Les Neuf Tailleurs | ||||||||
Auteur | Dorothy L. Sayers | |||||||
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Pays | Royaume-Uni | |||||||
Genre | Roman policier | |||||||
Version originale | ||||||||
Langue | Anglais | |||||||
Titre | The Nine Tailors | |||||||
Éditeur | Victor Gollancz Ltd | |||||||
Lieu de parution | Londres | |||||||
Date de parution | 1934 | |||||||
Version française | ||||||||
Traducteur | Henri Thiès | |||||||
Éditeur | Librairie des Champs-Élysées | |||||||
Collection | Le Masque no 492 | |||||||
Lieu de parution | Paris | |||||||
Date de parution | 1954 | |||||||
Nombre de pages | 243 | |||||||
Chronologie | ||||||||
Série | Lord Peter Wimsey | |||||||
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Les Neuf Tailleurs — The Nine Tailors dans l'édition originale britannique — est un roman policier publié par Dorothy L. Sayers en 1934. C'est le 9e roman de la série mettant en scène Lord Peter Wimsey, l'aristocrate détective amateur.
La veille du Jour de l’An, un banal accident de voiture contraint Lord Peter à séjourner dans le petit village Fenland où il vient en aide à l’église en faisant sonner les cloches, car une mauvaise grippe a cloué au lit le sonneur en charge.
Le lendemain matin, Lady Thorpe, la femme du châtelain de la région, est retrouvée morte. Lord Peter apprend alors la triste histoire de la famille Thorpe, dépossédée de bijoux de grande valeur vingt ans auparavant par un valet de la maison et son complice. Les deux malfaiteurs furent écroués, mais le fruit de leur larcin jamais recouvré.
Cette même année, à Pâques, Sir Henry Thorpe meurt à son tour. Or, quand on ouvre le tombeau pour y déposer sa dépouille, on constate que le cercueil de Lady Thorpe a été vandalisé et qu’un cadavre mutilé s’y trouve. Il s’agit apparemment du corps d’un vagabond surnommé Driver qui aurait été vu pour la dernière fois... la veille du Jour de l’An.
Quand Lord Wimsey apprend ces développements, la coïncidence lui paraît bien étrange et le convainc de faire enquête.
Les huit sonneurs:
Les Neuf Tailleurs occupe la 18e place au classement des cent meilleurs romans policiers de tous les temps établie par la Crime Writers' Association en 1990.
Dans la version anglaise originale, l'autrice en mentionne que le titre se réfère à la locution « Nine Tailors make a Man » . Cette locution n'a rien à voir avec les travailleurs qui rapiècent les vêtements ; au lieu, elle réfère au fait que dans le passé, à un glas qui précède les funérailles d'un homme, la cloche principale de l'église fut sonnée neuf fois. (Pour les funérailles d'une femme, c'est seulement six fois).