Leyla Bouzid (arabe : ليلى بوزيد ), née en 1984 à Tunis , est une réalisatrice et scénariste tunisienne .
Née à Tunis en 1984, elle est la fille du réalisateur Nouri Bouzid [ 1] . Elle grandit en Tunisie , et passe son adolescence à Tunis . Après le baccalauréat, elle s'installe à Paris pour étudier la littérature à la Sorbonne . Après la coréalisation d'un premier court métrage avec Walid Mattar , Bonjour (Sbah el khir ), elle complète ses études à La Fémis en section « réalisation » [ 1] , [ 2] .
Son court métrage Soubresauts est son film de fin d'études à La Fémis, qui le produit ; il est tourné en Tunisie. En 2012 , projeté en compétition dans le cadre du Festival du court métrage de Clermont-Ferrand , il y reçoit un bon accueil[ 2] . Il gagne également le grand prix du jury des films d'écoles au Festival Premiers Plans d'Angers [ 1] .
En 2013 , Zakaria est son premier court métrage produit[ 1] . Il reçoit l'Étalon de bronze et le prix Thomas-Sankara au Fespaco 2015 [ 3] .
En 2015, son long métrage , À peine j'ouvre les yeux , est sélectionné dans plusieurs festivals. Il est primé notamment à la Mostra de Venise , aux Journées cinématographiques de Carthage , au Festival international du film de Saint-Jean-de-Luz [ 4] , au Festival international du film francophone de Namur , ou encore au Festival international du film de Dubaï [ 5] où il reçoit le Muhr d'or ; il est par ailleurs salué par la critique[ 6] , [ 7] , [ 8] .
Elle est membre du collectif 50/50 qui a pour but de promouvoir l'égalité des femmes et des hommes et la diversité dans le cinéma et l'audiovisuel [ 9] , [ 10] .
Son deuxième film, Une histoire d'amour et de désir , est sélectionné en clôture de la 60e Semaine de la critique , dans le cadre du Festival de Cannes 2021 [ 11] . Le film remporte un Valois de diamant au Festival du film francophone d'Angoulême [ 11] , puis se voit décerner l'Étalon de bronze au FESPACO 2021 [ 12] .
2010 : Condamnation , court métrage, réalisé par Walid Mattar
2012 : Offrande , court métrage, réalisé par Walid Mattar
2018 : Vent du nord , long métrage, réalisé par Walid Mattar
2009 : La Tête qu'elle veut , court métrage documentaire en tant que réalisatrice (exercice d'école)
2012 : Manmoutesh (Beautés cachées ), long métrage en tant que scripte
↑ a b c et d Biographie sur Africultures .
↑ a et b 2012 , Jetset Magazine .
↑ « Leyla Bouzid », sur visionsdafrique.fr (consulté le 26 septembre 2017 ) .
↑ 2015 , France Bleu Pays Basque .
↑ AFP 2015 , L'Express .
↑ Smati 2015 , Huffington Post .
↑ Diao 2015 , Le Monde .
↑ Djian 2015 , L'Express .
↑ Christophe Carrière, « Femmes dans le cinéma : "La parité n'est pas qu'un problème de nana !" », sur lexpress.fr , 18 mai 2019 (consulté le 3 avril 2020 ) .
↑ « Le collectif 5050 », sur collectif5050.com (consulté le 3 avril 2020 ) .
↑ a et b « Toute l'actualité des films de la 60e Semaine de la Critique », sur semainedelacritique.com (consulté le 21 avril 2022 ) .
↑ « Fespaco 2021 : le Somalien Khadar Ayderus Ahmed remporte l'Étalon d'or de Yennenga », sur rfi.fr , 23 octobre 2021 (consulté le 24 octobre 2021 ) .
↑ « Décrets et arrêtés », Journal officiel de la République tunisienne , no 67, 16 août 2016 , p. 2584 (ISSN 0330-7921 , lire en ligne [PDF] , consulté le 5 mars 2019 ) .
↑ « Des compétences tunisiennes décorées des insignes de l'Ordre de la République », sur letemps.com.tn , 13 août 2016 (consulté le 10 mai 2017 ) .
« Soubresauts de Leyla Bouzid au Festival international du court-métrage de Clermont-Ferrand », Jetset Magazine , 8 décembre 2012 (lire en ligne ) .
Kamel Bouaouina, « Au Festival panafricain du cinéma d'Ouagadougou : Raja Amari et Leyla Bouzid », Le Temps , 31 janvier 2015 (lire en ligne ) .
Sara El Majhad, « Zakaria de Leyla Bouzid remporte le prix Ibn Battuta de Royal Air Maroc », Aujourd'hui le Maroc , 10 mars 2015 (lire en ligne ) .
Maha Smati, « Venice Days : la réalisatrice tunisienne Leyla Bouzid rafle deux prix », Al Huffington Post , 14 septembre 2015 (lire en ligne ) .
« Leyla Bouzid primée au Festival international du film de Saint Jean-de-Luz », France Bleu Pays basque , 15 octobre 2015 (lire en ligne ) .
Claire Diao, « Les yeux bien ouverts de Leyla Bouzid », Le Monde , 1er décembre 2015 (lire en ligne ) .
AFP , « À peine j'ouvre les yeux : un portrait vibrant de la jeunesse tunisienne », L'Express , 18 décembre 2015 (lire en ligne ) .
Mehdi Omaïs, « À peine j'ouvre les yeux : quand Leyla Bouzid chante la liberté en Tunisie », Metronews , 22 décembre 2015 (lire en ligne ) .
Guillaume Tion, « À peine j'ouvre les yeux , toile d'attente tunisienne », Libération , 22 décembre 2015 (lire en ligne ) .
Thomas Sotinel, « Je voulais qu'on voie le regard d'une jeune femme sur le corps d'un homme », Le Monde , 22 décembre 2015 (lire en ligne ) .
Jacques Mandelbaum, « À peine j'ouvre les yeux : un bourgeon rock dans le « printemps arabe » », Le Monde , 22 décembre 2015 (lire en ligne ) .
Laurent Djian, « À peine j'ouvre les yeux : Leyla Bouzid capte la fureur de la jeunesse tunisienne », L'Express , 23 décembre 2015 (lire en ligne ) .
Ressources relatives à l'audiovisuel :