Les Pendules | ||||||||
Auteur | Agatha Christie | |||||||
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Pays | ![]() |
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Genre | Roman policier | |||||||
Version originale | ||||||||
Langue | Anglais britannique | |||||||
Titre | The Clocks | |||||||
Éditeur | Collins Crime Club | |||||||
Lieu de parution | Londres | |||||||
Date de parution | ||||||||
Version française | ||||||||
Traducteur | Th. Guasco | |||||||
Éditeur | Librairie des Champs-Élysées | |||||||
Collection | Le Masque no 853 | |||||||
Lieu de parution | Paris | |||||||
Date de parution | 1964 | |||||||
Nombre de pages | 191 p. | |||||||
Chronologie | ||||||||
Série | Hercule Poirot | |||||||
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Les Pendules (titre original : The Clocks) est un roman policier d'Agatha Christie publié le au Royaume-Uni, mettant en scène le détective belge Hercule Poirot. Il est publié l'année suivante aux États-Unis et en France.
Dans ce roman, l'auteur présente une analyse d'Hercule Poirot sur l'art du roman policier, dans laquelle sont mélangés auteurs réels (Gaston Leroux, Arthur Conan Doyle, etc.) et auteurs fictifs (Ariadne Oliver, que l'on rencontre dans plusieurs romans de l'auteur).
Colin Lamb, un agent des services secrets, en pleine enquête sur une de ses affaires, tombe sur la jeune Sheila Webb, une sténodactylo dans une agence de secrétariat qui est envoyée pour une mission ponctuelle chez Miss Pebmarsh avec comme instructions d'entrer directement dans la demeure, non verrouillée, si la cliente est absente, afin de l'attendre.
Arrivée sur place, elle découvre un salon rempli de pendules, le corps sans vie d'un homme sur le sol et une cliente aveugle, ignorante du drame qui s'est joué chez elle et qui, revenant de faire ses achats, manque de marcher sur le corps. L'affaire se complique lorsqu'on découvre que Miss Pebmarsh n'a demandé aucun service à Sheila Webb.
L'affaire semble complexe et Colin Lamb décide de mettre au défi son ami Hercule Poirot de la résoudre sans quitter son siège. Ce n'est qu'avec les informations reçues de son ami que Poirot parvient à proposer une hypothèse cohérente pour la solution de l'énigme.
Agatha Christie s'est livrée, dans ce roman, à une sorte de cocktail savant.
Elle a tout d'abord mélangé deux genres littéraires, le roman policier proprement dit, avec ses énigmes, et le roman d'espionnage, chacun se déroulant dans un style narratif différent. Le roman policier est conté à la troisième personne, tandis que le roman d'espionnage est narré à la première personne par Colin Lamb, jeune agent du contre-espionnage britannique.
L'interconnexion entre les deux histoires intervient dès le premier chapitre, juste après le prologue, au cours duquel le jeune homme, venu enquêter dans le quartier de Wilbraham Crescent, à Crowdean, voit surgir en pleine rue la jeune secrétaire affolée par sa découverte macabre.
La moitié des chapitres sont racontés par Colin Lamb, avec de nombreux « débordements » de l'intrigue « policière » dans son récit, compte tenu de son implication involontaire. Hercule Poirot n'intervient que vers la moitié du roman, lorsque le jeune agent secret, dont le père est un ami du détective, vient soumettre à sa sagacité les curieux événements de Wilbraham Crescent.
Et Agatha Christie donne ici un bon aperçu de ce que peut être un « détective en fauteuil » – en anglais : armchair detective –, puisque Poirot, muni des divers indices qui lui sont rapportés, résoudra l'énigme policière sans bouger de chez lui, faisant simplement fonctionner ses chères « petites cellules grises » et consentira juste à en sortir vers la fin du roman, pour se livrer à une des brillantes démonstrations dont il est coutumier.