Le nom de la localité est attesté sous les formes Ovretoth vers 1062 (Fauroux 205), Ulvetot au XIIe siècle, Ovritot vers 1210, en 1221 (Feoda), [de] Vritot en 1250, Ouvritot vers 1280 (Pouillé)[2].
Il s'agit d'une formation toponymique médiévale en -tot, élément qui représente l'ancien scandinave topt, toft « site d'une habitation, d'une ferme, ancienne ferme »[2],[3],[4].
L'interprétation du premier élément Le Vré- ne fait pas l'unanimité chez les spécialistes, si tous sont bien d'accord sur une altération d'un élément Ovre- / Ovri- constatée dans les formes anciennes, ils se divisent cependant sur son identification. Il s'agit soit d'un anthroponyme en l'occurrence anglo-saxon Olvricus[2] / Ulvricus[2],[3] (comprendre Olvric / Ulvric), soit d'un autre élément, à savoir øfri « supérieur, d'en haut »[4] (comprendre öfri, cf. islandais efri).
Remarque : L'altération Ouvretot > Le Vrétot est explicable par le fait qu’Ouvretot a été compris « ou Vrétot », c'est-à-dire « au Vrétot », ou étant l'ancienne prononciation régionale de au, d'où Le Vrétot[2]. Dans l'anthroponymie scandinave, il existe aussi un nom de personne norrois UlfríkR (ancien danois Ulfrik) / Úlfrekr[5].
Le conseil municipal était composé de quinze membres dont le maire et deux adjoints. Ces conseillers intègrent au complet le conseil municipal de Bricquebec-en-Cotentin le jusqu'en 2020 et Yvonne Martin devient maire délégué.
En 2020, la commune comptait 561 habitants. Depuis 2004, les enquêtes de recensement dans les communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans (en 2006, 2011, 2016, etc. pour Le Vrétot[11]) et les chiffres de population municipale légale des autres années sont des estimations[Note 2].
Camp romain inachevé (sans enceinte) aux Castillions, indiqué par Charles de Gerville.
Église Notre-Dame des Anges du XVe siècle[14] au clocher octogonal orné aux quatre points cardinaux d'un ange. Elle abrite un retable aux douze Apôtres du XVe[15] et un groupe sculpté en haut-relief « la glorification de la Vierge » de la fin du XVe siècle[16] classés au titre objet aux monuments historiques, d'inspiration picardes et flamandes, et qui appartient à une même communauté stylistique que les Vierges à l'Enfant de Saint-Germain-sur-Ay, d'Orglandes ou Gatteville[17], un calice du XVIIe, une Vierge remettant le rosaire, les statues d'un saint diacre du XVe, de saint Michel du XIXe, une verrière de Fialeix du XIXe[18].
Manoir du Danois (XVIe siècle).
Manoir du Lanquetot.
Manoir de l'Establerie.
Motte castrale à Valjoie, près du manoir du Valjoue(s)t ou Valjoie (XVIe – XVIIIe siècles) avec un escalier à vis dans la tour.
Daniel Delattre et Emmanuel Delattre, La Manche les 602 communes, Grandvilliers, Éditions Delattre, , 280 p. (ISBN978-2-9159-0709-4), p. 271.
René Gautier et al. (préf. Jean-François Le Grand, postface Danièle Polvé-Montmasson), 601 communes et lieux de vie de la Manche : Le dictionnaire incontournable de notre patrimoine, Bayeux, Éditions Eurocibles, coll. « Inédits & Introuvables », , 704 p. (ISBN978-2-35458-036-0), p. 376.
↑Dans le tableau des recensements et le graphique, par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu, pour les populations légales postérieures à 1999 de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique que les populations correspondant à l'année 2006, première population légale publiée calculée conformément aux concepts définis dans le décret no 2003-485 du 5 juin 2003, et les années correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee.
↑ abcd et eFrançois de Beaurepaire (préf. Yves Nédélec), Les Noms des communes et anciennes paroisses de la Manche, Paris, A. et J. Picard, , 253 p. (ISBN2-7084-0299-4, OCLC15314425).
↑ a et bRené Lepelley, Dictionnaire étymologique des noms de communes de Normandie, Presses Universitaires de Caen, 1996 (ISBN2-905461-80-2).
↑ a et bJean Renaud, Vikings et noms de lieux de Normandie : dictionnaire des toponymes d'origine scandinave en Normandie, Cully, OREP, , 203 p. (ISBN978-2-915762-89-1, OCLC436843167, lire en ligne).
↑Florence Delacampagne, « Seigneurs, fiefs et mottes du Cotentin (Xe – XIIe siècles) : Étude historique et topographique », dans Archéologie médiévale, t. 12, (lire en ligne sur Persée.), p. 187.
↑Jack Lepetit-Vattier, « La baronnie de Bricquebec - L'emprise d'un grand domaine seigneurial », Vieilles maisons françaises (vmf), patrimoine en mouvement, no 232, , p. 27 (ISSN0049-6316).