Située à 9 km de la mer, les communes les plus proches sont Sainte-Maxime 9 km, La Garde-Freinet 11 km, Grimaud 13 km, Vidauban 14 km, Cogolin14 km, Saint-Tropez 19 km dont les 4 premières cités ci-dessus sont les fournisseuses officielles du foncier originel de la commune dénommé initialement Plan de la Tour en 1792 date de création connu du 26 mai
Le Plan-de-la-Tour est composé de 26 hameaux environ, dont le Revest, les Gastons, le Préconil, Les Brugassières, Prat Bourdin, Courrero, Les Ricard, Vallaury, Les Vayacs, Les Bassinets, Le Plan, Gambade, Les Près, Les Pierrons, (lotissement) la Buon Aïgo, les Marcels, le Vernet[2] et le hameau de Coriolan (qui n'a de hameau que son intitulé commercial, car cette résidence ne constitute pas foncièrement les caractéristiques précisées aux termes du code de l'urbanisme).
Le hameau d'Emponse fut trop proche du centre du village et avec l'urbanisation galopante, il fut englobé dans ce dernier, commuant son titre de hameau en quartier.
D'autres ont été la proie de propriétaire capitalisant l'intégralité des parcelles du hameau, perdant de fait leur particule et se transformant en propriété privé comme les anciens hameaux Reverdi, Bagarry, Les Claudins, Les Martins, Gassine, Les Pignols.
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 15,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 954 mm, avec 6,6 jours de précipitations en janvier et 1,6 jours en juillet[9]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Cogolin_sapc », sur la commune de Cogolin à 10 km à vol d'oiseau[11], est de 15,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 958,0 mm.
La température maximale relevée sur cette station est de 42 °C, atteinte le ; la température minimale est de −9,5 °C, atteinte le [Note 1],[12],[13].
Au , Le Plan-de-la-Tour est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[16].
Elle appartient à l'unité urbaine de Le Plan-de-la-Tour[Note 2], une unité urbaine monocommunale constituant une ville isolée[17],[18]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Sainte-Maxime, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[18]. Cette aire, qui regroupe 2 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[19],[20].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (69,3 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (72 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (43,5 %), forêts (25,8 %), zones agricoles hétérogènes (17,7 %), cultures permanentes (8,5 %), zones urbanisées (4,6 %)[21]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Isolée par les difficultés d'accès liées à son relief et, également, par l'insécurité qui frappait les rivages de la mer, l'actuelle vallée du Préconil, autrefois connue sous le nom de Val d'Avignon, est restée longtemps inhabitée ou peu habitée. Au XVIe siècle, dans ces grands espaces, près des points d'eau intarissables pendant la longue période de sécheresse de l'été, apparaissent quelques bastides destinées à répondre aux exigences de la vie agricole, forestière et familiale. Ces bastides, progressivement, deviendront des hameaux regroupant, initialement, les descendants d'une même famille. C'est là le germe du type de société qui s'est perpétué, dans le respect des traditions, et qui s'est longtemps exprimé dans un paysage rural inséparable de la société qui l'avait créé[23].
L'un de ces hameaux, Saint-Martin, le centre de l'actuel village, deviendra le chef-lieu de fait, puis de droit, de la communauté qui, depuis le XVIe siècle, s'est fixée sur des lieux géographiques communs.
En Provence, d'une manière générale, les limites des communes sont celles des anciennes seigneuries. Tel n'est pas le cas du Plan-de-la-Tour qui regroupe trois quartiers relevant, chacun, sous l'Ancien Régime, d'unités féodales différentes. Ils sont pourtant connus sous ce toponyme apparu à la fin du XVe siècle. Il y vit une population qui, par la géographie des lieux et sa manière de vivre, a le sentiment d'être solidaire dans le droit de s'administrer elle-même.
La plus grande partie de cette population s'est fixée dans la haute vallée ou se trouvent les hameaux de Saint-Martin, Préconil, le Vernet, les Pennes, les Pierrons, Prat-l'Estagnol, Valauri et Emponse. Le hameau de Saint-Martin, où ont été édifiés, en 1723, l'église et le cimetière, préfigure, on l'a dit, le chef-lieu. À la veille de la Révolution, les habitants de ces lieux, administrativement rattachés à La Garde-Freinet, sont remarquablement structurés et comptent « trois maîtres en chirurgie et des artisans de presque toutes espèces ». Les chroniqueurs les plus autorisés de l'époque écrivent que les paysans de ce quartier sont laborieux et hardis, actifs pour le commerce et religieux.
La deuxième partie de la communauté est constituée par le Haut Quartier de Saint-Pierre de Miramas et recouvre les hameaux de Prat-Bourdin, le Plan, Bagarri et Gassine. Elle est rattachée à Sainte-Maxime ainsi que le hameau du Revest qui perpétue le nom de ce fief supprimé pendant la Révolution.
Les cérémonies du bicentenaire seront des images. Mais elles exprimeront les secrètes affinités d'une réalité matérielle avec la croyance dans les libertés urbaines chèrement acquises, on va le voir, par nos ancêtres. Cette communauté, en effet, revendiquait le simple droit de se gouverner elle-même. Mais ce droit ne lui était nullement reconnu et il existe aujourd'hui parce qu'il a été arraché, de haute lutte, par les habitants des lieux où nous vivons.
Dans le courant du XVIIIe siècle, ces habitants forment une communauté qui prend conscience d'elle-même. La crise d'émancipation qui l'anime se cristallise, dans l'État officiellement catholique de l'époque, autour de l'épineuse question de l'érection d'une paroisse à Saint-Martin simple succursale de la Moure. Cette tentative échoue. Elle est reprise, pendant la Révolution, et le les citoyens actifs de Saint-Martin du Plan-de-la-Tour se réunissent dans l'église et se proclament indépendants de la Garde du Freinet. Depuis toujours, La Garde-Freinet manifestait une opposition farouche à la sécession. Un incident est significatif du climat dans lequel se déroulaient les événements. La décision ayant été prise, par le Directoire de Fréjus, de faire prêter serment, en 1792 au vicaire Pelloquin, desservant de la succursale de Saint-Martin, les administrateurs de la Garde-Freinet soutenaient qu'il leur appartenait de recevoir ce serment, ce que niaient les habitants du Plan-de-la-Tour. Un huissier fut commis pour signifier l'acte. À son retour il fit connaître que « les habitants étaient beaucoup émeutés contre la municipalité de La Garde-Freinet et que les représentants de celle-ci ne pouvaient se déplacer sans danger, à Saint-Martin, pour y recevoir le serment de l'abbé ».
Après maintes difficultés, la commune sera officiellement créée le par une décision du Directoire du Var siégeant à Brignoles. Paradoxalement, elle laissera hors de ses limites le quartier du Plan qui lui a donné son nom et qui, partie intégrante de Sainte-Maxime, ne lui sera rattaché que plus tard. Enfin, le procès-verbal de division et de limitation des territoires entre la commune du Plan-de-la-Tour et La Garde-Freinet ne sera établi que le vingt neuvième jour de fructidor an IV de la République (1796)[24].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[32].
En 2021, la commune comptait 3 055 habitants[Note 4], en évolution de +13,36 % par rapport à 2015 (Var : +4,45 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Rainer von Hessen, né en 1939 à Kronberg im Taunus, également appelé Rainer von Diez dans le milieu du spectacle, est un metteur en scène allemand. Il appartient à la maison de Hesse. Il possède le terrain dans la forêt sur la commune du Plan-de-la-Tour, sur lequel il a travaillé avec Niki de Saint Phalle à la construction du Rêve de l'oiseau.
Johnny Depp et Vanessa Paradis[62] y possèdent une propriété[63], sur un terrain de quinze hectares[64]. Le clip de la chanson Pourtant (album Bliss), de Vanessa Paradis, réalisé par Johnny Depp (sous le pseudonyme de Richard Mudd), est tourné dans les jardins de leur propriété.
La famille Berthier, héritière, par alliance, de la comtesse Wratislaw, y possède trois villas familiales.
Léon Spariat y est curé du au et ce fût un musicien, un poète provençal, un félibrige qui a écrit de nombreux ouvrages en provençal dont le « Tintourleto » au Plan-de-laTour.
Jean Aicard, célèbre académicien, appréciait le village . D’ailleurs il s’est fortement inspiré de Monsieur Pin, hôtelier haut en couleur et de belle renommée dans la région, ayant reçu à l’époque un grand nombre de personnalités, écrivains, politiques, acteurs… pour représenter l’aubergiste Monsieur Jouve dans un chapitre de son roman «Maurin des Maures».
Aristide Fabre, grand ami de Jean Aicard, passionné d’archéologie régionale et auteur de plusieurs ouvrages.
Georges Clemenceau, surnommé le « Tigre » puis « Père la Victoire ». Une plaque commémorative visible dans le hall d’accueil du restaurant atteste de ses nombreuses visites.
Étienne Périer, réalisateur belge qui réalise plusieurs films avec les deux sociétés de productions qu’il a fondées : « Plan film » et « Les films de la Tour » utilisant le toponyme : Le Plan de la Tour et d'autres pour d’importants studios d'Hollywood (Pont vers le soleil, Zeppelin, Commando pour un homme seul…).
L'architecte Jean-Louis Véret, membre fondateur de l'Atelier de Montrouge y possédait un terrain dans les hauteurs de la commune, sur lequel il construisit une habitation troglodyte.
Marcel Leroux photographe astronomique amateur plantourian qui depuis son petit observatoire construit sur la commune à réaliser une des plus belle photographie de France de la comète de Halley lors de son passage près de la terre durant l'hiver 1986 et Florence Lanliard a présidé une réception émouvante retraçant les actions au sein de la vie assiotiative, culturelle et publique du village.
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑La commune a changé de nom par décret no 2008-1021 du 3 octobre 2008 portant changement de nom de communes, après délibération du conseil municipal de Plan-de-la-Tour du 19 juin 2006 et du conseil général du Var du 24 novembre 2006.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑Joseph Salvarelli, Les Administrateurs du département du Var (1790-1897). Notices biographiques (1897), p.425 « [1]
↑https://maitron.fr/spip.php?article102216, notice BRANSIEC Victorien [BRANSIEC Paul, Eugène, Victorien] par Jacques Girault, version mise en ligne le 3 novembre 2010, dernière modification le 3 novembre 2010.
↑Le sol des parcelles D 778 et D 779, en totalité : inscription par arrêté du - Le " Rêve de l'Oiseau " et le sol de la parcelle D 777 : classement par arrêté du .
Collectif Grand Palais (dir.), Niki de Saint Phalle : 1930-2002, Paris, RMN, , 367 p. (ISBN978-2-7118-6151-4).
catalogue établi à l'occasion de l'exposition au Grand Palais Paris, et de l'exposition au musée Guggenheim (Bilbao) avec la participation de la Niki Charitable Art Foundation de Santee (Californie).
Charles-Laurent Salch, Dictionnaire des châteaux et des fortifications du moyen âge en France, Strasbourg, Editions Publitotal, 4ème trimestre 1979, 1287 p. (ISBN2-86535-070-3)
Le patrimoine architectural et mobilier des communes sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la direction de la Culture et du Patrimoine de la Région PACA]