Le Pompidou | |||||
Sur la gauche, la mairie, à droite, l'église Notre-Dame-de-l'Assomption. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Occitanie | ||||
Département | Lozère | ||||
Arrondissement | Florac | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes des Cévennes au Mont Lozère | ||||
Maire Mandat |
Françoise Saint-Pierre 2020-2026 |
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Code postal | 48110 | ||||
Code commune | 48115 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Pompidoliens | ||||
Population municipale |
174 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 7,6 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 11′ 46″ nord, 3° 39′ 19″ est | ||||
Altitude | Min. 379 m Max. 1 047 m |
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Superficie | 22,80 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat très dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton du Collet-de-Dèze | ||||
Législatives | Circonscription de la Lozère | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Lozère
Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative)
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Le Pompidou est une commune française, située dans le sud-est du département de la Lozère, en région Occitanie.
Exposée à un climat de montagne, elle est drainée par le Gardon de Sainte-Croix et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans les Cévennes, la commune possède un patrimoine naturel remarquable : trois sites Natura 2000 (la « vallée du Gardon de Mialet », la « vallée du Gardon de Saint-Jean » et « les Cévennes ») et trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Le Pompidou est une commune rurale qui compte 174 habitants en 2021, après avoir connu un pic de population de 1 170 habitants en 1831. Ses habitants sont appelés les Pompidoliens ou Pompidoliennes.
Le Pompidou se situe en plein cœur des Cévennes, sur la route dite « Corniche des Cévennes », à mi-chemin entre Florac et Saint-Jean-du-Gard, à 800 m d'altitude.
Située dans le sud du département de la Lozère, la commune est limitrophe du département du Gard.
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[2],[3]. Dans ce cadre, la commune fait partie de la zone cœur du Parc national des Cévennes. Ce parc national, créé en 1967, est un territoire de moyenne montagne formé de cinq entités géographiques : le massif de l'Aigoual, le causse Méjean avec les gorges du Tarn et de la Jonte, le mont Lozère, les vallées cévenoles ainsi que le piémont cévenol[4].
Les Cévennes sont également un territoire reconnu réserve de biosphère par l'UNESCO en 1985 pour la mosaïque de milieux naturels qui la composent et qui abritent une biodiversité exceptionnelle, avec 2 400 espèces animales, 2 300 espèces de plantes à fleurs et de fougères, auxquelles s’ajoutent d’innombrables mousses, lichens, champignons[5],[6].
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 1]. Deux sites Natura 2000 ont été définis sur la commune au titre de la directive habitats[8] :
et un au titre de la directive oiseaux[8] :
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 2] est recensée sur la commune[12] : le « Gardon de Sainte-Croix » (231 ha), couvrant 7 communes du département[13] et deux ZNIEFF de type 2[Note 3],[12] :
Au , Le Pompidou est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 1]. Elle est située hors unité urbaine[I 2] et hors attraction des villes[I 3],[I 4].
Frédéric Mistral, dans son Tresor dóu Felibrige ou Dictionnaire provençal-français[16], indique : « Pompidou (vieux provençal « Pompidor ») : palier, repos d'un escalier, en Rouergue ; plancher de la cuisine, en Quercy ». Le Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France d'Albert Dauzat et Charles Rostaing[17], précise « d'une racine pré-latine à valeur probablement oronymique[18] « pomp- » » ; avec suffixe -idou, -idor, -ador.
La paroisse de Saint-Flour du Pompidou est mentionnée dès le XIIIe siècle au nombre des fiefs de la famille de Cadoene de Gabriac. Au cours de la guerre de Cent Ans (1335-1453), elle sert de point d'appui aux Français, en guerre contre les Budos de Portes, alliés aux Anglais. En 1560, elle se rallie partiellement à la Réforme, et les Huguenots du bas-pays incendient l'église ; les archives disparaissent au cours du sinistre. Payant la dîme aux Huguenots de 1562 a 1598, elle fournit un détachement armé pour la défense de Florac.
En 1598, la communauté catholique se réinstalle progressivement en milieu hostile. En 1685, avec la Révocation de l'Édit de Nantes, quelques familles protestantes se réfugient à l'étranger. Prise par les Camisards dès 1703, elle est entièrement brûlée sur les ordres de l'intendant de Lamoignon de Basville ; l'église est reconstruite à grands frais.
Au cours de la Révolution, les gardes nationaux incendient la cure et brûlent tout l'état civil consécutif à la Révocation (1685-1787). Reconstruite sur la crête, la commune devient un point de passage obligé pour les voyageurs. Commune rurale, elle perd de nombreux fils lors des guerres du Second Empire (Crimée) et en 1914-1918. L'exode rural aura été fatal à son développement.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[21].
En 2021, la commune comptait 174 habitants[Note 4], en évolution de +4,82 % par rapport à 2015 (Lozère : +0,28 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
En 2018, la commune compte 84 ménages fiscaux[Note 5], regroupant 172 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 16 650 €[I 5] (20 420 € dans le département[I 6]).
2008 | 2013 | 2018 | |
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Commune[I 7] | 14,3 % | 4,7 % | 10,1 % |
Département[I 8] | 5 % | 6,4 % | 7,1 % |
France entière[I 9] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 98 personnes, parmi lesquelles on compte 83,8 % d'actifs (73,7 % ayant un emploi et 10,1 % de chômeurs) et 16,2 % d'inactifs[Note 6],[I 7]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département.
La commune est hors attraction des villes[Carte 1],[I 10]. Elle compte 45 emplois en 2018, contre 47 en 2013 et 57 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 74, soit un indicateur de concentration d'emploi de 60,8 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 59,2 %[I 11].
Sur ces 74 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 42 travaillent dans la commune, soit 57 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 70,3 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 8,1 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 21,6 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].