Lebel-sur-Quévillon | |
Science et travail |
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Administration | |
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Pays | Canada |
Province | Québec |
Région | Nord-du-Québec |
Statut municipal | Ville |
Maire Mandat |
Guy Lafrenière 2021-2025 |
Code postal | J0Y 1X0 |
Constitution | |
Démographie | |
Gentilé | Quévillonnais et Quévillonnaise |
Population | 2 091 hab. () |
Densité | 49 hab./km2 |
Code géographique | 99005 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 03′ 07″ nord, 76° 58′ 34″ ouest |
Superficie | 4 260 ha = 42,6 km2 |
Divers | |
Fuseau horaire | UTC−05:00 |
Devise | Science et travail |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.lsq.quebec |
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Lebel-sur-Quévillon est un village Québec (Canada) située en Jamésie, dans la région administrative du Nord-du-Québec[1]. Cette municipalité isolée se spécialise dans l'industrie forestière et minière. Le recensement de 2021 y dénombre 2 091 habitants.
Le nom « Lebel » est en l'honneur de Jean-Baptiste Lebel, un contracteur forestier, né en 1887 et décédé en 1966 qui a travaillé pendant des années pour l'implantation d'une papetière dans le nord de la province. Le lac donne la deuxième partie de son nom à la ville. Le lac Quévillon est nommé en l'honneur de Louis-Amable Quévillon (1749-1823), architecte et sculpteur d'objet religieux[2].
En août 1964, la compagnie Domtar annonce la construction d’une usine de pâte Kraft dans la région de l'Abitibi. L'entreprise prévoit construire ses installations à Matagami, mais grâce à l'influence du ministre des Terres et Forêts Lucien Cliche et de l'entrepreneur Jean-Baptiste Lebel, Domtar choisit finalement d'installer sa nouvelle usine près du Lac Quévillon et de fonder une ville de compagnie[3].
Le , la ville de Lebel-sur-Quévillon est constituée à partir de territoires non-organisés[4]. La ville, bâtie sur la péninsule du lac Quévillon, a été érigée pour loger les employés de l'usine de pâte et de produit chimique de la compagnie. À la fin du mois d', les premiers habitants arrivent dans le futur village qui selon les premiers plans devait compter 7 000 âmes dans 5 ans. En 1971, la population atteint 3 000 habitants et 4 300 avec les villages environnants. En 1974, Domtar installe un moulin à scie tout près de son usine de pâte. Un nouveau quartier est créé mais la population n'atteindra que 4 629 avec les agglomérations environnantes. La ville est un endroit mono-industriel qui survit grâce aux emplois bien rémunérés de la compagnie Domtar. Elle devient donc sensible à tout conflit de travail. En 1975, une grève de 6 mois est effectuée à la compagnie Domtar, suivie par une grève des forestiers à la Domtar en 1977. -, une grève de l'usine paralysera toute la ville. En 1988, une grève de 4 mois débute en début d'année.
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Son territoire est enclavé dans Eeyou Istchee Baie-James.
À Lebel-sur-Quévillon, selon l'Institut de la statistique du Québec, la langue la plus parlée le plus souvent à la maison en 2011[8] sur une population de 2 155 habitants, est le français à 98,84 %, l'anglais à 0,23 % et une autre langue à 0,46 %.
Les élections municipales se font en bloc pour le maire et les six conseillers[9].
Lebel-sur-Quévillon Maires depuis 2002 | |||
Élection | Maire | Qualité | Résultat |
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2002 | Gérald Lemoyne | Voir | |
2005 | Voir | ||
2009 | Voir | ||
2013 | Alain Poirier | Voir | |
2017 | Voir | ||
2021 | Guy Lafrenière | Voir | |
Élection partielle en italique Depuis 2005, les élections sont simultanées dans toutes les municipalités québécoises |
En 1994, un important investissement est fait à la compagnie Domtar et la mine Langlois est ouverte par la compagnie canadienne Cambior. Un nouveau quartier est créé dans la ville. En 2000, la mine Langlois est vendue à la compagnie Breakwater Ressources ltd. Le , Domtar met en lock-out son usine de papier kraft de Lebel-sur-Quévillon et sa scierie[10]. Le maire de l'époque, Gérald Lemoyne, fera des pieds et des mains pour faire rouvrir l'usine. Avec des investisseurs, il tentera de racheter l'usine[11].
Depuis la fermeture de l'usine, une émigration importante est notée au sein des habitants de la ville de Lebel-sur-Quévillon[12]. En 10 ans, la population est passée de 3 300 à 2 300 habitants[13]. Le , l'usine de pâte Domtar est définitivement fermée. Dans la même année, le , fermeture temporaire de la mine Langlois à cause de la baisse du prix du zinc.
En , la mine Langlois rouvre. En été 2011, la compagnie Breakwater est rachetée par la compagnie Nyrstar. Le , on annonce l'achat de l'ancienne usine de Domtar par Fortress Paper. L'usine devait produire de la pâte qui servira à fabriquer des vêtements, à partir de la rayonne, un marché en expansion à travers le monde pour remplacer le coton. La réouverture de l'usine devait créer 333 emplois directs et 400 emplois indirects.
En 2016, l'usine est vendue à Nexolia Bioénergie pour 15,3 M$[14]. Nexolia devait mettre sur pieds un projet de cogénération visant la production de l'énergie thermique et mécanique, ainsi que la construction de serres[15]. En 2018, l'entreprise Chantiers Chibougamau a à son tour fait l'acquisition de l'usine[16]. Celle-ci doit maintenant servir à la production de pâte Kraft[17]. La filiale Nordik Kraft de Chantiers Chibougamau entre finalement en production en 2020. L'usine Nordic Kraft fournit alors près de 270 emplois dans le secteur[18].