Lieusaint | |||||
Le bâtiment historique de l'hôtel de ville de Lieusaint, actuel bâtiment B. | |||||
Logo | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Île-de-France | ||||
Département | Seine-et-Marne (Melun) |
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Arrondissement | Melun | ||||
Intercommunalité | CA Grand Paris Sud Seine Essonne Sénart | ||||
Maire Mandat |
Michel Bisson 2020-2026 |
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Code postal | 77127 | ||||
Code commune | 77251 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Lieusaintais | ||||
Population municipale |
13 808 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 1 154 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 38′ 00″ nord, 2° 33′ 00″ est | ||||
Altitude | Min. 81 m Max. 85 m |
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Superficie | 11,97 km2 | ||||
Type | Centre urbain intermédiaire | ||||
Unité urbaine | Paris (banlieue) |
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Aire d'attraction | Paris (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Combs-la-Ville | ||||
Législatives | 11e circonscription de Seine-et-Marne | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Seine-et-Marne
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
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Liens | |||||
Site web | ville-lieusaint.fr | ||||
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Lieusaint [ljøsɛ̃] Écouter est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne, en région Île-de-France.
En 2021, elle compte 13 808 habitants.
La commune de Lieusaint se trouve à l'ouest du département de Seine-et-Marne, en région Île-de-France[1] et au nord-ouest de la région naturelle la Brie. Elle fait partie de la communauté d'agglomération Grand Paris Sud Seine-Essonne-Sénart.
Elle se situe à 16,05 km par la route[Note 1] au nord-ouest de Melun[2], préfecture du département et à 12,96 km à l'est d'Évry-Courcouronnes[3], siège de la communauté d'agglomération Grand Paris Sud Seine-Essonne-Sénart.
La commune fait en outre partie du bassin de vie de Paris[1].
Le territoire de la commune de Lieusaint est situé à la limite des départements de Seine-et-Marne et de l'Essonne dont deux communes lui sont limitrophes à l'ouest. Aucun élément géographique naturel ne marque la limite du territoire de Lieusaint avec celui de ses voisines.
Les communes les plus proches[Note 2] sont[4] : Tigery (3,1 km), Moissy-Cramayel (3,3 km), Combs-la-Ville (3,5 km), Quincy-sous-Sénart (4,5 km), Saint-Pierre-du-Perray (4,5 km), Saint-Germain-lès-Corbeil (4,6 km), Varennes-Jarcy (5,2 km), Nandy (5,5 km).
Géologiquement intégré au bassin parisien, qui est une région géologique sédimentaire, l'ensemble des terrains affleurants de la commune sont issus de l'ère géologique Cénozoïque (des périodes géologiques s'étageant du Paléogène au Quaternaire)[5],[6].
Ères | Périodes géologiques | Époques géologiques | Nature des sols | |||||||||
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Cénozoïque | Quaternaire | Holocène |
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Pléistocène | ||||||||||||
Néogène | Pliocène | non présent. | ||||||||||
Miocène | non présent. | |||||||||||
Paléogène | Oligocène |
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Éocène | non présent. | |||||||||||
Paléocène | non présent. |
La commune est classée en zone de sismicité 1, correspondant à une sismicité très faible[7].
La longueur totale des cours d'eau sur la commune est de 6,64 km[12].
Au nord-est de la commune, un bassin de rétention des eaux pluviales, nommé bassin de l'Ormoy (ou canal d'Ormoy), d'une superficie de 0,74 ha et d'une capacité de 12 000 m3, a été creusé en 1981 pour récupérer les eaux de ruissellement de la zone urbaine environnante. Le bassin a plusieurs fonctions : l'écrêtement des débits, la dépollution des eaux pluviales par effet de décantation à la suite de la stagnation des eaux et par phytoépuration grâce à la présence de plantes semi-aquatiques plantées au pied des berges et une fonction d’agrément et de loisirs. Un déversoir, situé à l'extrémité nord du bassin, régule le rejet des eaux via un petit bras du ruisseau des Hauldres[13],[14].
Au nord de la commune, quelques étangs bordent le ruisseau des Hauldres. Parmi ceux-ci on trouve d'ouest en est : l'étang de la Flâche, l'étang des Roselières, l'étang du Vernouillet et l'espace naturel de la Motte construit sur l’ancien bassin de la sucrerie de Lieusaint[15].
Deux canaux artificiels ont été construits au début du XXIe siècle dans la zone de Carré Sénart : le canal Nord, dénommé la Ligne d’eau , et le canal Sud, dénommé le Fil de l’eau. Par la suite, deux extensions perpendiculaires aux canaux Nord et Sud ont été creusées et dénommées canal central Nord et canal central Sud. Ces canaux ont pour vocation la retenue des eaux pluviales de la zone[16].
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[17]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 mm) et un hiver froid (3,5 °C)[18].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 673 mm, avec 11 jours de précipitations en janvier et 7,8 jours en juillet[17]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Seine-Port à 8 km à vol d'oiseau[19], est de 11,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 673,1 mm[20],[21]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[22].
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Le territoire communal de Lieusaint comprend une ZNIEFF de type 1[Note 3],[23],[Carte 1], le « Bassin du ru des Hauldres à Lieusaint » (16,36 ha)[24].
Au , Lieusaint est catégorisée centre urbain intermédiaire, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[25]. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris[Note 4], une agglomération inter-départementale regroupant 407 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 5],[26],[1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 6],[1]. Cette aire regroupe 1 929 communes[27],[28].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (57,1 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (19 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (39,12 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (34,51 %), zones urbanisées (22,37 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3,76 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,24 %)[29].
Type d’occupation | 1990 | 2018 | Bilan | ||
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Territoires artificialisés (zones urbanisées, zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication, mines, décharges et chantiers, espaces verts artificialisés ou non agricoles) |
226,69 ha | 19,02 % | 680,64 ha | 57,12 % | 453,95 ha |
Territoires agricoles (terres arables, cultures permanentes, prairies, zones agricoles hétérogènes) |
910,80 ha | 76,43 % | 466,17 ha | 39,12 % | −444,62 ha |
Forêts et milieux semi-naturels (forêts, milieux à végétation arbustive et/ou herbacée, espaces ouverts sans ou avec peu de végétation) |
54,12 ha | 4,54 % | 44,79 ha | 3,76 % | −9,33 ha |
Parallèlement, L'Institut Paris Région, agence d'urbanisme de la région Île-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover[30],[31],[Carte 2]. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[Carte 3].
La loi SRU du a incité les communes à se regrouper au sein d’un établissement public, pour déterminer les partis d’aménagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document d’orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle et à un horizon de 20 ans et s'imposant aux documents d'urbanisme locaux, les PLU (Plan local d'urbanisme). La commune est dans le territoire du SCOT Sénartdont l'étude a été engagée en 2013, portée par le syndicat mixte de Sénart Val de Seine (SYMSEVAS)[32].
La commune disposait en 2019 d'un plan local d'urbanisme en révision[33]. Le zonage réglementaire et le règlement associé peuvent être consultés sur le Géoportail de l'urbanisme[Carte 4].
La commune compte 44 lieux-dits administratifs[Note 7] répertoriés consultables ici[34].
Outre le centre-ville historique de la commune, Lieusaint est composée de différents quartiers et lieux-dits : Villepecle, Varatre, Servigny, la Pépinière, Vernouillet, la Barrière, Lieusaint-Moissy-Gare, Passage à niveau 15, Passage à niveau 15 bis, Passage à niveau 16 et le quartier Sucrerie[35].
En 2016, le nombre total de logements dans la commune était de 5 182 dont 44,5 % de maisons et 53 % d'appartements[Note 8].
Parmi ces logements, 95,9 % étaient des résidences principales, 0,7 % des résidences secondaires et 3,5 % des logements vacants.
La part des ménages fiscaux propriétaires de leur résidence principale s'élevait à 49 % contre 50,2 % de locataires[36] dont, 18,3 % de logements HLM loués vides (logements sociaux)[Note 9] et, 0,8 % logés gratuitement.
Le territoire de la commune de Lieusaint est traversé du nord-ouest au sud-est par l'ancienne route nationale 6 (déclassée en route départementale D306 en Seine-et-Marne) et qui porte le nom de rue de Paris à Lieusaint.
La commune est aussi traversée du nord-ouest au sud-est par l'autoroute A5a, dont les sorties nos 10a, 10b et 10c permettent l'accès à la ville de Lieusaint elle-même (à l'est de l'autoroute) et à la zone d'activités de Carré Sénart (à l'ouest de l'autoroute). Elle est de même desservie par les sorties nos 25 et 27 de la Francilienne (la N104 entre l'autoroute A4 et l'autoroute A6) qui longe son territoire au nord et au nord-ouest.
D'autres routes départementales relient Lieusaint aux communes voisines :
Dans sa partie nord-est, le territoire de la commune est traversé par la ligne de Paris-Lyon à Marseille-Saint-Charles (ancienne « ligne impériale » de la compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée) sur laquelle est implantée la gare de Lieusaint - Moissy (à la limite du territoire de la commune de Moissy-Cramayel), et par la LGV Sud-Est.
La gare de Lieusaint - Moissy est desservie par les trains de la ligne D du RER d'Île-de-France. Avec un cadencement de huit trains par heure aux heures de pointe et de quatre trains par heure en milieu de journée, les trains de la ligne D permettent, au départ de Lieusaint, de relier Paris en 40 min environ et Melun en 15 min environ. Le matin, trois trains sans arrêt entre les gares de Lieusaint - Moissy et Paris-Gare-de-Lyon relient Lieusaint à Paris en 20 min[37].
Plusieurs lignes d’autobus desservent la commune :
Le lieu où se situe Lieusaint est mentionné dans un ouvrage sous l’appellation locus sanctus en 962[38], terme latin qui signifierait « lieu saint », en raison des cérémonies religieuses qui s'y déroulaient à l’époque gauloise[35].
Sur des pièces de monnaie datant de l'époque mérovingienne, le lieu est nommé loco sancto[38],[39],[40].
Dans différents ouvrages datant du début du XVIIIe siècle, Lieusaint est nommée « Lieur-Saint »[41],[42] .
Des pièces de monnaie mérovingiennes ont été trouvées, indiquant l’existence d’un atelier monétaire sur le territoire[35].
Sous le règne de Charles V, la forêt de Sénart est un lieu des chasses princières[35].
Sous l'Ancien régime, la paroisse de Lieusaint (orthographié « Lieur-Saint ») & Ville-Pecque relève du Parlement, de l'élection et de la généralité de Paris.
Le dénombrement de l'Élection de Paris en 1709 compte 40 feux dans la paroisse[41]. Le dictionnaire universel du Royaume de 1726 indique que Lieusaint et Ville-Pecque ont une population de 245 habitants[42].
Le décret du de l'Assemblée constituante adopte la grandeur du quart du méridien terrestre pour base du nouveau système de mesures qui sera décimal. Les astronomes Jean-Baptiste Delambre et Pierre Méchain sont chargés d'effectuer les opérations nécessaires pour déterminer cette base. À la fin du mois de , ils commencent l'exécution des travaux de la mesure d'un arc de méridien par triangulation depuis Dunkerque jusqu'à Barcelone dans le but de fixer la valeur du mètre. Au sud de Paris, trois points géodésiques, matérialisés par des bornes (appelées bases de mesure), sont installées en trois endroits : Lieusaint, Melun et Champcueil afin de former les points d'un triangle. La base de mesure de Lieusaint est nommée terme boréal de Lieusaint[35] et celle de Melun est nommée terme austral de Melun. Pour valider les mesures de Delambre et Méchain, deux tracés de référence de 6 000 toises du Pérou ont été choisis : le premier, au nord de la France, entre Lieusaint et Melun, et le deuxième au sud, entre Le Vernet et Salses dans les Pyrénées-Orientales. C'est la distance entre les deux bornes de Lieusaint et de Melun, d'une longueur de 6 075,90 toises (environ 11,842 km), mesurée très précisément en plaçant bout à bout à même le sol des règles graduées de deux toises de long, qui servira de base aux calculs de triangulation effectués par Delambre et à la définition du mètre[43], [44].
Le matin du , la malle-poste, allant de Paris à Lyon est découverte abandonnée et pillée entre Lieusaint et Melun. Le postillon et le courrier ont été assassinés. L’unique voyageur de la voiture a disparu. Le contenu de la malle-poste, 80 000 livres en monnaie et 7 millions de livres sous forme d'assignats, destinés à la solde des armées d'Italie, est volé. L’enquête désignera le passager comme l’un des coupables, ainsi que quatre cavaliers qui ont été vus au relais de poste de Lieusaint avant l’heure de l’attaque.
En 1849, la Compagnie du chemin de fer de Paris à Lyon met en service la ligne ferroviaire de Paris à Tonnerre. La construction de la gare de Lieusaint, sur le territoire de la commune, est une cause de conflit entre la compagnie ferroviaire et la commune voisine de Moissy-Cramayel qui proteste pour que la gare soit nommée « Lieusaint - Moissy » et qu'une sortie côté Moissy soit créée[45]. La gare a été entièrement reconstruite entre 2002 et 2005.
En 1866, le prix d'un aller Paris-Lieusaint coûtait 3,45 F en 1re classe, 2,60 F en 2e classe et 1,90 F en 3e classe[46].
Lieusaint est une des communes qui ont constitué la ville nouvelle de Sénart, opération d'intérêt national (OIN) regroupant 10 communes, réparties sur deux départements. Le périmètre de la ville nouvelle a été arrêté fin 1969.
La commune se trouve dans l'arrondissement de Melun du département de Seine-et-Marne. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 2012 de la onzième circonscription de Seine-et-Marne.
Elle faisait partie de 1793 à 1991 du canton de Brie-Comte-Robert, année où elle intègre le canton de Combs-la-Ville[47]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, ce canton, dont la commune est toujours membre, est modifié, passant de 4 à 5 communes.
L'aménagement de la ville nouvelle a été réalisé par un établissement public d'aménagement et trois syndicats communautaires d'aménagement (SCA), dont Sénart-Villeneuve, qui regroupait quatre communes de Seine-et-Marne, dont Lieusaint.
En 1984, les trois SCA sont remplacés par deux syndicats d'agglomération nouvelle (SAN), dont le syndicat d'agglomération nouvelle Sénart-Ville Nouvelle, qui se transforme le en communauté d'agglomération, sous le nom de communauté d'agglomération de Sénart, dont était membre Lieusaint.
Le , la communauté d'agglomération de Sénart fusionne avec ses voisines (la communauté d’agglomération de Sénart en Essonne, la communauté d'agglomération Seine-Essonne et la communauté d'agglomération Évry Centre Essonne), pour former la communauté d'agglomération Grand Paris Sud Seine Essonne Sénart[48], dont est désormais membre Lieusaint. L'ancien hôtel de la communauté d'agglomération de Sénart devient le siège délibératif de la communauté d'agglomération Grand Paris Sud Seine Essonne Sénart ; le siège administratif étant situé à Évry-Courcouronnes, dans les locaux de l'ancienne communauté d'agglomération Évry Centre Essonne.
La commune a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2008[54].
Lieusaint a développé des associations de jumelage avec :
L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rôle des EPCI à fiscalité propre en leur transférant cette compétence. Ce transfert devait en principe être effectif au , mais la loi Ferrand-Fesneau du a introduit la possibilité d’un report de ce transfert au [55],[56].
En 2020, la commune de Lieusaint gère le service d’assainissement collectif (collecte et ) en régie directe, c’est-à-dire avec ses propres personnels[57].
L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[58]. Le Syndicat mixte d'assainissement du Nord-Est (SIANE) assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations[57],[59].
En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par la Communauté d'agglomération Grand Paris Sud Seine Essonne Sénart qui en a délégué la gestion à une entreprise privée, dont le contrat expire le [57],[60].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[61],[Note 10].
En 2021, la commune comptait 13 808 habitants[Note 11], en évolution de +4,27 % par rapport à 2015 (Seine-et-Marne : +3,45 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Lieusaint est située dans l'académie de Créteil. Elle administre dix écoles communales, dont cinq écoles maternelles et cinq écoles élémentaires réparties dans les cinq groupes scolaires de la commune : l'école la Chasse, l'école l'Eau Vive, l'école Jules Ferry, l'école Antoine Laurent de Lavoisier et l'école le Petit Prince[63], [64].
Le département gère deux collèges situés sur le territoire de la commune : le collège de la Pyramide et le collège Saint-Louis[65] ,[64].
Les lycéens ont accès au lycées intercommunaux des villes voisines : le lycée de la Mare Carrée de Moissy-Cramayel, le lycée de Gallilée de Combs-la-ville et le lycée polyvalent Pierre Mendès de Savigny-le-Temple[64].
Deux établissements d'études supérieures sont installés à Lieusaint : l'Institut universitaire de technologie (IUT) de Sénart et l'Institut catholique d'arts et métiers (Icam, site de Grand Paris Sud)[64],[66].
La commune de Lieusaint dispose de plusieurs centres culturels et artistiques sur son territoire :
La commune de Lieusaint dispose de plusieurs infrastructures sportives[16] dont :
La commune de Lieusaint fait partie de la paroisse catholique de Lieusaint - Moissy - Réau, laquelle est rattachée au pôle missionnaire de Brie-Sénart qui regroupe 24 églises dans 23 communes de Seine-et-Marne, au sein du diocèse de Meaux[68]. Elle dispose d'un lieu de culte catholique : l’église Saint-Quintien[69].
Lieusaint dispose en outre d'une église baptiste, l'église Biblique Baptiste[70], et de salles de prières musulmane gérées par l'Amicale des musulmans de Lieusaint[71]. Une mosquée est en cours de construction depuis 2015[72].
Lieusaint est dans la petite région agricole dénommée la « Brie française », (ou Basse-Brie), une partie de la Brie autour de Brie-Comte-Robert[Carte 5]. En 2010, l'orientation technico-économique[Note 12] de l'agriculture sur la commune est la polyculture et le polyélevage[74].
Si la productivité agricole de la Seine-et-Marne se situe dans le peloton de tête des départements français, le département enregistre un double phénomène de disparition des terres cultivables (près de 2 000 ha par an dans les années 1980, moins dans les années 2000) et de réduction d'environ 30 % du nombre d'agriculteurs dans les années 2010[75]. Cette tendance se retrouve au niveau de la commune où le nombre d’exploitations est passé de 8 en 1988 à 3 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 130 ha en 1988 à 136 ha en 2010[74]. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Lieusaint, observées sur une période de 22 ans :
1988 | 2000 | 2010 | |
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Dimension économique[74],[Note 13] | |||
Nombre d’exploitations (u) | 8 | 5 | 3 |
Travail (UTA) | 51 | 27 | 24 |
Surface agricole utilisée (ha) | 1 036 | 804 | 407 |
Cultures[76] | |||
Terres labourables (ha) | 962 | 769 | 376 |
Céréales (ha) | 474 | 482 | 242 |
dont blé tendre (ha) | 333 | 325 | 163 |
dont maïs-grain et maïs-semence (ha) | 134 | s | s |
Tournesol (ha) | 34 | ||
Colza et navette (ha) | s | s | s |
Élevage[74] | |||
Cheptel (UGBTA[Note 14]) | 0 | 0 | 0 |
Une légende celtique dit qu'une source d'une grande pureté se situait au centre de la forêt de Lieusaint qui était la demeure de la Dame bleue, une fée dont l’origine remonte aux temps gaulois. Deux fois par an, les druides célébraient l'esprit de la forêt[78]. La légende raconte aussi qu'au Moyen Âge les souverains ne pourchassaient aucun gibier dans la forêt de Lieusaint, mais étaient en quête de la Dame bleue[79]. Une fête est organisée depuis 2002 chaque année au mois de mai à Lieusaint sur le thème de la légende de la Dame Bleue[80].
La commune de Lieusaint ne possède pas de blason. Elle s’est cependant dotée d’un logotype dont les composantes représentent des éléments historiques ou géographiques de son territoire : la forêt de Lieusaint, la route royale qui traverse la commune et la Dame bleue.