Le Vaudoué | |||||
La mairie. | |||||
Héraldique |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Île-de-France | ||||
Département | Seine-et-Marne | ||||
Arrondissement | Fontainebleau | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération du Pays de Fontainebleau | ||||
Maire Mandat |
Michel Calmy 2020-2026 |
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Code postal | 77123 | ||||
Code commune | 77485 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Valdéens | ||||
Population municipale |
732 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 43 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 21′ 28″ nord, 2° 31′ 11″ est | ||||
Altitude | Min. 66 m Max. 123 m |
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Superficie | 17,16 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Paris (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Fontainebleau | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Seine-et-Marne
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
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Liens | |||||
Site web | levaudoue.fr | ||||
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Vaudoué est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne, en région Île-de-France.
En 2021, elle compte 732 habitants.
La commune du Vaudoué se trouve dans le département de Seine-et-Marne, en région Île-de-France[1]. Bordée au nord et à l'est par la forêt de Fontainebleau, Le Vaudoué fait partie du Parc Régional du Gâtinais.
Elle se situe à 30,04 km par la route[Note 1] de Melun[2], préfecture du département et à 20,10 km de Fontainebleau[3], sous-préfecture. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Milly-la-Forêt[1].
Les communes les plus proches[Note 2] sont[4] : Noisy-sur-École (1,4 km), Achères-la-Forêt (3,6 km), Boissy-aux-Cailles (4,3 km), Oncy-sur-École (4,4 km), Tousson (4,6 km), La Chapelle-la-Reine (5,8 km), Ury (6,4 km), Milly-la-Forêt (6,5 km).
Le territoire de la commune se situe dans le sud du Bassin parisien, plus précisément au nord de la région naturelle du Gâtinais. L'altitude varie de 67 mètres, au nord de la commune au lieu-dit La Fontenelle ; à 123 mètres pour le point le plus haut, au sud-est au lieu-dit l'Arquebuse ; le centre du bourg se situant à environ 71 mètres d'altitude (mairie) [5].
Géologiquement intégré au bassin parisien, qui est une région géologique sédimentaire, l'ensemble des terrains affleurants de la commune sont issus de l'ère géologique Cénozoïque (des périodes géologiques s'étageant du Paléogène au Quaternaire)[6],[7].
Ères | Périodes géologiques | Époques géologiques | Nature des sols | ||||||||||||
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Cénozoïque | Quaternaire | Holocène |
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Pléistocène | |||||||||||||||
Néogène | Pliocène | non présent. | |||||||||||||
Miocène | non présent. | ||||||||||||||
Paléogène | Oligocène |
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Éocène | non présent. | ||||||||||||||
Paléocène | non présent. |
La commune est classée en zone de sismicité 1, correspondant à une sismicité très faible[8].
Il n'existe qu'un seul cours d'eau référencé sur le territoire de la commune : l’École, qui y prend sa source, longue de 26,73 km[9] et affluent en rive gauche de la Seine. Sa longueur totale sur la commune est de 0,86 km[10].
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[11]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 mm) et un hiver froid (3,5 °C)[12].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 672 mm, avec 10,8 jours de précipitations en janvier et 7,3 jours en juillet[11]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Boigneville à 11 km à vol d'oiseau[13], est de 11,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 615,6 mm[14],[15]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[16].
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[17],[18]. Dans ce cadre, la commune fait partie d'un espace protégé, le Parc naturel régional du Gâtinais français, créé en 1999 et d'une superficie de 75 567 ha. D’une grande richesse en termes d’habitats naturels, de flore et de faune, il est un maillon essentiel de l’Arc sud-francilien des continuités écologiques (notamment pour les espaces naturels ouverts et la circulation de la grande faune)[19],[20].
La réserve de biosphère « Fontainebleau et Gâtinais », créée en 1998 et d'une superficie totale de 150 544 ha, est un autre espae protégé présent sur la commune. Cette réserve de biosphère, d'une grande biodiversité, comprend trois grands ensembles : une grande moitié ouest à dominante agricole, l’emblématique forêt de Fontainebleau au centre, et le Val de Seine à l’est. La structure de coordination est l'Association de la Réserve de biosphère de Fontainebleau et du Gâtinais, qui comprend un conseil scientifique et un Conseil Éducation, unique parmi les Réserves de biosphère françaises[21],[22],[23],[24].
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones spéciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États Membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[25].
Un site Natura 2000 a été défini sur la commune, tant au titre de la « directive Habitats » que de la « directive Oiseaux » : le « Massif de Fontainebleau »[26]. Cet espace constitue le plus ancien exemple français de protection de la nature. Les alignements de buttes gréseuses alternent avec les vallées sèches. Les conditions de sols, d'humidité et d'expositions sont très variées. La forêt de Fontainebleau est réputée pour sa remarquable biodiversité animale et végétale. Ainsi, elle abrite la faune d'arthropodes la plus riche d'Europe (3 300 espèces de coléoptères, 1 200 de lépidoptères) ainsi qu'une soixantaine d'espèces végétales protégées[27].
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Le territoire communal du Vaudoué comprend deux ZNIEFF de type 1[Note 3],[28],[Carte 1], les « Bois de Fourche et vallées de Champlaid et de l'Église » (424,78 ha), couvrant 2 communes du département[29], et le « Massif de Fontainebleau » (20 711,14 ha), couvrant 18 communes dont 17 en Seine-et-Marne et 1 dans l'Essonne[30].
Au , Le Vaudoué est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[31]. Elle est située hors unité urbaine[1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 4],[1]. Cette aire regroupe 1 929 communes[32],[33].
En 2018, l'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts (58,76 %), en très légère augmentation par rapport à 1990 (58,61 %). La répartition détaillée est la suivante : forêts (58,76 %), terres arables (36,20 %), zones urbanisées (4,97 %), zones agricoles hétérogènes (0,06 %)[Note 5],[34].
Type d’occupation | 1990 | 2018 | Bilan | ||
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Territoires artificialisés (zones urbanisées, zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication, mines, décharges et chantiers, espaces verts artificialisés ou non agricoles) |
53,18 ha | 3,10 % | 85,36 ha | 4,97 % | 32,17 ha |
Territoires agricoles (terres arables, cultures permanentes, prairies, zones agricoles hétérogènes) |
656,87 ha | 38,29 % | 622,17 ha | 36,26 % | −34,70 ha |
Forêts et milieux semi-naturels (forêts, milieux à végétation arbustive et/ou herbacée, espaces ouverts sans ou avec peu de végétation) |
1 005,66 ha | 58,61 % | 1 008,18 ha | 58,76 % | 2,52 ha |
Parallèlement, L'Institut Paris Région, agence d'urbanisme de la région Île-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le MOS distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover[35],[36],[37]. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[38].
La commune compte 116 lieux-dits administratifs[Note 6] répertoriés consultables ici[39].
En 2016, le nombre total de logements dans la commune était de 447 dont 98,2 % de maisons et 0,7 % d'appartements[Note 7].
Parmi ces logements, 69,6 % étaient des résidences principales, 26,1 % des résidences secondaires et 4,3 % des logements vacants.
La part des ménages fiscaux propriétaires de leur résidence principale s'élevait à 90,4 % contre 7,6 % de locataires et 2 % logés gratuitement[40].
Deux routes départementales relient Le Vaudoué aux communes voisines :
La commune et le village sont traversés par le sentier de grande randonnée GR 1, qui se prolonge vers Noisy-sur-École au nord et vers Boissy-aux-Cailles au sud.
La commune est desservie par deux lignes d'autocars du réseau de bus Fontainebleau - Moret :
La commune est citée en 1220 sous le nom de Val D'Oé : ce mot vient de « Vau » synonyme de « Val » ou « Vallée » et du germain « aug » ou « augo » signifiant « eau ».
La présence de rochers de grès, favorables à la formation de nombreux abris, celles d'un cours d'eau proche, sont des facteurs qui devaient favoriser l'établissement de l'homme sur son territoire[réf. nécessaire].
La commune se trouve dans l'arrondissement de Fontainebleau du département de Seine-et-Marne. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1986 de la deuxième circonscription de Seine-et-Marne.
Elle faisait partie du canton de La Chapelle-la-Reine[41]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est désormais intégrée au canton de Fontainebleau.
La commune était membre de la communauté de communes des Terres du Gâtinais, créée fin 2011.
Conformément aux dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du (Loi NOTRe), la population de l'intercommunalité ne lui permet pas de demeurer indépendante. La commission départementale de coopération intercommunale (CDCI) du propose que le schéma départemental de coopération intercommunale 2016 prévoit le rattachement de neuf de ses communes à la communauté de communes Pays de Nemours, les 7 autres, dont Le Vaudoué étant intégré à la nouvelle communauté d'agglomération du Pays de Fontainebleau[42],[43].
La commune est donc membre de la communauté d'agglomération du Pays de Fontainebleau depuis le .
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[46]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[47].
En 2021, la commune comptait 732 habitants[Note 8], en évolution de −3,56 % par rapport à 2015 (Seine-et-Marne : +3,45 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
En 2018, le nombre de ménages fiscaux de la commune était de 317, représentant 783 personnes et la médiane du revenu disponible par unité de consommation de 27 830 euros[49].
En 2017 , le nombre total d’emplois dans la zone était de 89, occupant 320 actifs résidants. Le taux d'activité de la population (actifs ayant un emploi) âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 67,4 % contre un taux de chômage de 7,4 %. Les 25,2 % d’inactifs se répartissent de la façon suivante : 7,4 % d’étudiants et stagiaires non rémunérés, 11,2 % de retraités ou préretraités et 6,6 % pour les autres inactifs[50].
En 2019, le nombre d’unités légales et d’établissements (activités marchandes hors agriculture. ) par secteur d'activité était de 49 dont 3 dans l’industrie manufacturière, industries extractives et autres, 7 dans la construction, 17 dans le commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration, 2 dans l’Information et communication, 3 dans les activités financières et d'assurance, 4 dans les activités immobilières, 6 dans les activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien, 5 dans l’administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale et 2 étaient relatifs aux autres activités de services[51].
En 2020, 19 entreprises ont été créées sur le territoire de la commune, dont 15 individuelles.
Au , la commune ne disposait pas d’hôtel et de terrain de camping[52].
Parmi les monuments historiques immeubles, la commune compte uniquement les vestiges de l’ermitage de Fourche[53]. C'est une ancienne chapelle de la maison du Temple de Fourche puis de l'hôpital de Fourche, membre de la commanderie de Beauvais-en-Gâtinais)[54]. L'église Saint-Loup (Saint-Leu), du début du XIIe siècle, renferme également, en plus de ses vitraux, du mobilier inscrit ou classé au titre objet des monuments historiques.
On note également la présence d'une cave médiévale située sous une maison particulière (caves à cellules latérales). L'ensemble donne l'apparence d'une grande croix à trois traverses dont les extrémités est et ouest de la branche centrale remplissent elles aussi la fonction d'aire de stockage, portant ainsi à huit le nombre de celles-ci[55]. Pour ce qui est du patrimoine naturel, la forêt domaniale des Trois Pignons s'étend notamment sur une partie de la commune, au nord.