Le Plessis-Grammoire

Le Plessis-Grammoire
Le Plessis-Grammoire
Rue du centre du village.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Pays de la Loire
Département Maine-et-Loire
Arrondissement Angers
Intercommunalité Angers Loire Métropole
Maire
Mandat
Philippe Abellard
2020-2026
Code postal 49124
Code commune 49241
Démographie
Gentilé Plessiais
Population
municipale
2 622 hab. (2021 en évolution de +12,68 % par rapport à 2015)
Densité 287 hab./km2
Population
agglomération
26 175 hab. (2021)
Géographie
Coordonnées 47° 30′ 04″ nord, 0° 25′ 43″ ouest
Altitude 34 m
Min. 25 m
Max. 42 m
Superficie 9,14 km2
Type Bourg rural
Unité urbaine Loire-Authion
(banlieue)
Aire d'attraction Angers
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Angers-7
Législatives Première circonscription
Localisation
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Liens
Site web Site officiel

Le Plessis-Grammoire est une commune française située dans le département de Maine-et-Loire, en région Pays de la Loire.

Géographie

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Localisation

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Située à 10 km au nord-est du centre d'Angers, la commune du Plessis-Grammoire couvre 914 hectares.

À cheval sur trois régions géologiques, le Bassin parisien, le Massif armoricain et la Vallée d'Anjou, elle offre un terroir très varié qui explique la diversité des ressources agricoles : arboriculture, maraîchage, céréales, prairies d'élevage...

Située entre 28 et 42 mètres d'altitude, son territoire présente un relief avec des dénivelés peu marqués, d'une dizaine de mètres au maximum, pour certains à peine perceptibles à l'œil nu.

Les lignes de partage des eaux qui découpent le territoire de la commune en trois bassins versants dirigent les eaux vers l'Authion, le Loir et la Sarthe.

La RD 116 assure une liaison directe à la rocade Est d'Angers (autoroute A87 Nord). Le centre de la ville se trouve à moins de 10 minutes du Plessis-Grammoire. Cette commune fait partie d'Angers Loire Métropole.

Ainsi la commune se développe depuis quelques années, avec l'arrivée de nouveaux habitants et de nouvelles entreprises.

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Moyenne vallée de la Loire, caractérisée par une bonne insolation (1 850 h/an) et un été peu pluvieux[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 640 mm, avec 11,3 jours de précipitations en janvier et 5,6 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Blaison-Gohier », sur la commune de Blaison-Saint-Sulpice à 12 km à vol d'oiseau[3], est de 12,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 672,7 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Au , Le Plessis-Grammoire est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[7]. Elle appartient à l'unité urbaine de Loire-Authion[Note 1], une agglomération intra-départementale regroupant cinq communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 2],[8],[9]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Angers, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[9]. Cette aire, qui regroupe 81 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[10],[11].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (86,7 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (89,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (34,2 %), zones agricoles hétérogènes (34,1 %), zones urbanisées (12,1 %), prairies (10,1 %), cultures permanentes (8,3 %), forêts (1,2 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Le Plessis-Grammoire tient son nom du « plessis », mot d'ancien français qui désigne un lieu fortifié entouré d'une haie de branchages entrelacés, et de « grammairien », un professeur d'école épiscopale du Moyen Âge. En 1109 en effet, le comte d'Anjou Foulques Réchin donne par charte le Plessis au grammairien de l'école d'Angers. Il faut donc considérer, littéralement, le Plessis-Grammoire comme le « plessis du grammairien »[13],[14].

Ses habitants sont appelés les Plessiais[15],[16],[14],[17]. Certains disent aussi les Grammoiriens[14].

Les origines

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Généralités historiques : Le Plessis-Grammoire est mentionné au XIIe siècle (Plaissicium Grammatici)[18],[14].

Avant la Révolution de 1789, existent deux paroisses sur le territoire : Le Plessis Grammoyre et Foudon. Elles constituent alors des entités administratives indépendantes l'une de l'autre, avec leur propre bourg et leur église. À la Révolution, en 1791, elles fusionnent en une seule commune[18].

Elle comporte deux centres anciens, Plessis et Foudon, distants d'un kilomètre. Entre les deux, un habitat dispersé récent, échelonné très irrégulièrement le long de la RD 113[18].

Politique et administration

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La mairie.
La mairie.

Administration municipale

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Liste des maires successifs[19]
Période Identité Étiquette Qualité
1949   Joseph Lemesle    
1953   Ovide Guillermin    
1960 mars 1965 Henri Leroyer    
mars 1965 mars 1971 Michel Passignat    
mars 1971 mars 1989 Jean Noblet   Agent de service contentieux à la Caval[20]
mars 1989 juin 1995 Louis Soret    
juin 1995 mars 2001 Pierre Doré   Ingénieur retraité
mars 2001 mars 2014 Christian Couvercelle DVG Artisan maquettiste, ancien adjoint
mars 2014 En cours
(au 26 mai 2020)
Philippe Abellard[21],[22] SE Contrôleur de gestion
Les données manquantes sont à compléter.

Intercommunalité

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La commune est intégrée à Angers Loire Métropole[23], elle-même membre du syndicat mixte Pôle Métropolitain Loire Angers[24].

Population et société

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Démographie

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Évolution démographique

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[26].

En 2021, la commune comptait 2 622 habitants[Note 4], en évolution de +12,68 % par rapport à 2015 (Maine-et-Loire : +1,8 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
5171 1201 1011 0341 1001 0381 0941 1001 034
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
922945898908916881840839799
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
777796774691733741728711790
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
7907801 1571 5451 7182 0132 1422 2932 326
2021 - - - - - - - -
2 622--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[27] puis Insee à partir de 2006[28].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

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La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 35,6 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 23,6 % la même année, alors qu'il est de 25,6 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 1 211 hommes pour 1 239 femmes, soit un taux de 50,57 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,37 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[29]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,0 
90 ou +
0,8 
6,4 
75-89 ans
6,8 
16,3 
60-74 ans
16,9 
25,4 
45-59 ans
24,3 
15,0 
30-44 ans
16,7 
16,3 
15-29 ans
15,8 
20,6 
0-14 ans
18,7 
Pyramide des âges du département de Maine-et-Loire en 2021 en pourcentage[30]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,9 
90 ou +
2,1 
75-89 ans
9,5 
16,2 
60-74 ans
16,9 
19,4 
45-59 ans
18,7 
18,2 
30-44 ans
17,5 
18,8 
15-29 ans
17,6 
19,5 
0-14 ans
17,6 

Sur 133 établissements présents sur la commune à fin 2010, 11 % relevaient du secteur de l'agriculture (pour une moyenne de 17 % sur le département), 11 % du secteur de l'industrie, 13 % du secteur de la construction, 48 % de celui du commerce et des services et 17 % du secteur de l'administration et de la santé[31].

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Personnalités liées à la commune

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Bibliographie

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  • Célestin Port (édition révisée par André Sarazin et Pascal Tellier), Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou : N-R, t. 3, Angers, H. Siraudeau et Cie, , 2e éd. (1re éd. 1878) (BNF 40869771, lire en ligne), p. 218-220.

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  2. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Loire-Authion comprend une ville-centre et quatre communes de banlieue.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. « Orthodromie entre Le Plessis-Grammoire et Blaison-Saint-Sulpice », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Blaison-Gohier », sur la commune de Blaison-Saint-Sulpice - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Blaison-Gohier », sur la commune de Blaison-Saint-Sulpice - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  7. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  8. « Unité urbaine 2020 de Loire-Authion », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  9. a et b Insee, « Métadonnées de la commune ».
  10. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Angers », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  11. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  12. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  13. Pierre Doré, L'école du Plessis-Grammoire, Le Plessis-Grammoire, Commission Histoire et patrimoine de la commune du Plessis-Grammoire (Impr. Paquereau, Angers), , 106 p. (ISBN 2-907831-67-4, OCLC 468396319, BNF 37076414, lire en ligne).
  14. a b c et d Pierre-Louis Augereau, Les secrets des noms de communes et lieux-dits du Maine-et-Loire, Le Coudray-Macouard, Cheminements, 2004-2005 (ISBN 978-2-84478-338-7, BNF 39295447), p. 129-130.
  15. Célestin Port 1989, p. 218, « Nom des habitants Les Plessiais ».
  16. « Bulletin municipal d’informations no 54 », sur Mairie du Plessis-Grammoire (leplessisgrammoire.fr), (consulté le ), « Une quarantaine de nouveaux plessiais. ».
  17. « Près d’Angers. À deux, ils retracent l’histoire de la commun », sur Ouest-France (ouest-france.fr), (consulté le ), « Deux Plessiais se sont passionnés pour l’histoire de leur ville. ».
  18. a b et c Célestin Port 1989, p. 218.
  19. Célestin Port 1989, p. 218, liste des maires jusqu'en 1989.
  20. Coopérative agricole Vienne-Anjou-Loire
  21. Ouest-France, Philippe Abellard n'oublie pas les élus de la minorité, article du 31 mars 2014
  22. « Le Plessis-Grammoire. Le maire sortant Philippe Abellard réélu », sur Le Courrier de l'Ouest, (consulté le ).
  23. Insee, Composition de l'EPCI d'Angers Loire Métropole (244900015), consulté le 15 novembre 2012.
  24. Préfecture de Maine-et-Loire, Arrêté DRCL no 879 du 13 décembre 2011, RAA spécial du 21 décembre 2011
  25. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  26. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  27. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  28. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  29. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune du Plessis-Grammoire (49241) », (consulté le ).
  30. Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département de Maine-et-Loire (49) », (consulté le ).
  31. Insee, Statistiques locales du territoire du Plessis-Grammoire (49), consultées le 5 mai 2013.
  32. « Château de la Berthière », notice no PA00109228, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  33. « Église Saint-Jacques », notice no PA00109229, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  34. « Manoir du Grand-Loiron », notice no PA00109230, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.