Les Lèves-et-Thoumeyragues | |||||
Les Lèves, l'église. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Gironde | ||||
Arrondissement | Libourne | ||||
Intercommunalité | CC du Pays Foyen | ||||
Maire Mandat |
Alain Piroux 2023-2026 |
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Code postal | 33220 | ||||
Code commune | 33242 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Lévois | ||||
Population municipale |
558 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 36 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 47′ 38″ nord, 0° 10′ 32″ est | ||||
Altitude | Min. 30 m Max. 126 m |
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Superficie | 15,58 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat très dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Pineuilh (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton du Réolais et des Bastides | ||||
Législatives | 10e circonscription de la Gironde | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Gironde
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Les Lèves-et-Thoumeyragues est une commune française, située dans le département de la Gironde, en région Nouvelle-Aquitaine.
Cette commune viticole se trouve dans l'appellation sainte-foy-bordeaux et bordeaux supérieur.
Les-Lèves-et-Thoumeyragues est une commune viticole de Gironde située à 7 km au sud de Sainte-Foy-la-Grande.
Elle se trouve dans l'aire d'attraction de Pineuilh, dans la zone d'emploi de Bergerac et dans le bassin de vie de Sainte-Foy-la-Grande[I 1].
Les communes limitrophes sont Saint-André-et-Appelles, Caplong, Landerrouat, Margueron, Riocaud, La Roquille, Saint-Quentin-de-Caplong et Savignac-de-Duras.
La superficie de la commune est de 15,58 km2 ; son altitude varie de 30 à 126 mètres[2].
La commune est drainée par la Gravouse, un affluent du fleuve la Dordogne.
Le ruisseau de Billouquet parcours le sud du territoire communal et y conflue dans la Gravouse.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1984 permet de connaître l'évolution des indicateurs météorologiques[9]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 1 | 1,3 | 3,1 | 5,3 | 9,2 | 12 | 13,7 | 13,5 | 10,3 | 8,1 | 3,8 | 1,7 | 6,9 |
Température moyenne (°C) | 5,2 | 6,4 | 9 | 11,4 | 15,4 | 18,5 | 20,6 | 20,6 | 17,1 | 13,8 | 8,5 | 5,9 | 12,7 |
Température maximale moyenne (°C) | 9,4 | 11,5 | 15 | 17,5 | 21,6 | 25 | 27,5 | 27,6 | 24 | 19,5 | 13,2 | 10 | 18,5 |
Record de froid (°C) date du record |
−22,4 17.01.1987 |
−17 09.02.12 |
−11,5 01.03.05 |
−5,3 04.04.1996 |
−1,5 06.05.19 |
1,8 06.06.1986 |
4,5 02.07.12 |
2 30.08.1986 |
0,4 30.09.1987 |
−7,1 30.10.1997 |
−10,3 23.11.1988 |
−13 17.12.01 |
−22,4 1987 |
Record de chaleur (°C) date du record |
19,2 13.01.1993 |
25,8 27.02.19 |
26,8 20.03.05 |
29,8 07.04.11 |
34 30.05.01 |
38,8 27.06.11 |
41 23.07.19 |
41 05.08.03 |
36,5 03.09.05 |
31,4 03.10.1985 |
26 07.11.15 |
21,7 16.12.1989 |
41 2019 |
Précipitations (mm) | 73,4 | 62,2 | 59,9 | 79,2 | 75,4 | 54,9 | 50 | 60,6 | 65,4 | 78,5 | 83,9 | 84,3 | 827,7 |
Au , Les Lèves-et-Thoumeyragues est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[10].
Elle est située hors unité urbaine[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Pineuilh, dont elle est une commune de la couronne[Note 4],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 16 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[11],[12].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (93,4 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (93,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (60,2 %), zones agricoles hétérogènes (27,5 %), forêts (6,6 %), terres arables (2,9 %), prairies (2,7 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
En 2021, le nombre total de logements dans la commune était de 322, alors qu'il était de 325 en 2016 et de 320 en 2011[I 2].
Parmi ces logements, 81,8 % étaient des résidences principales, 7,4 % des résidences secondaires et 10,8 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 97,2 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 1,2 % des appartements[I 3].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements aux Les Lèves-et-Thoumeyragues en 2021 en comparaison avec celle de la Gironde et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi la faible proportion des résidences secondaires et logements occasionnels (7,4 %) par rapport au département (8,9 %) et à la France entière (9,7 %).
Typologie | Les Lèves-et-Thoumeyragues[I 3] | Gironde[I 4] | France entière[I 5] |
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Résidences principales (en %) | 81,8 | 84,9 | 82,2 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 7,4 | 8,9 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 10,8 | 6,2 | 8,1 |
La station de chemin de fer la plus proche est la gare de Sainte-Foy-la-Grande, desservie par des trains TER Nouvelle-Aquitaine qui effectuent des missions entre les gares de Bordeaux-Saint-Jean et de Bergerac ou Sarlat-la-Canéda.
La commune n'est pas desservie par le réseau Trans Gironde.
Le territoire de la commune des Lèves-et-Thoumeyragues est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité très faible)[16]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[17].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999 et 2009[18],[16].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (67,4 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 317 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 317 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 84 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[19],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[20].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2005 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999[16].
Le nom des Lèves provient du mot levées évoquant l’enlèvement des pierres à moellon d’une carrière appelée les Meulières[21].
En gascon, le nom de la commune est Las Lòtjas e Tomeiragas.
Le Pays Foyen étant très tôt devenu un bastion protestant, la religion réformée est présente aux Lèves dès 1561 et s’y développe rapidement[21].
À la Révolution française, la paroisse Saint-Pierre des Lèves forme la commune des Lèves et la paroisse Notre-Dame de Thoumeyragues la commune de Thoumeyragues. En l'an X, la commune de Thoumeyragues est rattachée à celle des Lèves qui devient Les Lèves-et-Thoumeyragues[22],[2].
L’unification des deux anciennes paroisses permet d’attribuer un édifice à chaque communauté religieuse. De ce fait, l’église de Thoumeyragues est attribuée aux catholiques et celle des Lèves aux protestants. Un nouveau temple est finalement construit en 1827, ce qui permet de rétrocéder l’église des Lèves aux catholiques[21].
La commune se trouve dans l'arrondissement de Libourne du département de la Gironde[I 1].
Elle faisait partie depuis 1793 du canton de Sainte-Foy-la-Grande[2]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton du Réolais et des Bastides[I 1].
Pour l'élection des députés, elle fait partie de la dixième circonscription de la Gironde.
Les Lèves-et-Thoumeyragues est membre fondateur de la communauté de communes du Pays Foyen[I 1], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 2002 et auquel la commune a transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.
Les enfants de la commune sont scolarisés dans une école de trois classes[28].
Les habitants sont appelés les Lévois[29].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[31].
En 2021, la commune comptait 558 habitants[Note 5], en évolution de −1,41 % par rapport à 2015 (Gironde : +6,88 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Le territoire communal, essentiellement voué à la viticulture, produit des vins d'appellation sainte-foy-bordeaux et bordeaux supérieur.
La commune est le siège social de la cave coopérative Univitis.