Leur nom fait indirectement référence à Charlot, nom français du personnage du vagabond interprété par Charlie Chaplin, origine du terme argotique « charlot » (individu peu sérieux).
Leur style folk rock et rhythm and blues tranche avec la légèreté des yéyés du moment[4]. Rego apporte avec lui un certain aspect séditieux, proto-punk[4]. Le prestigieux magazine américain Rolling Stone les qualifie de « meilleurs musiciens français de studio »[5].
Donald Rieubon quitte alors le groupe pour faire son service militaire (il jouera par la suite dans les groupes Le Musical College (1968), Martin Circus (1970), Labyrinthe (1970-1973), Tartempion (1973) et les Visitors ; il accompagnera aussi Nino Ferrer). Il est remplacé par William Olivier[3], puis par Jean-Guy Fechner, le frère de leur manager d'alors Christian Fechner. William Olivier continuera avec eux comme batteur lors de leurs prestations en tant que chanteurs, la basse étant tenue par Jacques « Sullivan » Dautriche, remplaçant de Luis Rego au sein des Problèmes, lors de l'incarcération de ce dernier au Portugal.
Quelques années plus tard, ils deviennent l'un des deux groupes français, avec Téléphone, à faire la première partie d'un concert des Rolling Stones[1].
Le quintette italien Les Brutos, dont Aldo Maccione, inspirent aux Problèmes l'idée de se transformer en groupe comique.
À cette occasion, ils échangent des idées avec « les Brutos » d'Aldo Maccione et décident alors de devenir « Les Charlots »[1] et de se spécialiser dans la musique humoristique. Ils sont motivés à prendre cette voie par les scopitones des Brutos et la mise en scène permanente des Beatles, comédiens sur scène, à la télévision et au cinéma[4].
Philippe Clair lance leur carrière cinématographique avec La Grande Java en 1970 mais c'est avec Claude Zidi qu'ils connaissent leurs plus grands succès : Les Bidasses en folie (premier film du réalisateur), Les Fous du stade, Le Grand Bazar et Les Bidasses s'en vont en guerre. Leur humour s'exporte particulièrement bien à l'étranger (Inde et Sud-Est asiatique essentiellement)[10]. Craignant de rester associé au succès des Charlots, Luis Rego quitte officiellement le groupe en 1971 après Les Bidasses en folie. Il apparaît cependant dans certains de leurs films suivants. Par l'intermédiaire de leur attaché de presse André Bézu, ils rencontrent Louis de Funès avec lequel un film est envisagé, mais le projet est abandonné durant le tournage de Bons baisers de Hong Kong (à la place, de Funès tourne L'Aile ou la Cuisse avec un autre comique de la jeune génération, Coluche).
En 1976, les Charlots reçoivent un scénario de Bertrand Blier intitulé Charlots Charlottes, une occasion pour eux de s'orienter vers un registre plus dramatique. Ils en parlent à Christian Fechner qui, de son côté, n'a rien à leur proposer dans l'immédiat. Ne supportant pas que l'on puisse fomenter dans son dos, le producteur rachète le scénario à un prix fort et le jette à la poubelle, estimant être le seul à gérer la carrière et le succès des Charlots. Vexé par cet acte radical, Gérard Filippelli quitte le groupe. Jean-Guy Fechner préfère défendre son frère et quitte aussi le groupe. En 1977, Gérard Filippelli accepte de réintégrer les Charlots. Ceux-ci décident de continuer sous forme de trio et fondent Choucroute International Production, une société de production de films et de musique qui existera jusqu'en 1986. Ils effectuent un retour musical qui s'avère vite un triomphe, notamment avec Biguine au biniou, Chagrin d'labour et L'Apérobic. Cinq nouveaux films voient également le jour : Et vive la liberté ! (Serge Korber, 1978), Les Charlots en délire (Alain Basnier, 1979), Les Charlots contre Dracula (Jean-Pierre Desagnat, 1980), Le Retour des bidasses en folie (Michel Vocoret, 1983) et Charlots Connection (Jean Couturier, 1984).
Au milieu des années 1980, alors que leurs films ne rencontrent plus autant de succès, Antenne 2 leur propose d'animer l'émission de variétés Demain c'est dimanche avec Désirée Nosbusch. Produite par Gérard Louvin et diffusée le samedi soir en remplacement de Champs-Élysées, l'émission durera 4 mois (de septembre à ) et ne comportera que 9 numéros. Elle permet néanmoins à Gérard Rinaldi de se voir offrir des opportunités, dans le doublage et à la télévision, l'incitant à entamer une carrière en solo. Rinaldi devient ainsi le comédien principal de la série à succès Marc et Sophie en 1987[11]. En 1988, « Les Problèmes » (Jean, Phil, Luis et Donald) se reforment le temps d'une série de concerts à l'Olympia pour accompagner à nouveau Antoine, vingt ans après. Les Charlots sont désormais composés de Richard Bonnot, Gérard Filippelli et Jean Sarrus.
À la fin des années 1980, Christian Ardan accepte de payer Jean Sarrus pour écrire un scénario de film sans rapport avec les Charlots, La Guerre du rock[a]. Le producteur se désintéresse du projet et s'enquiert régulièrement auprès de Sarrus des rapports entre les membres du groupe : Ardan lui propose finalement de réunir les Charlots dans un nouveau film, lui offrant de plus le poste de réalisateur[a]. N'ayant plus de contact avec Gérard Rinaldi depuis la rupture de 1986, Jean Sarrus décide à contrecœur de ne pas le contacter pour ce film, en étant conscient qu'il se prive d'un élément marquant[a]. Il peine à écrire, d'autant plus qu'il anticipe le possible insuccès du film, et se voit aider par Richard Balducci[a]. Le film rassemble comme Charlots : Richard Bonnot, Phil et Jean Sarrus, ainsi que Luis Rego, le retour de ce Charlot historique devant rassurer face à l'absence de Rinaldi[a]. Ils sont entourés du clown américain Jango Edwards[a], et des humoristes Guy Montagné et Gustave Parking[12]. À Lisbonne pour les repérages, Jean Sarrus y a retrouvé par hasard Christian Fechner (tournant La Gamine), qu'il n'avait pas revu depuis 1975[a]. Sorti en , Le Retour des Charlots, voué à l'échec, est un « bide » retentissant, passant totalement inaperçu[a],[12], avec seulement 15 883 entrées[13]. Le trio restant des Charlots se sépare en 1997.
Leur lent déclin de la fin des années 1980 aux années 1990, laisse dans l'esprit du public l'image d'un groupe qui semble toujours avoir été « ringard », effaçant leur popularité réelle des années 1960 et 1970, où ils étaient considérés comme subversifs et à la mode, représentants d'une certaine jeunesse[5].
En 1998, Jean Sarrus, Phil et Gérard Rinaldi reprennent contact pour mener une action judiciaire envers les producteurs du film Les Charlots contre Dracula, pour lequel ils ne touchent aucun droit, bien qu'étant à la fois interprètes et scénaristes[b]. Réconciliés, Sarrus et Rinaldi entament un projet de documentaire sur les Charlots pour la télévision, intitulé Les Charlots sont ils vraiment cons ou font-ils semblant ?, fondé sur les archives de l'INA, recensant plus de cinq cents passages télévisés[b]. Grâce à l'affaire judiciaire, Sarrus et Rinaldi ont renoué des liens amicaux[c]. Désireux de reformer les Charlots, Sarrus lui propose de remonter sur scène ensemble mais Rinaldi refuse[c]. Il considère que les Charlots, s'ils étaient pertinents dans leurs rôles de « jeunes cons » à l'époque, sembleraient désormais totalement dépassés au début des années 2000[c]. Sarrus pensait écrire de nouveaux sketchs et chansons sur leur génération, adaptés au monde d'alors, et s'avère déçu de la réponse de Rinaldi[c]. En compensation, il écrit un livre retraçant l'épopée du groupe, 100% Charlots, paru en 2004, dont Rinaldi écrit la préface[d]. Rinaldi est le seul du groupe à accepter d'apparaître avec Sarrus pour la promotion du livre dans les médias[d]. Seuls CaueTivi, Les Grosses Têtes et Patrick Sébastien les reçoivent, toutes les autres émissions réclamant les Charlots au complet ou rien[d].
Finalement, Rinaldi et Sarrus se réunissent en duo pour réenregistrer leurs tubes des Charlots, donnant le disque Les Charlots 2008[e],[14],[15]. S'imaginant ce que le groupe aurait chanté à cette époque s'ils ne s'étaient pas séparés, ils écrivent quelques chansons sur les styles musicaux à la mode, dont le slamT'as les sixties, sur les gens de leur âge[f]. Gérard Rinaldi considère néanmoins qu'ils n'ont pas « reformé le groupe du tout ! (…) On ne peut pas dire que les Charlots se soient reformés, on a décidé de retravailler à deux pour évoquer les Charlots, c'est différent »[15]. Le , les membres du groupe — Gérard Rinaldi, Gérard Filippelli, Jean Sarrus, Jean-Guy Fechner et Luis Rego — sont les invités de Michel Drucker dans son émission télévisée Vivement dimanche[16]. Entre 2009 et 2011, Rinaldi et Sarrus reforment les Charlots sur scène en duo à l'occasion de la tournée Âge tendre et têtes de bois. Leur dernière apparition à deux a lieu le dans l'émission de Patrick SébastienLes Années bonheur. Gérard Rinaldi meurt le à l’hôpital de Briis-sous-Forges (Essonne), d’un cancer, à l'âge de 69 ans[17]. Gérard Filippelli, qui devait réintégrer le groupe, décidera finalement de jeter l'éponge et ne participera donc pas au retour des Charlots, estimant que ceux-ci n'avaient plus aucune raison d'exister sans la présence du meneur emblématique Rinaldi. Sarrus et Rinaldi planchaient aussi sur un éventuel retour au cinéma[18].
Au milieu des années 2010, Jean Sarrus monte le seul en scène100% Charlots, tiré de l'histoire des Charlots et mêlé de chansons[g],[19],[20]. En 2012, il publie un nouveau livre sur le groupe et sa vie, Définitivement Charlots[21]. La popularité des Charlots est également entretenue par les fans. Le jeune documentariste amateur Maxime Delavant réalise des interviews des Charlots et de ceux qui les ont côtoyés, compilés notamment dans le film Les Charlots intime[22]. En , grâce à l'admirateur belge Thierry Hulsbosch, un festival consacré aux Charlots a lieu pendant trois jours à Trazegnies en Belgique (où ils s'étaient produits en concert en 1968), avec une exposition et des projections de films en présence de Jean Sarrus, Jean-Guy Fechner et Richard Bonnot, ainsi que de Ginette Rinaldi, la veuve de Gérard[23].
En , lors du second festival de Trazegnies, Jean Sarrus, Jean-Guy Fechner et Richard Bonnot remontent sur scène le temps d'une seule et unique représentation, avec le groupe parodique belge Les Gauff'. Sarrus, Fechner et Bonnot, motivés par cette expérience, annoncent officiellement le retour des Charlots pour plusieurs concerts, à l'approche des cinquante ans de carrière du groupe. De ce fait, cette reformation repose sur une formation inédite, car Jean-Guy Fechner et Richard Bonnot n'ont jamais fait partie du groupe ensemble. Ils donnent leur premier concert le au Festival Génération 80/90, à Marbehan, en Belgique[24]. Une tournée est ensuite programmée, de Mondorf-les-Bains en aux Francofolies de Spa en [25],[26]. Afin de marquer le cinquantième anniversaire sort le singleCharlots Forever en 2016[27]. Ils passent également par le festival du rire de Rochefort, en Belgique, en (leur troisième passage, après 1984 et 1991). En 2019, toujours actifs, ils sont passés par Saint-Quentin, en France[28], et à Liège, en Belgique[29].
Au début des années 2020, Sarrus monte un nouveau seul en scène, Le Charlot fait son cinéma, et poursuit les Charlots avec Fechner et Bonnot, notamment en préparant un nouvel album et une pièce de théâtre[30],[31]. La pandémie de Covid-19 contraint d'abandonner l'idée de jouer La Grande blanchisserie au théâtre et le scénario est adapté en bande dessinée, sortie en [32]. Le , Gérard Filippelli meurt à son tour, d'un cancer, à l'hôpital d'Argenteuil, dans le Val-d'Oise, à l'âge de 78 ans[3],[22]. Il ne participait plus aux reformations des Charlots mais retrouvait parfois Luis Rego pour des bœufs[33].
Les Charlots sortent un nouvel album de dix chansons, Y'a pas d'âge pour…, en 2023[32]. En décembre de la même année, encore à l'initiative de Hulsbosch, une troisième édition du festival consacré au groupe a lieu à Courcelles : le trio Sarrus-Fechner-Bonnot donne l'ultime concert des Charlots, chantant d'anciens titres et ceux du dernier album[32]. Au printemps 2024, Sarrus et Fechner sont les invités du festival CineComedies de Lens pour une projection des Fous du stade (1972), en cette année de Jeux olympiques[34]. Déjà affaibli par un AVC depuis 2022[35], Jean Sarrus, point de convergence de toutes les itérations des Charlots, meurt le à son domicile de Blesle (Haute-Loire), à l'âge de 79 ans[36],[37].
1967 : Charlow-up : Paulette la reine des paupiettes - Si tous les hippies avaient des clochettes - Mange ta soupe Herman - J'ai oublié bon bouchoir - Gros bébé (Touch mabadah cebonot bichidi) - Viens bobonne - Berry Blues - Les Nouilles - Necro Bossa - Dors mon petit bébé - Hey Max - Albert (ou la Triste et Lamentable Histoire d’un contractuel dont la vie exemplaire est toujours le modèle de cette édifiante corporation)
1968 : Caf'Conc'Charlots : La Route de Pennzac - Le Sheik - La Rodeuse de barrière - Le Mistingo - Sur la commode - Les Jardins de l'Alhambra - Le Trompette en bois - Dur de la feuille - Tu finiras sur les planches - Il m'a vu nue - Sors d'ici
1969 : Les Charlots chantent Boris Vian : On n'est pas là pour se faire engueuler - L'Âme slave - La Java des bombes atomiques - J'suis snob - Le Cinématographe - La Malédiction des balais - Fais-moi mal, Johnny - Une bonne paire de claques dans la gueule - Les Chaussettes à clous - Je bois - Comme un pinson - Bourrée de complexes
1971 : Charlotissimo : Ouvre la f'nêtre - Un gros bouddha - Mineur de fond - Le Trou de mon quai - Les Gardiens de phare - Si tous les cocus - Les 80 Chasseurs - Les Pommes de terre - Son voile qui volait - Le Zipholo - Parle-moi en patois - Le Forgeron
1971 : Charloteries : Merci Patron - Derrière chez moi - Berrystock - Je m'énerve - Hibi diali - Ca vaut pas le coup de fumer du haschich - Sois érotique - Rock à la Marie - C'est la fin de l'été - Gustine oh! Gustine - Je suis trop beau - Je chante en attendant que ça sèche
1972 : En vadrouille : Ah ! Les fraises et les framboises - Oui ! Nous n’avons pas d’bananes (Yes we have no bananas) - Un miracle - Sonnerie (pour soldats très pressés) - On est quatre - Sonnerie (pour soldats pressés) - Quand Zézette zozotte - Cach’ ton piano - Sous les bananiers - L’Accordéoni - Sonnerie (pour soldats nonchalants) - La Soupe et l’Bœuf - Sonnerie (pour soldats très nonchalants) - Tu sens la menthe - Quand Charlot joue du saxophone
1973 : Au pays des pesetas et d'autres aventures : Au pays des pesetas (du film Les Charlots font l'Espagne) - J'ai oublié bon bouchoir - Gros Bébé (Touch mabadah cebonot bichidi) - Aspirine Tango - Les Plaies-bois - Histoire drôle (du film Les Charlots font l'Espagne) - L'Allumeuse de vrais berbères - Il était une fois dans le Sud - Rock à la Marie - Je m'énerve - La Java des chaussettes à clous - Au pas cadencé (du film Les Bidasses en folie)
1975 : Ce soir j'attends Valéry / Alors… raconte “Le Dîner du President” : Alors… raconte “Le Dîner du President” - J'bois plus d'eau - J'irai revoir ma Normandie - La Ballade des valets (du film Les Quatre Charlots mousquetaires) - Paroles, paroles, joli motard - J'ai mon plan - Ce soir j'attends Valéry (d'après Madeleine) - Le Chou farci - Youpi, c'est la vie - La Ballade de Constance (du film À nous quatre, Cardinal ! avec Josephine Chaplin) - Mon ami tango - Hénin-Liétard
1976 : Nouvelle Cuvée : La Biguine au biniou - L'Embrayage - Y vaut mieux être pauvre - Y'en a pas deux comme toi - Si tant beaucoup loin - C'est dur la vie - Ma mère - Les Aubergines - La Reine du flipper - Ivrognerie - Chère Ménie - Mystère et Gris-gris
1977 : Et ta sœur : Vive le pinard - Quand les andouilles voleront - Le Tango stupéfiant - L’Hilarité céleste - Viens dans mon gourbi - Aux p’tits oignons - La Jambe de bois - La Mise en bouteille - Et ta sœur - Maigrir - Roule roule - La Valse des mouches
1983 : C'est trop… c'est trop ! : Yodoloï - L'Apérobic - T'es à l'usine, Eugène (Confidence sur le reggae) - L'Abbé rock - L'Islam classé X - C'est trop… c'est trop ! - Moi envie de faire tee-pee - Reflexions napoléoniennes sur un objet usuel de la vie en exil (La Table) - Chagrin d'labour
1985 : Fesse en rut majeur : les Charlots interdits : Ah ! viens ! (avec la participation de Nicole Croisille alias Debbie Stoockett) - Suce ma pine - Staphylocoque Blues - La P'tite Branlette - Neurochimie mon amour (Coït à Tokyo) - Le Grand Vicaire (paroles inédites de Georges Brassens)) (réédité sur CD en 2008 avec des titres bonus : Le Gosse pèle (inédit) - La Méthode à Mimille (inédit) - J'ai dû fumer une merguez (inédit) - Histoire merveilleuse - Sois érotique - L'Islam classé X
1986 : Parod'Hit Parade : Toot toot première fois - Tout doucement dans les dents - Il est plein - Station Barbès - La Bouche camembert - Chagrin d'labour (le dernier titre devait être Demain, on va voter, une parodie de La Compagnie créole. Le producteur de ce groupe ayant refusé d'accorder son autorisation cette parodie fut remplacée par Chagrin d'labour, sorti en single en 1982, et reste à ce jour inédite.[réf. nécessaire])
2008 : Les Charlots 2008 (CD 2 titres avec 11 bonus) : T'as les sixties - Le Blues du fumeur + nouvelles versions de Paulette la reine des paupiettes - Merci patron - L'Apérobic - Berry blues - La Biguine au biniou - C'est trop…c'est trop ! - Chagrin d'labour - Le Chou farci - Albert - Sois érotique - Au pays des pésétas
2023 : Y'a pas d'âge pour... (Un nouvel album en août 2023) Avec 10 titres. : Quand t'as des gazs - L'amour avé la terre - Y'a pas d'âge pour être amoureux - Temps pourri - Au camping Pescadou - T'as les sixties - Le dérèglement climatique - PapyBoomer - Télétravail - Le Loto.
1967 : Les Charlots à l'Olympia : Les Plaies-bois - Les Chacha typiques - Cet été, c'était toi - Charlots pub's - Elle avait du poil au ventre - Je dis n'importe quoi, je fais tout ce qu’on me dit - Marcel is back ou le Retour de Marcel - L'Amour avec toé - Sous les drapeaux - Der Noël von Scharlots - Relax - Elle a gagné le yoyo en bois du Japon avec la ficelle du même métal
1969 : Il Etait Une Fois à l'Olympia : Introduction - Elle A Gagné Le Yoyo En Bois Du Japon Avec La Ficelle Du Même Métal - Der Noël Von Scharlots - Saint-Rock - New Charlots Pub's - Il était une fois dans le Sud - Niaiseries - Sois Erotique - Paulette La Reine Des Paupiettes - Berry Blues
1972 : Les Charlots - Olympia 72 : Introduction: Charlolympia - Derrière chez moi - Merci patron - Elle avait du poil au ventre - Si tu n'veux pas payer d'impôts... cach'ton piano - Der Noël von Scharlots - L'Allumeuse de vrais Berbères - Charlots pub's 72 - La Route de Pennzac - Sois érotique - L'histoire de la chanson d'été - Cet été c'était toi - Paulette, la reine des paupiettes - Berry blues - Merci Patron
1984 : 4e Festival du Rire de Rochefort Les Charlots interprète un Best of de leur chansons avec une série d'effet comique sur scène.
1965 : Je ne vois rien / Il suffirait d’un rien / Si c’est la nuit / Passe ton chemin (Les Problèmes)
1966 : Ballade à Luis Rego, prisonnier politique / Pop jerk / On s’en fout / Pas adieu (Les Problèmes)
1966 : Je dis ce que je pense et je vis comme je veux (Antoine) / Contre-élucubrations problématiques (avec Antoine) / Ce monde existe / Dodécaphonie (Les Problèmes)
1966 : Je dis n’importe quoi, je fais tout ce qu’on me dit / Quand je pense à toi / Psychose (toujours) / Pas de problèmes
1966 : Aventures à la télévision : Elle a gagné le yoyo en bois du Japon avec la ficelle du même métal / Charlots pub’s / Der Noël von Scharlots / Elle avait du poil au ventre
1967 : Les Plaies-bois / Les Cha cha typiques / Cet été c'était toi / L'Amour avec toé
1967 : Hey Max / Mange ta soupe Herman / Gros bébé (Touch mabadah cébonot bichidi) / Albert (ou la Triste et Lamentable Histoire d’un contractuel dont la vie exemplaire est toujours le modèle de cette édifiante corporation)
1967 : Paulette la reine des paupiettes / Si tous les hippies avaient des clochettes / J'ai oublié bon bouchoir / Les Nouilles
1967 : Berry Blues / Viens Bobonne / TVA TVA (À moi d'payer) / Necro-bossa
1968 : Je chante en attendant que ça sèche / Say what I say / Je suis trop beau / Y'a plus d'vodka
1968 : Je m'énerve / Aspirine Tango / Le Clown (Je deviendrai roi) / Gustine oh ! Gustine
1968 : Sur la route de Pen'zac / Le Sheik / Le Trompette en bois / Il m'a vu nue
1968 : Tu finiras sur les planches / Sur la commode / Dure de la feuille / Les Jardins de l'Alhambra
1968 : Les disques d'or de la chanson : Je dis n’importe quoi, je fais tout ce qu’on me dit / Cet été, c’était toi / Paulette, la reine des paupiettes / Hey, Max
1969 : Les Charlots chantent Boris Vian : Fais-moi mal Johnny / On n'est pas là pour se faire engueuler / Le Cinématographe / La Java des chaussettes à clous
1969 : Les Charlots chantent Boris Vian : J'suis snob / L'Ame slave
1969 : Le Pauvre Mec / Saint-Rock
1969 : Il était une fois dans le Sud (Luis Rego, Gérard Rinaldi) / Rock à la Marie (Luis Rego, Gérard Rinaldi) (45 tours Vogue V.45.1689)
1971 : L'Allumeuse de vrais berbères / Au pas cadencé
1972 : Ah ! les fraises et les framboises / Sous les bananiers
1972 : Au pays des pesetas / Histoire drôle (du film Les Charlots font l'Espagne)
1972 : Si tu n'veux pas payer d'impôts... cach' ton piano (reprise d'une chanson de 1921, Cach' ton piano d'Albert Willemetz et Maurice Yvain, chanté notamment par Alexandre Dréan, puis Dranem) / Tu sens la menthe
1972 : Les Bravos de la chanson : Paulette, la reine des paupiettes / Derrière chez moi
1973 : Music-boutique / J'irai revoir la Normandie
1976 : From Hong Kong with love / Georges Super Star, chanté par Mickey Rooney (du film Bons baisers de Hong Kong)
1976 : Les Colorants / M. le percepteur
1976 : La Biguine au biniou / Y'en a pas deux comme toi
1977 : Histoire merveilleuse / Touch mabadah cébonot bichidi (Gros bébé) (le titre Histoire merveilleuse est graphié entre parenthèses sur la pochette du 45 tours)
1977 : Thème d'Omar / Et vive la liberté ! (du film Et vive la liberté)
1988 : Antoine retrouve Les Problèmes (Qu'est-ce qui ne tourne pas rond ? / Élucubrations 88)
1988 : Pour pas qu'l'amour capote (45 tours en vente exclusive en pharmacie pour la lutte contre le SIDA. La face B est consacrée au professeur Chermann, codécouvreur du virus VIH.)
2008 : T'as les sixties / Le Blues du fumeur / Sonnez les trompettes
2015 : Charlots Forever (titre spécial composé par Alain Turban et chanté par Jean Sarrus pour célébrer les 50 ans des Charlots, non sorti officiellement[réf. nécessaire])
2012 : Les Charlots, Best Of, 3CD (versions originales modernisées avec la participation de Sylvie Loeillet et Herbert Léonard)
2014 : Bézu et les Charlots, Les Rois de la fête, 1CD + 1CD de Bezu (versions originales modernisées avec la participation de Sylvie Loeillet et Herbert Léonard)
2015 : Bézu et les Charlots, Les Chansons paillardes interdites, 1CD + 1CD de Bezu (versions originales modernisées avec la participation de Sylvie Loeillet et Herbert Léonard)
2016 : Le Very maxi meilleur de la crème du top, 2CD + un CD de chansons festives chantées par Jean Sarrus (versions originales modernisées avec la participation de Sylvie Loeillet et Herbert Léonard)
1967 : Des garçons faciles, 45 tours de Clothilde, autre artiste enregistrant pour les disques Vogue.
1970 : Je t’aime…normal et Super-Gangsters par Jean et Janet (Jean Sarrus et Janet Woollacott) ; les deux titres sont signès Rinaldi et Filippelli.
1970 : le dans l'émission Un incertain sourire sur la 2e chaine de l'ORTF, les Charlots interprètent 2 chansons inédites : La Complainte de Peruggia et Elle est retrouvée, la Joconde (émission rediffusée sur la chaîne Melody en août 2017.)
2011 : sur la compilation Et maintenant… quelque chose de différent se trouve une version de Le Chou farci interprétée sur scène par les Charlots et Eddy Mitchell
Les Charlots obtiennent de grands succès discographiques des années 1960 au début des années 1980. Les statistiques de l'époque demeurent incertaines. Ils seraient parvenus à placer deux titres dans le top 10 du hit-parade hebdomadaire[38]. Le single L'Apérobic en 1983 se serait écoulé à plus de 250 000 exemplaires[39], Jean Sarrus citant le chiffre de 496 000[h]. Les singles Paulette en 1967, Si tu n'veux pas payer d'impôts… cach' ton piano en 1972, Chagrin d'labour en 1982 et C'est trop, c'est trop en 1984 dépassent chacun les 150 000 ventes[40],[41],[42],[43]. Paulette obtient un disque d'or[h],[i]. Merci patron en 1971 et Au pays des pesetas en 1973 représentent chacun plus de 100 000 disques vendus[44],[45]Le pauvre mec en 1969 et Sois érotique en 1970 enregistrent chacun plus de 75 000 ventes[46],[47]. D'autres 45 tours sont vendus à plus de 50 000 unités : Hey Max en 1967[40], ceux de Je chante en attendant que ça sèche, Je m'énerve et Sur la route de Pen'zac en 1968[48] puis Je m'énerve en 1969[46].
Quant aux albums, Olympia 72 et Ce soir j'attends Valéry en 1975 s'écoulent à 75 000 exemplaires, Caf'Conc'Charlots en 1968 à 71 800, Charlow Up en 1968 à 55 100 et À L'Olympia en 1967 à 34 500[49]. Les albums Et ta sœur en 1977, Double disque d'or en 1976, Charlotissimo et Charlotteries en 1971, Au Pays Des Pesetas et En Vadrouille en 1972, Nouvelle Cuvée en 1976 sont vendus au-delà de 25 000 unités[49]. Selon InfoDisc, les Charlots auraient vendu en France 1 608 900 disques, dont 1 122 000 singles et 486 900 albums, faisant ainsi partie des cinq cents artistes les plus achetés de tous les temps dans le pays[50].
Mis à part Gérard Filippelli (Phil), les Charlots gardent leurs prénoms dans tous leurs films, sauf dans le diptyque Les Quatre Charlots mousquetaires / À nous quatre, Cardinal ! où ils jouent les valets des mousquetaires et prennent les noms de leurs personnages. Dans La Grande Java de Philippe Clair, seul Gérard Rinaldi ne s'appelle pas Gérard mais Philippot, le fiancé de la fille de Kouglof (jouée par Corinne Le Poulain).
Gérard Filippelli et Jean Sarrus ont joué dans l'intégralité des films des Charlots. Gérard Rinaldi a joué dans tous les films des Charlots, sauf dans le dernier, Le Retour des Charlots, où il est remplacé par Richard Bonnot. Jean-Guy Fechner a joué dans neuf films des Charlots, de La Grande Java à Bons baisers de Hong Kong. Luis Rego a joué dans quatre films des Charlots : La Grande Java, Les Bidasses en folie, Le Retour des bidasses en folie et Le Retour des Charlots.
Le Meilleur des Charlots (mars 2021) : DVD best of de 120 minutes, Les Charlots à la télévision dans diverses émissions (Marianne Mélodie)
Les Bidasses en folie () Sans les bonus et non remastérisé. Le documentaire de 45 minutes La Douce Folie des bidasses n'est pas présent dans cette édition DVD (Gaumont)
2012 : Le Grand Bazar 2 : La suite 40 ans après d'un magasin de motos devant chez eux. Film annulé à la suite du décès de Gérard Rinaldi[réf. nécessaire]
Au cumul, les Charlots ont rassemblé au cinéma en France pratiquement 40 millions de spectateurs. Leurs films auraient enregistré environ un milliard d'entrées dans le monde[53],[4].
↑Éric Jean-Jean, Histoires insolites de la chanson française : tous les secrets des chansons de légende, City, , 368 p. (ISBN2824634952, lire en ligne).