Les Charlots sont en vacances dans un petit coin de Provence à Graveson, et les vacances ne manquent pas d'entrain : les entrées à cyclomoteur au village voisin bien remarquées, une vache qui ne cesse de faire ses petits besoins dans la tente, et un chien qui ne cherche qu'à manger le jambon suspendu. Mais quand Lucien le fils de Jules l'épicier du village a un accident pendant les préparatifs pour l'arrivée de la flamme olympique, Jules demande de l'aide aux Charlots. Délice, la fille de l'épicier qui est aimée par Gérard, va tomber amoureuse d'un beau sportif. Perdant peu à peu ses chances avec elle, Gérard fera une tentative de suicide bien sûr vouée à l'échec. Alors les Charlots montent en ville pour retrouver Délice et assister aux JO (ceux de 1976 à Paris, totalement imaginaires). Mais collectionnant les gaffes auprès des sportifs musclés qui ne vont pas tarder à leur en vouloir, ils volent des vélos aux coureurs de l'équipe de France. Or ils remporteront la course et se feront engager par le directeur de cette équipe. Multipliant les médailles d'or dans toutes les épreuves, il ne leur reste plus qu'à accomplir le marathon.
La fameuse "Danse du balai", interprétée à l'accordéon par Aimable dans le film, est en fait une reprise de "Paulette la reine des paupiettes", chanson des Charlots sortie en 1967.
Le film comporte deux clins d'œil aux Bidasses en folie : Les Charlots précisent au légionnaire qui les prend en stop qu'ils ont fait l'armée et même "un peu de taule" ; l'entraîneur de l'équipe nationale, interprété par Jacques Seiler, se conduit un peu comme un sergent (qui n'est pas sans rappeler le sergent Bellec, joué par le même Jacques Seiler) afin de motiver les Charlots pour d'autres épreuves sportives.
Les lieux de tournage du film sont localisés en Provence. La plupart des scènes ont été réalisées à Graveson, dans les Bouches-du-Rhône, et les scènes censées se dérouler lors des « Jeux olympiques » ont été tournées à Avignon, au stade mais aussi à Barbentane et dans les proches environs.
Le film a rapporté en France plus de 5 744 270 entrées.
D'après Jean-Guy Fechner, à la fois membre du quatuor et frère du producteur, le film aurait réuni plus de 50 millions d'entrées en Inde, et se classerait encore en tête du box-office indien de tous les temps, devançant même Titanic[2].
Jean-Philippe Guérand, « Les Fous du stade, flemme olympique », Première Classics, Paris, Première, Hildegarde, no 3 « La face cachée de 2001, l'Odyssée de l'espace », (présentation en ligne).