La commune du Syndicat est le résultat d'une juxtaposition de sept hameaux en une bande étroite enserrée entre Saint-Amé et Vagney.
On trouve, du sud vers le nord, Nol, le Chanois, Peccavillers, Champé, Bréhavillers, Bémont et Julienrupt.
Le site du Massif vosgien, inscrit au titre de la loi du 2 mai 1930, regroupe 14 Schémas de cohérence territoriale (SCOT) qui ont tout ou partie de leur territoire sur le périmètre du massif des Vosges[2].
Syndicat intercommunal d'assainissement du Haut-des-Rangs, couvre un territoire de cinq communes : Rupt-sur-Moselle, Vecoux, Dommartin-lès-Remiremont, Saint-Amé, Le Syndicat.
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 480 mm, avec 14,4 jours de précipitations en janvier et 11,1 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Vagney », sur la commune de Vagney à 3 km à vol d'oiseau[7], est de 8,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 472,7 mm.
La température maximale relevée sur cette station est de 34,5 °C, atteinte le ; la température minimale est de −19,4 °C, atteinte le [Note 1],[8],[9].
Après le TGV qui desservait la gare de Remiremont, la LGV Est européenne, (Ligne à Grande Vitesse), est devenue une réalité. Ce qui réduit les durées de trajets à 2 h 45 Remiremont / Paris, en assurant ainsi un réel désenclavement des vallées ;
Au , Le Syndicat est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[15].
Elle appartient à l'unité urbaine de Vagney[Note 2], une agglomération intra-départementale regroupant dix communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 3],[16],[17]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Remiremont, dont elle est une commune de la couronne[Note 4],[17]. Cette aire, qui regroupe 12 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[18],[19].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (65,9 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (66,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
forêts (65,9 %), prairies (19,4 %), zones urbanisées (10,5 %), zones agricoles hétérogènes (2,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,3 %)[20]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Sous l’Ancien Régime, les habitants de Bémont, Bréhavillers, Peccavillers, Champé et Nol, dépendant au temporel du ban de Vagney, relevaient au spirituel de la paroisse de Saint-Amé (et non de celle de Vagney). En conséquence, ces hameaux avaient un syndic spécial, élu tous les ans à Noël[21].
Aussi, lors de la Révolution, la commune fut nommée le Syndicat Saint Amé[22] en 1793, puis Syndicat de Saint Amé en 1801 avant d'être finalement renommée en Le Syndicat en 1868[22].
Le gentilé des habitants de la commune a été décidé par un référendum en 1989, à l’occasion du bicentenaire de la Révolution[23].
La plupart des hameaux formant la commune actuelle du Syndicat faisaient partie du ban de Vagney, dépendant du chapitre de Remiremont. L’histoire de cette commune se confond avec celle du ban.
La commune a été créée à la Révolution, s'appuyant sur trois paroisses : celle de Julienrupt, dont relève également une partie des communes voisines de Cleurie et La Forge, celle de Vagney pour Nol, celle de Saint-Amé pour les autres.
De 1790 à l’an IX, la commune a fait partie du canton de Vagney, puis de celui de Remiremont, prenant provisoirement le nom de commune des Sables de Cleurie au plus fort de la Terreur (1794).
Un décret du l’a autorisée à prendre le nom du Syndicat au lieu de celui du Syndicat-de-Saint-Amé.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[29].
En 2021, la commune comptait 1 876 habitants[Note 5], en évolution de −2,55 % par rapport à 2015 (Vosges : −3,05 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
et l'orgue neuf "Unit Major", l'opus 870 de Charmes, transféré de Charmes à Julienrupt en 1957 par Jacquot-Lavergne[40],[41].
Le rond-point des Granitiers[42], situé à l'intersection des routes départementales 417 (reliant Remiremont à Gérardmer et remontant la vallée de la Cleurie), 43 (remontant vers la Bresse par la vallée de la Moselotte) et 417A (assurant la desserte de Saint-Amé),
l'aménagement présente treize paires de profils taillés dans des dalles de granite. La rumeur locale prétend qu'il s'agit du profil des granitiers locaux.
L'association Espace Granit est gestionnaire du centre de géologie. Elle a débuté en 2002 par des actions de préservation et mise en valeur du patrimoine de l'industrie du granit, puis des expositions itinérantes, enfin elle s'est installée dans ses locaux actuels (28 rue de la gare - Peccavillers) en 2006.
Elle a alors élargi ses actions dans des domaines de plus en plus vastes grâce à ses collections organisées autour de quatre grands départements : 1. L'histoire des gens du granit (patrimoine local), 2. Minéralogie (dont l'ancienne collection de la Moineaudière), 3. Paléontologie (la Vie depuis 3,8 milliards d'années) et 4. Pétrologie (les roches racontent l'histoire des Vosges et de la planète). Particulièrement, le centre de géologie est le seul musée mondial à exposer la roche la plus ancienne de la planète (4,388 milliards d'années)[44].
La scierie hydraulique à cadre vertical (détruite)[45],[46],[47].
Coupé d'azur, à un aqueduc à huit arches d'or maçonné de sable, et de gueules, à une massette de carrier d'or emmanchée d'argent, mise en pal la tête en bas, adextrée d'un fer de moulin d'or et sénestrée d'une tête en rencontre de bélier d'argent accornée d'or.
Commentaires : L'aqueduc a neuf piles comme les neuf sections de la commune qui étaient réunies sous la juridiction d'un syndic. La massette évoque le travail du granit, le fer de moulin symbolise l'énergie hydraulique des rivières et le bélier représente la vaste forêt du massif éponyme.
Paul Chevreux, Léon Louis, « Le Syndicat », dans Le Département des Vosges, description, histoire, statistique, Tome VII, Dictionnaire historique et statistique des communes, hameaux, écarts, fermes... Epinal, 1889.
Pierre Lucas, Vieux papiers de la vieille paroisse de Celles. Saint-Amé, Le Syndicat, Cleurie. Remiremont, 3 vol.
Pierre-Henri Mathieu, La Seconde Guerre mondiale dans la région d'Éloyes, Epinal, Association de recherches archéologiques et d'histoire d'Éloyes et dans ses environs, , 513 p. (ISBN2-9513453-1-3)
Chapitre XIV-Saint-Amé-Le Syndicat-Julienrupt, pp. 323 à 331
Pierre-Henri Mathieu, La vie rurale et son patrimoine, l’eau, la forêt et l’agriculture de montagne dans la région d’Éloyes, Épinal, Association de recherches archéologiques, histoire et patrimoine d'Éloyes et de ses environs, , 654 p. (ISBN2-9513453-2-1)
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Vagney comprend deux villes-centres (Saint-Amé et Vagney) et huit communes de banlieue.
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑Sophie Dubois-Collet, « Envie de rire ? Visitez des villages aux noms insolites ! », Maxi, avant 2009, p. 8-10
↑Préfecture de la région Grand Est, « Arrêté préfectoral no 2023/488 portant modification des limites territoriales des arrondissements du département des Vosges », Recueil des actes administratifs Édition du , , p. 71-83 (lire en ligne [PDF], consulté le )
↑Association d’Étude pour la Coordination des Activités Musicales (ASSECARM), Orgues Lorraine Vosges, Metz, Éditions Serpenoise, , 677 p. (ISBN2-87692-093-X), p. 583 à 584
Présentation des orgues de l’église Sainte-Claire de Julienrupt