Titre original |
花ちりぬ Hana chirinu |
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Réalisation | Tamizō Ishida |
Scénario |
Kaoru Morimoto (ja) Shirō Yamamoto |
Musique | Senji Itō |
Acteurs principaux | |
Sociétés de production | Tōhō |
Pays de production | Japon |
Genre | Drame |
Durée | 75 minutes |
Sortie | 1938 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.
Les Fleurs tombées (花ちりぬ, Hana chirinu ) est un film japonais réalisé par Tamizō Ishida, sorti en 1938. L'ensemble de la distribution de ce film est tenu par des actrices.
Kyoto, le du calendrier lunaire ( du calendrier grégorien). Dans un contexte de guerre civile entre forces impériales et forces pro-shogunat qui a conduit à la restauration de Meiji, le film dépeint deux journées de la vie dans une maison de geishas du quartier de Gion.
Les deux journées décrites dans le film se placent historiquement après l'affaire Ikedaya ( du calendrier grégorien) et à la veille de la rébellion des portes Hamaguri ( du calendrier grégorien) qui provoqua l'incendie d'une partie de Kyoto.
Selon l'historien du cinéma Noël Burch, Les Fleurs tombées est l'un des plus remarquables portraits de communauté jamais filmé[3]. Il se caractérise par trois partis pris fermement arrêtés. Les deux premiers dérivent en clair du processus théâtral, la caméra ne quitte jamais la maison de geishas et son jardin, le récit historique est évoqué en off au moyen d'effets sonores (combats de rue) et de descriptions dialoguées et en second lieu, nous sommes dans un univers de femmes, aucun homme n'apparait à l'écran[4]. Le troisième parti pris arrêté par Tamizō Ishida est purement filmique, il tient à l'absence de toute reprise : aucun cadrage n'est répété du début à la fin du film (il comporte 371 plans)[4]. Noël Burch précise qu'à sa connaissance, cette combinaison du décor restreint et unifié avec un renouvellement continuel de l'imagerie, est sans équivalent dans l'histoire du cinéma « classique »[4].
Pour le critique de cinéma Tadao Satō, les films de Tamizō Ishida, Les Fleurs tombées (1938) et La Chanson d'autrefois (1939), « qui dépeignent des milieux d'où émanent une émotion et un charme différents de ceux auxquels le jidaigeki ou le shinpa ont habitué le spectateur jusqu'alors, exceptionnels de réalisme, sont le fait d'une observation intelligente »[5].
Kon Ichikawa a fait ses débuts en tant qu'assistant réalisateur sur ce film, il se souvient de Tamizō Ishida comme d'un homme chaleureux et gros buveur, célèbre à l'époque pour son film Osen (おせん , 1934), réalisé alors qu'il était sous contrat pour la société de production Shinkō Kinema[6].