Le Pradal | |||||
Mairie. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Occitanie | ||||
Département | Hérault | ||||
Arrondissement | Béziers | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes de Grand Orb | ||||
Maire Mandat |
Christian Biés 2020-2026 |
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Code postal | 34600 | ||||
Code commune | 34216 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Pradalais | ||||
Population municipale |
328 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 86 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 37′ 42″ nord, 3° 06′ 18″ est | ||||
Altitude | 272 m Min. 236 m Max. 662 m |
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Superficie | 3,8 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Bédarieux (banlieue) |
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Aire d'attraction | Bédarieux (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Clermont-l'Hérault | ||||
Législatives | Cinquième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Hérault
Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative)
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Le Pradal [lə pʁa.dal] (en occitan Lo Pradal [lu pra.'dal]) est une commune française située dans l'ouest du département de l'Hérault, en région Occitanie.
Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le Rieu Pourquié et par un autre cours d'eau. Incluse dans le parc naturel régional du Haut-Languedoc, la commune possède un patrimoine naturel remarquable composé d'une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Le Pradal est une commune rurale qui compte 328 habitants en 2021, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975. Elle est dans l'unité urbaine de Bédarieux et fait partie de l'aire d'attraction de Bédarieux. Ses habitants sont appelés les Pradalais et les Pradalaises.
En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[2].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 016 mm, avec 7,8 jours de précipitations en janvier et 3,1 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune des Aires à 5 km à vol d'oiseau[3], est de 14,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 111,8 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[7],[8].
Un espace protégé est présent sur la commune : le parc naturel régional du Haut-Languedoc, créé en 1973 et d'une superficie de 307 184 ha, qui s'étend sur 118 communes et deux départements[9]. Implanté de part et d’autre de la ligne de partage des eaux entre Océan Atlantique et mer Méditerranée, ce territoire est un véritable balcon dominant les plaines viticoles du Languedoc et les étendues céréalières du Lauragais[10],[11].
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Une ZNIEFF de type 2[Note 1] est recensée sur la commune[12] : le « massif de l'Espinouse » (20 035 ha), couvrant 19 communes du département[13].
Au , Le Pradal est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 1]. Elle appartient à l'unité urbaine de Bédarieux[Note 2], une agglomération intra-départementale regroupant neuf communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 3],[I 2],[I 3]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bédarieux, dont elle est une commune de la couronne[Note 4],[I 3]. Cette aire, qui regroupe 26 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 4],[I 5].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (60,2 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (61,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (60,2 %), zones agricoles hétérogènes (23,1 %), zones urbanisées (10,5 %), cultures permanentes (6,2 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune du Pradal est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), feux de forêts et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à deux risques particuliers : le risque minier et le risque de radon[15]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[16].
Le Pradal est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été approuvé en juin 2013 et court jusqu'en 2022, où il doit être renouvelé. Les mesures individuelles de prévention contre les incendies sont précisées par deux arrêtés préfectoraux et s’appliquent dans les zones exposées aux incendies de forêt et à moins de 200 mètres de celles-ci. L’arrêté du réglemente l'emploi du feu en interdisant notamment d’apporter du feu, de fumer et de jeter des mégots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrêté du rend le débroussaillement obligatoire, incombant au propriétaire ou ayant droit[Note 5],[17].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 49,5 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59,3 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 163 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 158 sont en aléa moyen ou fort, soit 97 %, à comparer aux 85 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[18],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[19].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1996 et 2014.
L’étude Scanning de Géodéris réalisée en 2008 a établi pour le département de l’Hérault une identification rapide des zones de risques miniers liés à l’instabilité des terrains[20]. Elle a été complétée en 2015 par une étude approfondie sur les anciennes exploitations minières du bassin houiller de Graissessac et du district polymétallique de Villecelle. La commune est ainsi concernée par le risque minier, principalement lié à l’évolution des cavités souterraines laissées à l’abandon et sans entretien après l’exploitation des mines[21].
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune du Pradal est classée en zone 2, à savoir zone à potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs géologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bâtiments[22].
Le Pradal est dénommé mansis de Pradali puis manso de Pradalis en 1233;de Pradali en 1344[23] ; le Pradal en 1759, Pradal en 1770 (Cassini).
Le nom Pradal dérive de l'occitan prat/ + suffixe -al = pâture, pré que l'on ne fauche pas[24].
Cette commune est constituée du village proprement dit et de deux hameaux LA BLAQUIERE et LES BOURDELLES. Il est question de cette commune dès 991 : Pradinale. Cette seigneurie appartenait à l'abbaye de Villemagne, au milieu du XVIIIième sciècle, elle était à Monsieur de Thézan.
Sous le village qui se trouve sur un plateau, près de la rivière de la Mare, sont creusées les galeries d'anciennes mines métallifères[25]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[27].
En 2021, la commune comptait 328 habitants[Note 6], en évolution de +4,79 % par rapport à 2015 (Hérault : +7,29 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
En 2018, la commune compte 136 ménages fiscaux[Note 7], regroupant 320 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 22 280 €[I 6] (20 330 € dans le département[I 7]).
2008 | 2013 | 2018 | |
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Commune[I 8] | 8,2 % | 6,5 % | 6,7 % |
Département[I 9] | 10,1 % | 11,9 % | 12 % |
France entière[I 10] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 198 personnes, parmi lesquelles on compte 73,6 % d'actifs (66,8 % ayant un emploi et 6,7 % de chômeurs) et 26,4 % d'inactifs[Note 8],[I 8]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Bédarieux, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 11]. Elle compte 19 emplois en 2018, contre 23 en 2013 et 21 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 134, soit un indicateur de concentration d'emploi de 13,8 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 55,4 %[I 12].
Sur ces 134 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 14 travaillent dans la commune, soit 11 % des habitants[I 13]. Pour se rendre au travail, 87,7 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 3,1 % les transports en commun, 6,1 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,1 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 14].
13 établissements[Note 9] sont implantés au Pradal au [I 15]. Le secteur des autres activités de services est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 23,1 % du nombre total d'établissements de la commune (3 sur les 13 entreprises implantées au Le Pradal), contre 8,1 % au niveau départemental[I 16].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
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Exploitations | 19 | 11 | 9 | 7 |
SAU[Note 10] (ha) | 103 | 72 | 44 | 20 |
La commune est dans le « Soubergues », une petite région agricole occupant le nord-est du département de l'Hérault[30]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 11] sur la commune est la culture de fruits ou d'autres cultures permanentes[Carte 4]. Sept exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 12] (19 en 1988). La superficie agricole utilisée est de 20 ha[32],[Carte 5],[Carte 6].
Les armoiries du Pradal se blasonnent ainsi : |
Roger Mathieu, peintre (1920-1992).