Le Peyrat | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Occitanie | ||||
Département | Ariège | ||||
Arrondissement | Pamiers | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays de Mirepoix | ||||
Maire Mandat |
Alain Boulbes 2020-2026 |
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Code postal | 09600 | ||||
Code commune | 09229 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Peyratais | ||||
Population municipale |
496 hab. (2022 ) | ||||
Densité | 81 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 42° 57′ 27″ nord, 1° 55′ 17″ est | ||||
Altitude | Min. 406 m Max. 763 m |
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Superficie | 6,13 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Lavelanet (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Mirepoix | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Ariège
Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative)
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Le Peyrat (Le Peirat en occitan languedocien, et prononcé localement [lepɛːjʁat]) est une commune française située dans l'est du département de l'Ariège, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune fait partie du pays d'Olmes, haut lieu de la tragédie cathare alliant des paysages d'une extrême diversité.
Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par l'Hers-Vif et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (« Garonne, Ariège, Hers, Salat, Pique et Neste ») et six zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Le Peyrat est une commune rurale qui compte 496 habitants en 2022, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Lavelanet. Ses habitants sont appelés les Peyratiens ou Peyratiennes.
La commune du Peyrat se trouve dans le département de l'Ariège, en région Occitanie[I 1].
Elle se situe à 26 km à vol d'oiseau de Foix[1], préfecture du département, à 31 km de Pamiers[2], sous-préfecture, et à 15 km de Mirepoix[3], bureau centralisateur du canton de Mirepoix dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Lavelanet[I 1].
Les communes les plus proches[Note 1] sont[4] : La Bastide-sur-l'Hers (1,0 km), Lesparrou (3,2 km), Léran (3,7 km), Sainte-Colombe-sur-l'Hers (3,7 km), Laroque-d'Olmes (4,2 km), Régat (4,5 km), L'Aiguillon (4,7 km), Montbel (5,1 km).
Sur le plan historique et culturel, Le Peyrat fait partie du pays d'Olmes, haut lieu de la tragédie cathare alliant des paysages d'une extrême diversité[5]. Les communes limitrophes sont La Bastide-sur-l'Hers, Léran, Lesparrou, Montbel et Sainte-Colombe-sur-l'Hers.
Commune du piémont pyrénéen située entre Laroque-d'Olmes et le barrage-réservoir de Montbel. La commune est bordée au sud par le massif du Plantaurel. C'est une commune limitrophe avec le département de l'Aude. Son bâti est contigu à celui du bourg voisin de La Bastide-sur-l'Hers.
La commune est située dans le Bassin aquitain, le deuxième plus grand bassin sédimentaire de la France après le Bassin parisien. Les terrains affleurants sur le territoire communal sont constitués de roches sédimentaires datant du Cénozoïque, l'ère géologique la plus récente sur l'échelle des temps géologiques, débutant il y a 66 millions d'années. La structure détaillée des couches affleurantes est décrite dans la feuille « n°1076 - Lavelanet » de la carte géologique harmonisée au 1/50 000ème du département de l'Ariège[7],[8] et sa notice associée[9].
La superficie cadastrale de la commune publiée par l’Insee, qui sert de références dans toutes les statistiques, est de 6,13 km2[10],[Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 6,22 km2[8]. Son relief est relativement accidenté puisque la dénivelée maximale atteint 357 mètres. L'altitude du territoire varie entre 406 m et 763 m[13].
La commune est dans le bassin versant de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[14]. Elle est drainée par l'Hers-Vif, un bras de l'Hers et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 5 km de longueur totale[15],[16].
L'Hers-Vif, d'une longueur totale de 134,9 km, prend sa source dans la commune de Prades et s'écoule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans l'Ariège à Cintegabelle, après avoir traversé 41 communes[17].
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[18]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Pyrénées orientales » et « Pyrénées centrales »0[19].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 894 mm, avec 9,9 jours de précipitations en janvier et 6 jours en juillet[18]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Léran à 4 km à vol d'oiseau[20], est de 12,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 810,2 mm[21],[22]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[23].
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 3]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : « Garonne, Ariège, Hers, Salat, Pique et Neste »[25], d'une superficie de 9 581 ha, un réseau hydrographique pour les poissons migrateurs, avec des zones de frayères actives et potentielles importantes pour le Saumon en particulier qui fait l'objet d'alevinages réguliers et dont des adultes atteignent déjà Foix sur l'Ariège[26].
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Trois ZNIEFF de type 1[Note 4] sont recensées sur la commune[27] :
et trois ZNIEFF de type 2[Note 5],[27] :
Au , Le Peyrat est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[34]. Elle est située hors unité urbaine[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lavelanet, dont elle est une commune de la couronne[Note 6],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 28 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[35],[36].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (57,6 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (67,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (34,3 %), forêts (25,2 %), prairies (13,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (11,1 %), terres arables (9,5 %), zones urbanisées (6,1 %)[37]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 273, alors qu'il était de 261 en 2013 et de 237 en 2008[I 2].
Parmi ces logements, 79,2 % étaient des résidences principales, 13,1 % des résidences secondaires et 7,7 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 97,8 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 1,8 % des appartements[I 2].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements au Le Peyrat en 2018 en comparaison avec celle de l'Ariège et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (13,1 %) inférieure à celle du département (24,6 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 75,5 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (76,1 % en 2013), contre 66,3 % pour l'Ariège et 57,5 % pour la France entière[I 3].
Typologie | Le Peyrat[I 2] | Ariège[I 4] | France entière[I 5] |
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Résidences principales (en %) | 79,2 | 65,7 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 13,1 | 24,6 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 7,7 | 9,7 | 8,2 |
La commune est traversée d'est en ouest par la RD 620, qui est l'ancienne route nationale 620.
Le territoire de la commune du Peyrat est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (grand froid ou canicule), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée)[38],[39].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement, crue torrentielle d'un cours d'eau, ou ruissellement d'un versant[40].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des chutes de blocs, soit des glissements de terrains, soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles. Près de 50 % de la superficie du département est concernée par l'aléa retrait-gonflement des argiles, dont la commune du Peyrat[41]. L'inventaire national des cavités souterraines permet par ailleurs de localiser celles situées sur la commune[42].
Le Peyrat fut incendiée par les Grandes compagnies en 1424.
Sur la ligne de Moulin-Neuf à Lavelanet, la commune disposait d'une gare partagée avec La Bastide-sur-l'Hers du 25 août 1903 au 18 avril 1939. Une réouverture temporaire du service voyageur eut cependant lieu du 5 mai 1941 au 6 mai 1946, du fait de la pénurie de transports routiers : une voiture était ajoutée au train de marchandises subsistant. Le service marchandise fut à son tour fermé le 16 décembre 1973 en même temps que la ligne devenue depuis une voie verte.
La commune du Peyrat est membre de la communauté de communes du Pays de Mirepoix[I 1], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Mirepoix. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[43].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Pamiers, au département de l'Ariège, en tant que circonscription administrative de l'État, et à la région Occitanie[I 1].
Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Mirepoix pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 1], et de la deuxième circonscription de l'Ariège pour les élections législatives, depuis le redécoupage électoral de 1986[44].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[45]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[46]. En 2022, la commune comptait 496 habitants[Note 7], en évolution de +3,55 % par rapport à 2016 (Ariège : +1,48 %, France hors Mayotte : +2,11 %). |
En 2018, la commune compte 217 ménages fiscaux[Note 8], regroupant 472 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 18 740 €[I 6] (19 820 € dans le département[I 7]).
Division | 2008 | 2013 | 2018 |
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Commune[I 8] | 9 % | 9,3 % | 12,8 % |
Département[I 9] | 8,9 % | 11,1 % | 11,2 % |
France entière[I 10] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 254 personnes, parmi lesquelles on compte 67 % d'actifs (54,2 % ayant un emploi et 12,8 % de chômeurs) et 33 % d'inactifs[Note 9],[I 8]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Lavelanet, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 2],[I 11]. Elle compte 44 emplois en 2018, contre 30 en 2013 et 47 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 139, soit un indicateur de concentration d'emploi de 31,8 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 43,3 %[I 12].
Sur ces 139 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 24 travaillent dans la commune, soit 18 % des habitants[I 13]. Pour se rendre au travail, 94,3 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 5 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 0,7 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 14].
28 établissements[Note 10] sont implantés au Peyrat au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 11],[I 15]. Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 28,6 % du nombre total d'établissements de la commune (8 sur les 28 entreprises implantées au Le Peyrat), contre 27,5 % au niveau départemental[I 16].
1988 | 2000 | 2010 | |
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Exploitations | 6 | 4 | 1 |
Superficie agricole utilisée (ha) | 270 | 130 | 192 |
La commune fait partie de la petite région agricole dénommée « Coteaux de l'Ariège »[49]. En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 12] sur la commune est la polyculture et le polyélevage[50]. Une seule exploitation agricole ayant son siège dans la commune est recensée lors du recensement agricole[Note 13] de 2010 (six en 1988). La superficie agricole utilisée est de 192 ha[50].
Blasonnement :
De gueules au triangle d'argent[52].
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