Les Travaux d'Hercule (Les Écuries d'Augias) | ||||||||
Auteur | Agatha Christie | |||||||
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Pays | Royaume-Uni | |||||||
Genre | Recueil de nouvelles policières | |||||||
Version originale | ||||||||
Langue | Anglais | |||||||
Titre | The Labours of Hercules | |||||||
Éditeur | Collins Crime Club | |||||||
Date de parution | 1947 | |||||||
Version française | ||||||||
Traducteur | Monique Thies (1966) | |||||||
Éditeur | Librairie des Champs-Élysées | |||||||
Collection | Le Masque (no 912 et no 913) |
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Lieu de parution | Paris | |||||||
Date de parution | 1966 | |||||||
Nombre de pages | Vol.1 : 191 p. Vol.2 : 191 p. |
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Chronologie | ||||||||
Série | Hercule Poirot | |||||||
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Les Travaux d'Hercule (The Labours of Hercules dans l'édition originale britannique) est un recueil de douze nouvelles policières et un prologue, écrit par Agatha Christie, publié pour la première fois en 1947 au Royaume-Uni et aux États-Unis, mettant en scène le détective belge Hercule Poirot.
En France, le recueil est publié pour la première fois en 1966 en deux volumes distincts : Les Travaux d'Hercule et Les Écuries d'Augias.
Chacune des douze affaires, par la volonté du détective Poirot lui-même, est mise en relation, très symbolique et parfois humoristique, avec les tâches éponymes du héros grec.
Hercule Poirot reçoit la visite du Professeur Burton, titulaire de la chaire de littérature grecque et latine au All Souls College. Celui-ci questionne Poirot sur le choix de son prénom, lui faisant remarquer que, malgré sa brillante carrière, il n'a rien d'un Hercule face à l'illustre Héraclès. Poirot lui annonce alors son intention de prendre prochainement sa retraite et de ne prendre que quelques affaires triées sur le volet avant de se mettre très sérieusement à la culture des courges. Le professeur lui fait alors remarquer qu'il n'accomplit pas les Travaux d'Héraclès, et que son métier est sa passion et qu'il n'arrivera jamais à s'arrêter. Hercule Poirot se renseigne sur ce légendaire Hercule et décide qu'avant sa retraite, il acceptera douze dernières affaires, correspondant aux douze Travaux d'Hercule...
L'édition française ne comprend pas le prologue figurant dans l'édition anglaise.
Ci-dessous en gras, les nouvelles qui sont classées différemment du classement de l'édition en langue anglaise :
Les douze nouvelles composant les Travaux avaient été publiées auparavant dans des magazines de littérature policière, à partir de 1939. Agatha Christie ne les publia en recueil qu'en 1947, en les faisant précéder d'un chapitre introductif écrit pour l'occasion et justifiant le choix symbolique d'alignement sur la mythologie grecque.
Le personnage de Miss Lemon, qui avait auparavant exercé les fonctions de secrétaire auprès de Mr Parker Pyne, réapparaît, cette fois aux côtés d'Hercule Poirot, dans l'intrigue du premier (Le Lion de Némée) et du douzième (La capture du Cerbère) des travaux.
Le douzième des travaux est également l'occasion des retrouvailles de Poirot avec un autre personnage de l'univers christien, la comtesse Vera Rossakoff, que le détective belge avait déjà croisée dans plusieurs des chapitres du roman Les Quatre et dans une nouvelle.
Ces retrouvailles de Poirot et de la comtesse Rossakoff, qui se croisent dans des escaliers mécaniques du métro de Londres, sans pouvoir se rejoindre, donnent l'occasion à Agatha Christie de dévoiler une facette importante de la personnalité de Miss Lemon. La comtesse ayant crié mystérieusement à l'adresse de Poirot, au milieu de la foule, pour lui suggérer de la retrouver « en enfer » et le détective ayant fait part de sa perplexité à sa secrétaire, celle-ci, en personne bien informée des lieux à la mode de la capitale londonienne (mais dont on suppose qu'elle ne les fréquente pas), suggère immédiatement la réservation pour le soir même d'une table pour deux couverts dans le restaurant « branché » nommé L'Enfer, et justement dirigé par la comtesse.