Le Vieil-Baugé

Le Vieil-Baugé
Le Vieil-Baugé
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Pays de la Loire
Département Maine-et-Loire
Arrondissement Saumur
Canton Baugé
Commune Baugé-en-Anjou
Statut commune déléguée
Maire délégué
Mandat
Béatrice Tessier
2020-2026
Code postal 49150
Code commune 49372
Démographie
Gentilé Vieil-Baugeois
Population 1 266 hab. (2010)
Densité 44 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 31′ 56″ nord, 0° 07′ 09″ ouest
Altitude Min. 27 m
Max. 89 m
Superficie 28,63 km2
Historique
Fusion 1er janvier 2013
Commune(s) d'intégration Baugé-en-Anjou
Localisation
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Le Vieil-Baugé est une ancienne commune française du Baugeois, située dans le département de Maine-et-Loire et la région Pays de la Loire.

Le , les communes de Baugé, Montpollin, Pontigné, Saint-Martin-d'Arcé et Le Vieil-Baugé se sont regroupées pour former la commune nouvelle dénommée Baugé-en-Anjou dont Le Vieil-Baugé constitue une commune déléguée.

Géographie

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Localisation

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Ce village angevin de l'Ouest de la France se trouve dans le pays Baugeois, au sud de Baugé, sur la route D61 qui va à Baugé[1].

Le Baugeois est la partie nord-est du département de Maine-et-Loire. Il est délimité au sud par la vallée de l'Authion et celle de la Loire, et à l'ouest par la vallée de la Sarthe[2].

Sa superficie est de près de 29 km2 (2 863 hectares[3]), et son altitude varie de 27 à 89 mètres[4], pour une altitude moyenne de 58 mètres.

Le Vieil-Baugé se situe sur l'unité paysagère du Plateau du Baugeois[5]. Le relief du Baugeois est principalement constitué d'un plateau, aux terrains sablonneux, siliceux ou calcaires[6], caractérisés par de larges affleurements sédimentaires, crétacés, sables et calcaires aux teintes claires.

Une partie de son territoire est classée Natura 2000 pour le site d'importance communautaire de la cavité souterraine de La Poinsonnière, et comporte des zones zones naturelles d'intérêt écologique, floristique et faunistique (ZNIEFF), pour la même zone et celle de la cavité souterraine de La Barangerie[7].

Hydrographie

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Le territoire de la commune est traversé par la rivière le Couasnon[1].

Le climat angevin est tempéré, de type océanique. Il est particulièrement doux, compte tenu de sa situation entre les influences océaniques et continentales. Généralement les hivers sont pluvieux, les gelés rares et les étés ensoleillés. Le climat du Baugeois est plus continental : plus sec et chaud l'été[6].

Aux alentours

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Les communes les plus proches sont Baugé (2 km), Bocé (4 km), Saint-Martin-d'Arcé (4 km), Échemiré (4 km), Chartrené (4 km), Cuon (6 km), Pontigné (6 km), Montpollin (6 km), Le Guédeniau (7 km) et Sermaise (7 km)[8].

Toponymie et héraldique

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Formes anciennes du nom : In villa Balgiaco en 999, Vetulus Balgiacus en 1119, Ecclesia Sancti Symphoriani in Veteri Baugeyo en 1148, Vieil-Baugé en 1783, puis Le Vieil-Baugé[9],[10],[11].

L'origine du nom de « Baugé » pourrait venir de « bauge[12] » (lieu boueux). La bauge c'est aussi le repaire du sanglier[13].

Ses habitants sont appelés les Vieux-Baugeois[11].

Héraldique

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Le Vieil-Baugé

Héraldique :
d'azur à deux épées d'argent passées en sautoir, cantonnées de trois fleurs de lys d'or, une en chef et deux aux flancs, et d'un léopard du même en pointe[14].

Cet écu évoque la victoire française (fleurs de lys) sur les Anglais (léopard) le [15].

Préhistoire et Antiquité

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Présence de vestiges d'une occupation préhistorique, dont une hache en pierre polie[16].

À l'époque gallo-romaine, plusieurs voies d'importance secondaire rayonnaient autour du Vieil-Baugé[17].

Au Moyen Âge, le Vieil-Beaugé ou le Vieux-Beaugé commandait une des vigueries[18] de l'Anjou : Vicaria Balgiensis. Jusqu'au XIe siècle, Baugé se confond avec le Vieil-Baugé, riche alors de deux églises avec prieuré[19],[9].

Le fief appartenait à Hugues de Beaupreau, qui fit don aux religieux de Saint-Serge d'Angers de l'église Saint-Symphorien[16].

Au Moyen Âge, c'est un peu plus loin, à Baugé, que Foulques Nerra crée une motte féodale avec château fort et église[16],[17].

Au XVe siècle, le Roi René, qui aimait venir chasser dans les forêts de la région, fit reconstruire le château de Baugé.

Bataille du Vieil Baugé

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Photographie de la Pierre de la Bataille.
La Pierre de la Bataille.
Photographie de la plaque à la mémoire des hommes qui se sont battus pour défendre le Vieil-Baugé.
Plaque à la mémoire des hommes qui se sont battus pour défendre le Vieil-Baugé.

Le samedi eut lieu au Vieil-Baugé une bataille entre l'armée de Thomas de Lancastre, frère cadet d'Henri V d'Angleterre, et l'armée franco-écossaise du Dauphin Charles — le futur Charles VII — dirigée par John Stuart, 2e comte de Buchan.

Les forces en présence

D'un côté, l'armée franco-écossaise composée de :

  • Les troupes françaises sous les ordres de Gilbert III Motier de la Fayette ;
  • Les Orléans-Armagnacs sous les ordres du comte Jaques de Ventadour, de Guillaume II d'Avaugour (vicomte de Narbonne) et de Jean Dunois (bâtard de Louis Ier d'Orléans) ;
  • Les troupes mancelles et angevines sous les ordres de Jean de Fontaine, Jean du Bellay, Jean de Grezille et Jean de Champagne ;
  • Les troupes écossaises sous les ordres de John Stuart.

De l'autre côté, l'armée anglaise avec pour commandant en chef Thomas de Lancastre.

La bataille

Thomas de Lancastre, voulant battre les troupes du Dauphin, n'avait pu s'emparer d'Angers averti que les troupes franco-écossaises se reposaient au pied de la citadelle de Baugé, il partit de Beaufort-en-Vallée, la veille de Pâques après le déjeuner, pour surprendre ses adversaires. Il commandait 4 500 hommes et en laissa environ 2 000 à Beaufort sous les ordres de Thomas de Montacute, comte de Salisbury.

Il arriva le 21 mars vers 16 heures, sur la hauteur qui domine la rive gauche du Couesnon, face au village du Vieil-Baugé, les archers écossais étaient sur le pont permettant l'accès au village, plus haut une autre troupe écossaise estimée à 400 hommes se trouvait sur les hauteurs boisées qui dominent la rivière au nord-est du village. Il ordonna à ses gens de forcer le passage, ils étaient environ 500 qui contournèrent par un gué le front défendu par les archers écossais, ils traversèrent le village et s'engagèrent sur le chemin de Baugé, en longeant une longue butte boisée. Surgirent alors en tête le gros des hommes d'armes écossais et sur leur flanc droit les chevaliers armagnacs et les hommes d'armes de la Duchesse d'Anjou. Les Anglais furent vite submergés et se replièrent vers le village, mais leur retraite fut coupée par les archers écossais au pont sur le Couesnon.

Les Anglais bloqués dans le village subirent l'assaut des Écossais et des vassaux de la Duchesse Yolande. Vers 17 heures, la rive droite du Couasnon était complètement dégagée, les Anglais essayèrent de franchir la rivière en amont et en aval du pont, mais celle-ci était en crue et les chevaux lourdement chargés s'embourbèrent dans les prés marécageux de la rive gauche. Les Anglais étaient des cibles faciles pour les archers écossais à cheval en position dominante sur la rive droite. À la tombée de la nuit, une trêve fut conclue et l'on dénombra le nombre de morts dans chaque camp.

  • Pour les Anglais : 1 054 morts et 500 prisonniers, ceux qui avaient échappé au massacre s'enfuirent vers Beaufort, John, bâtard du duc de Clarence, repris le corps de son père pour le rapporter en Angleterre et le déposer dans la cathédrale de Canterbury.
  • Les pertes franco-écossaises furent minimes.

La légende

« À l'issue de la bataille une des mules bâtée de l'arrière-garde ennemie fit trois bonds prodigieux. En retombant une première fois elle frappa de l'empreinte d'un de ses fers une grosse pierre placée sur l'ancienne route de Baugé à Saumur et qui fut transportée vers 1840 près du cimetière actuel du Vieil-Baugé. Elle laissa une deuxième trace à Bois-Lanfray sur la route du Lude. Une troisième empreinte est très visible près de Thorée (Sarthe) à proximité du Loir. »

Ancien Régime

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La seigneurie du Vieil-Baugé resta réunie à la baronnie de Fontaine-Guérin jusqu'à la Révolution[16].

Sous l'Ancien Régime, la commune dépendait de la sénéchaussée angevine de Baugé.

Époque contemporaine

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À la réorganisation administrative qui suivit la Révolution, en 1790, Le Vieil-Baugé fut rattaché au canton de Baugé et au district de Baugé, puis en 1800 à l'arrondissement de Baugé, et à sa disparition en 1926, à l'arrondissement de Saumur[10].

Commune nouvelle de Baugé-en-Anjou

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En juin 2011, cinq communes du Baugeois lancent un projet de regroupement : Baugé, Montpollin, Pontigné, Saint-Martin-d’Arcé et Le Vieil-Baugé[20].

Après la consultation de la population par l’intermédiaire de réunions publiques en novembre et , et la validation de la charte Commune nouvelle du Baugeois[21], l'ensemble des conseils municipaux vote l'adoption du projet le [22] qui est validé par arrêté préfectoral le 30 mars suivant et mis en place le [23].

Quelques chiffres du nouvel ensemble[24]
Nom de la commune Population
(2010)
Surface
(hectares)
Alt. mini
(mètres)
Alt. maxi
(mètres)
Baugé 3 681 855 41 102
Montpollin 214 449 56 103
Pontigné 257 2 417 47 92
Saint-Martin-d'Arcé 794 1 318 52 95
Le Vieil-Baugé 1 266 2 863 27 89
Ensemble 6 212 7 902 27 103

En 2014, un nouveau projet de fusion se dessine, les municipalités de la communauté de communes du canton de Baugé envisageant de se réunir en une seule commune. Le , le conseil communautaire se prononce en faveur du projet de commune nouvelle constituée des communes déléguées de Baugé, Montpollin, Pontigné, Saint-Martin-d'Arcé, Le Vieil-Baugé, Clefs, Vaulandry, Bocé, Cuon, Chartrené, Cheviré-le-Rouge, Le Guédeniau, Échemiré, Fougeré, Saint-Quentin-lès-Beaurepaire[25]. Le 18 mai, l'ensemble des conseils municipaux votent en faveur de la création de la commune nouvelle[26]. L'arrêté préfectoral est signé le 10 juillet et porte sur la création au de la commune nouvelle de « Baugé-en-Anjou », groupant les communes de Baugé-en-Anjou, Bocé, Chartrené, Cheviré-le-Rouge, Clefs-Val d'Anjou, Cuon, Échemiré, Fougeré, Le Guédeniau et Saint-Quentin-lès-Beaurepaire[27].

Politique et administration

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Photographie de la mairie du Vieil-Baugé.
Mairie du Vieil-Baugé.

Administration actuelle

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Depuis le , Le Vieil-Baugé constitue une commune déléguée au sein de la commune nouvelle de Baugé-en-Anjou et dispose d'un maire délégué.

Liste des maires délégués successifs
Période Identité Étiquette Qualité
janvier 2013 mars 2014 Olivier Carton   ancien maire du Vieil-Baugé
mars 2014 en cours Béatrice Tessier[28],[29]    
Les données manquantes sont à compléter.

Administration ancienne

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La commune est créée à la Révolution. Commune en 1790[10]. Au , le conseil municipal était composé de 15 élus[30].

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 1814 décembre 1830 Francois-Nicolas de la Noüe[31]   Propriétaire
1848 1854 Victor Ferrière    
1922 1932 Louis Frémont    
mars 2001 décembre 2012 Olivier Carton    
Les données manquantes sont à compléter.

La commune ne comporte pas de jumelage.

Ancienne situation administrative

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Intercommunalité

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Au , la commune du Vieil-Baugé était intégrée à la communauté de communes canton de Baugé ; structure intercommunale ayant pour objet d’associer des communes au sein d’un espace de solidarité, en vue de l’élaboration d’un projet commun de développement et d’aménagement de l’espace[32].

Créée en 1994[33], cette structure intercommunale regroupait jusqu'en quinze communes du canton, dont Baugé, Montpollin, Pontigné, Saint-Martin-d'Arcé et Le Vieil-Baugé.

La communauté de communes était, à cette date, membre du syndicat mixte Pays des Vallées d'Anjou (SMPVA), structure administrative d'aménagement du territoire regroupant six communautés de communes : Beaufort-en-Anjou, canton de Baugé, canton de Noyant, Loir-et-Sarthe, Loire Longué, Portes-de-l'Anjou.

Autres administrations

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Au , la commune du Vieil-Baugé était adhérente du conseil de développement du Pays des Vallées d'Anjou (CDPVA), du syndicat intercommunal d’eau et d’assainissement de l’agglomération baugeoise, du syndicat mixte intercommunal de valorisation et de recyclage thermique des déchets de l’Est Anjou (SIVERT), du syndicat intercommunal pour l'aménagement du Couasnon (SIAC)[34].

Le SIVERT était, à cette date, le syndicat intercommunal de valorisation et de recyclage thermique des déchets de l’Est Anjou, situé à Lasse[35].

Autres circonscriptions

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Au , la commune du Vieil-Baugé faisait partie du canton de Baugé et de l'arrondissement de Saumur. Le canton de Baugé comprenait en quinze communes. C'était l'un des quarante-et-un cantons que comptait le département ; circonscriptions électorales servant à l'élection des conseillers généraux, membres du conseil général du département.

À cette date, Le Vieil-Baugé faisait partie de la troisième circonscription de Maine-et-Loire, composée de huit cantons dont Longué-Jumelles et Noyant. La troisième circonscription de Maine-et-Loire est l'une des sept circonscriptions législatives que compte le département.

Population et société

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Évolution démographique

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[36]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en [37],[Note 1].

En 2010, la commune comptait 1 266 habitants.

           Évolution de la population  [modifier]
1831 1836 1841 1846 1851 1856 1861 1866 1872
1 9261 8821 9552 0602 0221 5411 5241 5111 506
1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906 1911 1921
1 5031 4211 3861 4351 4301 4161 3671 3071 133
1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975 1982
1 2151 1231 1181 2391 2071 1511 1431 0931 098
1990 1999 2005 2006 2010 - - - -
1 1721 2521 3021 3161 266----
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[38] puis Insee à partir de 2006[39].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

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La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (19,5 %) est en effet inférieur au taux national (21,8 %) et au taux départemental (21,4 %). Contrairement aux répartitions nationale et départementale, la population masculine de la commune est sensiblement égale à la population féminine.

La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2008, la suivante :

  • 49,7 % d’hommes (0 à 14 ans = 20,4 %, 15 à 29 ans = 16,2 %, 30 à 44 ans = 22,6 %, 45 à 59 ans = 22,1 %, plus de 60 ans = 18,7 %) ;
  • 50,3 % de femmes (0 à 14 ans = 24,6 %, 15 à 29 ans = 14,2 %, 30 à 44 ans = 21,4 %, 45 à 59 ans = 19,5 %, plus de 60 ans = 20,3 %).
Pyramide des âges à Le Vieil-Baugé en 2008 en pourcentage[40]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,3 
90  ans ou +
0,8 
6,0 
75 à 89 ans
6,7 
12,4 
60 à 74 ans
12,8 
22,1 
45 à 59 ans
19,5 
22,6 
30 à 44 ans
21,4 
16,2 
15 à 29 ans
14,2 
20,4 
0 à 14 ans
24,6 
Pyramide des âges du département de Maine-et-Loire en 2008 en pourcentage[41].
HommesClasse d’âgeFemmes
0,4 
90  ans ou +
1,1 
6,3 
75 à 89 ans
9,5 
12,1 
60 à 74 ans
13,1 
20,0 
45 à 59 ans
19,4 
20,3 
30 à 44 ans
19,3 
20,2 
15 à 29 ans
18,9 
20,7 
0 à 14 ans
18,7 

Services publics présents sur la commune : mairie, école maternelle et primaire. D'autres services publics se trouvent à Baugé, dont le collège, l'hôpital intercommunal et le centre de secours[34].

Outre les services publics, plusieurs commerces sont présents sur la commune : coiffure, couture, boulangerie pâtisserie, etc.

L'hôpital intercommunal du Baugeois et de la Vallée, ainsi que les maisons de retraite, se situent à Baugé[42].

La collecte des déchets ménagers (tri sélectif) est organisée par la Communauté de Communes du canton de Baugé. La déchèterie intercommunale se situe sur la commune de Saint-Martin-d'Arcé[35].

Très répandu dans le Baugeois, plusieurs cercles de boule de fort sont également présents sur la commune.

Commune principalement agricole, sur 99 établissements présents sur la commune à fin 2010, 41 % relevaient du secteur de l'agriculture (pour une moyenne de 17 % sur le département), 4 % du secteur de l'industrie, 11 % du secteur de la construction, 37 % de celui du commerce et des services et 6 % du secteur de l'administration et de la santé[43].

Fin 2009, 87 établissements étaient présents sur la commune, dont 45 % relevaient du secteur de l'agriculture[44].

Liste des AOC sur le territoire[45] :

  • IGP Bœuf du Maine, IGP Porc de la Sarthe, IGP Volailles de Loué, IGP Volailles du Maine, IGP Œufs de Loué ;
  • IGP Cidre de Bretagne ou Cidre breton ;
  • IGP Maine-et-Loire blanc, IGP Maine-et-Loire rosé, IGP Maine-et-Loire rouge.

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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La commune du Vieil-Baugé comporte plusieurs monuments inscrits au Patrimoine[46], dont trois monuments historiques[47] :

  • Château de Montivert, du XIXe siècle, château de la fin de la période néo-gothique, édifié entre 1893 et 1895, inspiré des demeures angevines de l'époque du roi René, monument historique classé le (PA00132704)[48].
  • L'église Saint-Symphorien, église romane des XIe et XVIe siècles. La flèche précédente du clocher était en pierre. L'actuelle date de 1856 et a sans doute été construite volontairement tordue, comme d'autres clochers du Baugeois. La torsion n'intéresse que la moitié inférieure de la flèche, la pointe étant restée droite à partir du point de dévers. Monument historique classé le (PA00109404)[49].
  • Le logis de Clairefontaine, situé à la sortie de Baugé sur la commune du Vieil-Baugé, des XIIIe et XVe siècles, entièrement meublé XVe-XVIIe siècles, ancienne grange cistercienne des XIIe-XIVe siècles, transformée en manoir au début du XVe siècle[50]. Monument historique classé le (PA00109405)[51].
  • Château Coutrolle, des XVIe XVIIIe et XIXe siècles, avec chapelle (Notre-Dame-de-Pitié), inventaire général.
  • Château Landifer, proche de Bocé, des XVIe et XIXe siècles, inventaire général.
  • Château le Perray, du XIXe siècle, inventaire général.
  • Plusieurs fermes et maisons, des XVe XVIe XVIIe XVIIIe et XIXe siècles inventaire général.
  • Lavoir, du XIXe siècle, alimenté par une source dont le débit est de un litre par seconde, inventaire général.
  • Plusieurs manoirs, des XVe XVIe XVIIe XVIIIe et XIXe siècles, inventaire général.
  • Plusieurs moulins, des XIe XVe XVIIe et XIXe siècles, inventaire général.
  • Pont dit le Pont-Godeau, du XIXe siècle (1846), inventaire général.
  • Presbytère, des XVIe et XIXe siècles, inventaire général.

Aux alentours du Vieil-Baugé se trouvent quatre autres clochers tors, à Fontaine-Guérin, Fougeré, Mouliherne et Pontigné. Il y en a quatre autres dans le département de Maine-et-Loire qui est ainsi la plus forte concentration de clochers de ce type en France.

Personnalités liées à la commune

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Bibliographie

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  • Célestin Port (édition révisée par André Sarazin et Pascal Tellier), Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou : S-Z, t. 4, Angers, H. Siraudeau et Cie, , 2e éd. (1re éd. 1878) (BNF 35857376, lire en ligne), p. 750-753.
  • Célestin Port, Dictionnaire historique géographique et biographique de Maine-et-Loire : N-Z, t. 3, Angers, Lachèse & Dolbeau, , 1re éd. (BNF 34106676, lire en ligne), p. 707-710.

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.

Références

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  1. a et b IGN et BRGM, Géoportail, commune du Vieil-Baugé (49), consulté le 28 décembre 2010.
  2. Paul Wagret, Jacques Boussard, Jacques Levron et Simone Mailliard-Bourdillon, Visages de l'Anjou, Paris, Horizons de France, (BNF 31614504), p. 10.
  3. Insee, chiffres clés sur un territoire, Communes de Maine-et-Loire, consultés le 15 février 2012.
  4. Ign, Répertoire Géographique des Communes (RGC), consulté le 3 février 2012.
  5. Département de Maine-et-Loire - DIREN Pays de la Loire - DDE Maine-et-Loire, Atlas des paysages de Maine-et-Loire, Angers, Le Polygraphe Éditeur, , 205 p. (ISBN 2-909051-22-6), p. 58-71 — Données consultables sur WikiAnjou.
  6. a et b Comité météorologique départemental de Maine-et-Loire, « Les régions naturelles, le climat », sur Conseil général de Maine-et-Loire, 2006-2014 (version du sur Internet Archive), consulté le 19 décembre 2010.
  7. DREAL Pays de la Loire, Données environnementales GéoSource, consultées le 5 juillet 2011.
  8. Lionel Delvarre, « Distances orthodromiques à partir de Le Vieil-Baugé (49) », sur Lion1906 (version du sur Internet Archive), consulté le 20 mars 2012 — Les distances affichées sont des distances orthodromiques (à vol d'oiseau).
  9. a et b Célestin Port 1878, p. 710-711 — selon ses travaux faits au XIXe siècle sur les archives anciennes.
  10. a b et c Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Vieil-Baugé », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ). — Nom de la municipalité en 1793 (an II), selon le recensement réalisé sur l’ensemble du territoire français de l’époque, et en 1801, selon les « Arrêtés de réduction des justices de paix » (actes publiés au Bulletin des lois) constituant la première nomenclature officielle des circonscriptions administratives de la France contemporaine.
  11. a et b Pierre-Louis Augereau, Les secrets des noms de communes et lieux-dits du Maine-et-Loire, Le Coudray-Macouard, Cheminements, 2004-2005 (ISBN 978-2-84478-338-7, BNF 39295447), p. 209-210.
  12. Bauge, voir sur Wiktionnaire.
  13. Pierre-Louis Augereau, Les secrets des noms de communes et lieux-dits du Maine-et-Loire, Le Coudray-Macouard, Cheminements, 2004-2005 (ISBN 978-2-84478-338-7, BNF 39295447), p. 24.
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