Réalisation | Régis Roinsard |
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Scénario |
Romain Compingt Daniel Presley Régis Roinsard |
Musique | Jun Miyake |
Acteurs principaux | |
Sociétés de production | Trésor Films |
Pays de production | France |
Genre | Thriller |
Durée | 105 minutes |
Sortie | 2019 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.
Les Traducteurs est un film à suspense français coécrit et réalisé par Régis Roinsard, sorti en 2019[1].
Le troisième tome de la série littéraire à succès Dedalus, du mystérieux auteur Oscar Brach, est sur le point de sortir. Avant la parution du livre, neuf traducteurs sont sélectionnés pour travailler dans le secret absolu sur la traduction du texte français dans leurs langues respectives (anglais, allemand, russe, portugais, danois, mandarin, espagnol, grec et italien). D'horizons différents, ils vont devoir vivre reclus dans un luxueux bunker situé sous un manoir en France, pour éviter toute fuite. Le très strict éditeur Éric Angstrom leur interdit tout contact avec l'extérieur. La sortie de ce roman est, pour lui et pour sa maison d'édition, un enjeu financier colossal. Or, après trois semaines de travail, et bien que les traducteurs soient confinés dans le bunker, les dix premières pages du roman sont pourtant dévoilées sur Internet le jour de Noël. Alors que tout le monde se demande d'où vient la fuite, le mystérieux hacker exige une énorme rançon pour ne pas dévoiler le reste du roman. Mais au fur et à mesure de l'intrigue, des flash-backs dévoilent des mystères et des secrets sur certains traducteurs et sur les agissements d'Éric Angstrom, jusqu'au dénouement final qui révèle les véritables intentions du hacker, et l'identité d'Oscar Brach...
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Régis Roinsard déclare que l'idée du film s'inspire du dispositif qu'avait pris l'éditeur Doubleday pour la traduction d'Inferno de Dan Brown, quatrième roman mettant en scène Robert Langdon et annoncé comme un best-seller. Pour garantir une sortie simultanée à travers le monde sans fuites, les traducteurs étaient quasiment cloisonnés dans le bunker de Mondadori à Milan avec des mesures très strictes de confidentialité[2],[3].
Le tournage a lieu de janvier à [4]. Il a lieu principalement en Île-de-France[5]. Le "manoir de Villette" où se déroule l'action principale est le château de Villette à Condécourt dans le Val-d'Oise. La prison est la maison d'arrêt de Bois-d'Arcy dans les Yvelines. Les scènes dans la librairie normande de Georges Fontaine à Barfleur dans la Manche sont en fait tournées dans une librairie de Gif-sur-Yvette dans l'Essonne[6].
Le film est sélectionné et présenté le au festival du film français de Prague en République tchèque[1]. Il sort le en France et en Suisse romande, ainsi que le en Belgique.
Site | Note |
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Allociné |
Périodique | Note |
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20 Minutes | [7] |
Première | [8] |
Le film reçoit des critiques mitigées de la part de la presse et obtient une moyenne de 2,9/5 sur Allociné[9].
Caroline Vié de 20 Minutes a beaucoup apprécié le film, elle trouve que « Lambert Wilson est impressionnant d’autorité glacée dans Les Traducteurs. L’éditeur qu’il incarne veut contrôler celles et ceux qui traduisent un best-seller de portée internationale. Il est l'épine dorsale de ce film choral au suspense diabolique »[10]. Emilie Leoni de Télé Loisirs ajoute : « fort d'un scénario ambitieux et d'un casting inspiré, ce huis clos oppressant aux allures de Cluedo s'avère palpitant de bout en bout ». Voici voit le film comme étant « une bonne idée de thriller, au casting solide, qui s'effiloche un peu ensuite, tirant des ficelles improbables ».
Sylvestre Picard de Première n'est pas du tout du même avis, il n'a pas du tout aimé le film : « On comprend sans peine pourquoi Régis Roinsard s’est emparé d’un tel sujet, excitant et malin. Le problème est l’exécution. Passé son point de départ amusant, Les Traducteurs souffre d’un scénario complètement invraisemblable, où l’on passe sans cesse d’un twist à un autre, où chaque scène semble vouloir surclasser la précédente sur l’échelle du grand n’importe quoi. Lambert Wilson incarne un éditeur gourmet, vénal et vicieux en costume trois-pièces comme on pouvait s’y attendre : en roue libre et à contresens sur l’autoroute du délire »[8]. Bruno Deruisseau des Inrockuptibles estime que « le film est un europudding où la mise en scène et les dialogues se disputent le prix de la bêtise. Un manifeste pour l’art dans une œuvre qui en est dépourvue, [en bref] un ratage complet ».
Pays ou région | Box-office | Date d'arrêt du box-office | Nombre de semaines |
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France | 279 035 entrées[11] | [a] | 7
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Total mondial | 2 289 559 $ | - | - |