Limé | |||||
La rue Principale. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Aisne | ||||
Arrondissement | Soissons | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Val de l'Aisne | ||||
Maire Mandat |
Benoît Pascard 2020-2026 |
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Code postal | 02220 | ||||
Code commune | 02432 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
191 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 34 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 49° 19′ 21″ nord, 3° 32′ 56″ est | ||||
Altitude | 54 m Min. 52 m Max. 137 m |
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Superficie | 5,55 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Fère-en-Tardenois | ||||
Législatives | Cinquième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Aisne
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Limé est une commune française située dans le département de l'Aisne, en région Hauts-de-France.
Le village domine la vallée de la Vesle entre Soissons et Fismes.
Voici ci-dessous une carte représentant le découpage territorial des communes limitrophes :
Village fleuri : trois fleurs attribuées en 2007 par le Conseil des Villes et Villages Fleuris de France au Concours des villes et villages fleuris[1].
La commune est située dans le bassin Seine-Normandie. Elle est drainée par la Vesle, le cours d'eau 01 de la Prairie[2] et divers bras de la Vesle[3],[4],[Carte 1].
La Vesle, d'une longueur de 139 km, prend sa source dans la commune de Somme-Vesle et se jette dans l'Aisne à Ciry-Salsogne, après avoir traversé 52 communes[5]. Les caractéristiques hydrologiques de la Vesle sont données par la station hydrologique située sur la commune de Braine. Le débit moyen mensuel est de 7,44 m3/s[Note 1]. Le débit moyen journalier maximum est de 37,3 m3/s, atteint lors de la crue du . Le débit instantané maximal est quant à lui de 38,6 m3/s, atteint le [6].
Cinq plans d'eau complètent le réseau hydrographique : le plan d'eau de la Prairie (10,2 ha), le plan d'eau des Mortemetz (2,9 ha), le plan d'eau des Sables (15,5 ha), le plan d'eau des Terres Noires (15 ha) et le plan d'eau du Long Bochet (2,5 ha)[Carte 1],[7].
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Aisne Vesle Suippe ». Ce document de planification, dont le territoire s'étend sur 3 096 km2 répartis sur trois départements (Aisne, Marne et Ardennes) et deux régions (Champagne-Ardenne et Picardie), a été approuvé le 16 décembre 2013. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le Syndicat d'aménagement des bassins Aisne Vesle Suippe (SIABAVES)[8].
La qualité des cours d'eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l'eau et l'Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[9]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l'année et un hiver froid (3 °C)[10].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 687 mm, avec 11,8 jours de précipitations en janvier et 8,5 jours en juillet[9]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Braine à 3 km à vol d'oiseau[11], est de 11,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 662,7 mm[12],[13]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[14].
Au , Limé est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[15]. Elle est située hors unité urbaine[16] et hors attraction des villes[17],[18].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (59,8 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (78,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (55,3 %), eaux continentales[Note 3] (18,5 %), forêts (16,5 %), zones urbanisées (4,7 %), zones agricoles hétérogènes (4,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,5 %), prairies (0,1 %)[19].
L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Du gaulois lemo, orme, qui a donné en France quantité de toponymes (Limas, Limans, Limoux, Limeil, Limeuil, Limeux, etc).
Le nom de la localité est attesté sous les formes Limeir (1147) ; Limer (1154) ; Limerie, Limers (1296) ; Lymers (1331) ; Limay (1468) ; Lymer (1508) ; Lymé (1549) ; Lymel (1574)[20].
Des traces de vie protohistorique comme au lieu-dit Martois, fouillés en 1888 par Frédéric Moreau qui mit au jour une dizaine de sépultures de la Tène. Une motte féodale en 1861. Aux Sables Sud des habitats du Hallstatt et de la Tène ancienne découvertes en 1992. Aux Grand Aulnes une habitation qui allait du Hallstatt à la période gallo-romaine découverte en 1996.
Dans ce que Moreau nomme villa d'Ancy de l'ancien vicus furent découverts une villa et un cimetière gallo-romains avec des sépultures militaires vraisemblablement germanisés du fait de la présence de seille, de fibules et d'un vase en verre gravé ; le lieu serait habité jusqu'au début du Ve siècle.
La commune de Limé est membre de la communauté de communes du Val de l'Aisne, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Presles-et-Boves. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[21].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Soissons, au département de l'Aisne et à la région Hauts-de-France[16]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Fère-en-Tardenois pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[16], et de la cinquième circonscription de l'Aisne pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[22].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[27].
En 2021, la commune comptait 191 habitants[Note 4], en évolution de +3,8 % par rapport à 2015 (Aisne : −2,08 %, France hors Mayotte : +1,84 %).