , Le Perréon est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[7]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Étienne-des-Oullières[Note 1], une agglomération intra-départementale regroupant sept communes, dont elle est ville-centre[Note 2],[8],[9]. La commune est en outre hors attraction des villes[10],[11].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (54,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (54,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (49,2 %), forêts (29,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (11,4 %), zones urbanisées (4,6 %), zones agricoles hétérogènes (3,2 %), prairies (1,8 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Aucune trace d'occupation n'est attestée pendant la période romaine, tant au niveau archéologique que bibliographique[13].
Le Perréon nait en 1890 de la séparation du village de Vaux-en-Beaujolais. C'est le dernier village rural du département du Rhône à avoir été créé.
En août 2020, un incendie, probablement criminel, ravage 18 hectares de végétation dans les secteurs de Chenevert et de la Sablière, nécessitant la présence de 180 pompiers et 50 véhicules d'intervention[14].
Le Perréon est jumelé depuis 1974 avec la commune de Louveigné (Belgique).
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1891. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[16].
En 2021, la commune comptait 1 488 habitants[Note 3], en évolution de −4,25 % par rapport à 2015 (Rhône : +3,94 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
L'économie est spécialisée autour de la viniculture et de la viticulture.